Sans oublier le soutien de Jean-Luc Mélenchon au président de région
Ce premier article vient d’un ami.
Laurent Wauquiez gagne à être connu. Non pas qu’il faille lire pour cela une biographie qui lui serait consacrée et encore moins celle qu’il tente d’accréditer quand il apprête sa propre légende. Il faut le saisir au vol quand il est en action, pour prendre la mesure du personnage. Il faut parfois se faire violence à soi-même pour se pénétrer des qualités de l’homme. C’est ce que j’ai tenté de faire, d’abord pendant sa prestation inoubliable à l’EM Lyon, puis à l’occasion du service après-vente programmé sur BFM TV. Enfin son nocturne au Salon de l’agriculture en fut l’apothéose.
Au début était une fine équipe…
Monsieur Wauquiez porte en lui une bonté naturelle que d’aucuns lui envient à gauche comme à droite et encore plus à la droite extrême.
Monsieur Woerth partage avec lui cette bonté d’âme, cette douceur infinie et un altruisme à toute épreuve. Ce fond partagé fait d’eux des exemples à suivre pour la jeunesse et tous ceux pour qui le respect d’autrui est une vertu cardinale. Nous ignorons s’il y en a beaucoup comme eux à LR, mais quoi qu’il en soit nous espérons que Monsieur Woerth se charge de les protéger des mauvaises influences que certains, et surtout Nadine Morano, pourraient avoir sur eux. Surtout ne voyez aucune médisance dans mon propos, j’essaie simplement de cerner au plus près.
Monsieur Woerth devra cependant se faire à l’idée qu’aujourd’hui tout propos déplacé et malveillant est susceptible d’être enregistré et diffusé car une technologie tout à fait performante et à la portée de toutes les bourses. La meilleure parade pour ne pas se faire prendre la main dans le sac est de ne tenir que des propos qui peuvent être répétés. De la même manière que la meilleure parade contre les radars mesurant la vitesse est de respecter scrupuleusement la vitesse autorisée.
Puis Wauquiez déploya de larges ailes…
Depuis que j’ai entendu Monsieur Wauquiez dans son cours généreusement dispensé à une partie de notre élite supposée de demain, depuis que j’ai pris connaissance de ses propos, si profondément porteurs de sens et si prometteurs pour l’avenir de notre pays que nous savons tous beau mais qui, comme chacun le sait ou le devine confusément, va si mal, je sens des vagues de bonheur successives me submerger. Je sais que ce sera ainsi pendant tout le reste de l’hiver, alors que j’avais d’autres projets que de jouir de ce bonheur rare et de cette joie inextinguible qui m’irradie au plus profond de moi-même. Après les vagues submergeantes, l’irradiation profonde en quelque sorte et tout cela dû à un seul homme ! Une conclusion évidente s’impose à moi : il me tarde de revoir au pouvoir ce beau et grand parti qui s’est donné comme chef l’amical Monsieur Wauquiez dont l’œil si délicieusement arrondi et le sourire si agréablement caressant me font rêver par avance.
Mais les malveillants sont toujours à l’affût…
Nous regrettons bien sûr la polémique naissante due à ce que nous imaginons bien être l’œuvre d’une troupe de comploteurs se cachant dans des journaux et dans un cabinet de l’ombre qui fonctionne toutes lumières éteintes.
L’avidité des étudiants est parfois mauvaise conseillère et l’aimable Monsieur Wauquiez a peut-être été abusé par leur légendaire malveillance. Nous ne pouvons pas non plus exclure que certains aient mal assimilé ce que le pourtant pondéré Monsieur Wauquiez a tenté de leur faire comprendre. Que d’autres se soient livrés à leur pratique coutumière qui consiste à sortir les propos tenus de leur contexte, ne nous étonnerait nullement. Vous avez donc le choix entre les trois explications selon votre propre crédulité ou capacité à appréhender des réalités qui seraient un peu trop nouvelles pour vous.
En tout état de cause, Monsieur Wauquiez a dit ce qu’il a voulu nous faire savoir avec sa volonté habituelle d’être le plus clair possible, pour nous éclairer et nous permettre ainsi à notre tour d’y voir plus clair. En cela, je tiens à le rappeler à ceux qui ne l’auraient pas clairement perçu, Monsieur Wauquiez est le dirigeant politique le plus pertinent sur le marché et nous pouvons, sans nous tromper, affirmer que Madame Morano ne lui arrive pas à la cheville même quand elle est au mieux de sa forme.
Deux heures avant le service après-vente sur BFM-TV….
Dans très peu de temps désormais il va parler. Déjà les trains s’arrêtent, parfois en pleine campagne, la circulation automobile ralentit de minute en minute, les poules ont cessé de pondre et les vaches de vêler (sans doute en prévision du Salon de l’agriculture), avions et oiseaux ont suspendu leurs vols parfois en plein ciel. Peu à peu la vie s’arrête. L’attente, longue, fébrile et presque angoissante pour tout dire. « Saura-t-il dire ? Saura-t-il nous dire ? »
Des paumes brûlantes se tournent déjà vers lui, les regards se font hagards et sont pourtant habités d’une ferveur peu commune. On entend même sonner quelques hautbois et résonner des musettes, c’est vous dire! Enfin, essayez de vous représenter la scène.
« Est-il réel ? » s’interroge certains. D’autres pensent que ce sont là les prémisses d’une béatification à venir. Nadine Morano réserve son avis et nous fait part qu’elle prendra la parole vers 21 h. Monsieur Ciotti est assis dans un coin de son bureau, à même le sol, le visage enfoui dans les mains : il sanglote et il pleure à chaudes larmes. Des larmes de bonheur, tient-il à préciser. Monsieur Jacob, qui préside le groupe parlementaire LR, passe par là, ralentit son pas et demande ce qui se passe.
Soudain, plusieurs parlementaires LR, si discrets jusque-là, s’élancent sur le devant de la scène et vêtus d’un seul tutu (entendons-nous, chacun a le sien bien sûr – je dis seul, dans le sens : ne portant rien qu’un tutu) offre une sarabande endiablée comme autant d’anges et de chérubins en extase que sur un plafond de la chapelle Sixtine.
Dilemme pour un homme qui doute...
Je suis confronté à un dilemme. Vais-je continuer à demander qu’on nous débarrasse de cet individu afin qu’un peu de tendresse revienne dans ce monde de brutes ? Ou vais-je enfin admettre que c’est Laurent Wauquiez qui est cette tendresse.
Je suis dans la tentation. Vais-je succomber à mon tour et comme Nadine Morano, courir de Toul à Perpignan, de Perpignan à Dunkerque en passant par Brest, ne faisant qu’une légère pose à Etretat, sans trop m’attarder, pour répandre la bonne nouvelle : celle de l’avènement d’un Sauveur pour la France.
Je sais maintenant, que quoi qu’il arrive, que quoi qu’on dise, demain la vie sera plus belle avec Monsieur Wauquiez et que Nadine Morano a trouvé son nouveau maître, l’idole de sa nouvelle jeunesse. Et cela me rend si heureux
Deux heures après le service après-vente sur BFM-TV quand Wauquiez déploya enfin ses ailes de géant...
« HALLELUJA ! » Suis-je tenté de m’exclamer. « Il est né le divin farceur ! » ai-je envie d’ajouter.
C’est fait. Il a parlé, il a dit, même si nous n’avons pas tout compris, ni retenu. Mais est-ce bien important? Avoir été là, avoir vu et entendu et pouvoir dire : « J’y étais ! » n’est-ce pas largement suffisant ? Non, la montagne n’accoucha pas d’une souris mais un nouveau farceur est né et il a déployé ses ailes de géant.
Nous ne savons toujours pas si Wauquiez est le «deus ex machina» d’une belle opération politique le replaçant au centre du jeu ou plus prosaïquement un cave qui s’est pris les pieds dans le tapis et qui désormais aimerait tant se rebiffer, mais même cela ne semble pas être à sa portée.
Ses affidés et ses thuriféraires associés dans un bel élan, ici et là, qui sur tweetter, qui sur tel ou tel réseau, chantent ses louanges. La main sur le cœur, le regard plus hagard que jamais mais avec une petite lueur nouvelle. Ils applaudissent d’une main (celle sur le cœur n’étant momentanément pas disponible). La petite lueur nouvelle ? Nous l’avions déjà entrevue, maintes fois d’ailleurs pendant la campagne des présidentielles.
Monsieur Raffarin s’en souvient bien, lui qui a tant fait pour qu’elle s’allume lors du meeting de soutien à Fillon à Poitiers. Nous n’avons pas oublié non plus le grand rassemblement du Trocadéro, un certain dimanche après-midi, quand 200 000 fans se pressèrent en rangs (très) serrés sur une place qui ne peut en contenir que 40 000 à condition de ne pas être munis de parapluies. Là aussi, le feu fut allumé et une foule en loden trépigna de rage, rêvant d’enflammer du papier journal voire de dresser des bûchers avec des journalistes dessus.
La presse, les journalistes : « Et du Nord au Midi la trompette guerrière a sonné l’heure des combats ». La presse et les journalistes, voilà l’ennemi ! Par une étrange inversion, les adversaires de la liberté d’informer se posent en défenseurs de la liberté de tronquer et de mentir de manière éhontée.
J’entends une voix vertueuse murmurer : « Mais c’est de l’histoire ancienne tout cela ! », une autre, bien intentionnée, susurrer perfidement : « Ce doit être un gauchiste ou pire un macroniste », un troisième se hasarder : « Il ne doit pas être socialiste en tout cas ».
Mais tout ce beau monde n’a été, à aucun moment, effleuré par l’idée que, tout simplement, c’est cette propension à penser que nous n’avons aucune mémoire, qui nous excède. Que d’aucuns pensent pouvoir nous resservir, à intervalles réguliers, la même soupe et que nous n’y verrons que du feu, qui nous est devenu insupportable.
Les anges et les chérubins repartent à l’assaut du ciel…
Entre les euphémismes de Monsieur Larcher, les silences tout d’éloquence faits de Madame Calmels, la consternation affichée par madame Pécresse, Madame Guirou tente de filer une métaphore météorologique et Madame Boyer, dans un dernier rictus de rage mal contenue, s’emmêle les pinceaux entre le doigt, la lune et les imbéciles qui visiblement ne savent pas ce qu’il faut vraiment scruter dans cette affaire.
J’essaie d’imaginer cet aéropage réunit au siège de LR pour mettre au point les derniers éléments de langage et je ris…de bon cœur.
Pour une agriculture résolument agricole…
Monsieur Wauquiez se tape de l’agriculture comme de sa première parka rouge à qui il a fait prendre l’air Porte de Versailles. Quand il y a Salon de l’agriculture, on va au Salon de l’Agriculture, pour de multiples raisons dans lesquelles vaches, cochons et couvées n’ont rien à voir. Quand Macron passe une journée entière au Salon, Wauquiez en passe deux et comme entre deux jours il y a inévitablement une nuit … Les idées et remède de Wauquiez sur l’agriculture ? Il n’était pas là pour cela mais pour écouter les doléances. Appliquant en cela, à la lettre, les conseils judicieux de Nadine Morano qui avec sa délicatesse habituelle lui a recommandé expressément : « Quand les bouseux causent, les caves écoutent »
Deux jours et une nuit ! Cela a de la gueule non ? « La ruralité, il maîtrise », au point de nous prendre pour des bœufs ?
Si après cette quinzaine mouvementée vous doutiez encore qu’une nouvelle étoile est née mais qu’elle peine à se hisser au firmament, sachez cependant que, désormais, plus rien ne sera comme avant. Pénétrez-vous de l’idée qu’à chacune des apparitions de Laurent Wauquiez, vous pourrez vous écrier, sans honte, comme le coq Chanteclerc d’Edmond Rostand s’adressant au soleil : « Oh toi ! Sans qui les choses ne seraient que ce qu’elles sont ! »
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Article reçu
Monsieur Wauquiez a donc donné un cours à des étudiants que nous pouvons supposer rémunéré. L’essentiel de ce cours, dont l’intitulé annoncé n’était là que pour amuser la galerie, portait sur des insultes à la cantonade. Le tout avec la ferme intention de saturer les média et d’être au centre de la polémique à défaut de réussir à être au centre de quoi que ce soit d’autre.
Aujourd’hui il ose en plus venir geindre, se poser en victime et feindre l’écoeurement. En habitué du fusil à deux coups qui tire également dans les coins et sans doute toujours soucieux d’assurer l’après-vente de son culot, ce matin il fait encore mieux.
Chambon-sur-Lignon est une modeste commune de quelques 3000 âmes en Haute-Loire. Modeste par son nombre d’habitants, cette commune de vieille tradition huguenote était devenue pendant la seconde guerre mondiale un refuge pour les réfractaires au STO. Sous l’impulsion du Pasteur huguenot Trocmé et de son épouse Magda, les habitants du lieu sauvèrent des griffes des nazis et de leurs complices de la milice pétainiste des dizaines d’enfants juifs qui avaient trouvé refuge dans les fermes des environs. La commune et sa région furent reconnues comme « Justes parmi les Nations » pour leur action humanitaire et leur bravoure devant le danger.
Monsieur Wauquiez qui a passé quelques instants de sa vie à Chambon-sur-Lignon, sans doute avec la même fugacité que celle avec laquelle il a rencontré sœur Emmanuelle, nous raconte comment, après ses exploits à l’EM Lyon, il était allé » se mettre à l’abri « là avec sa famille avant de tomber des nues devant la polémique dont il feint avec surprise de découvrir l’ampleur alors que de toute évidence il l’escomptait. « SE METTRE A l’ABRI » à Chambon-sur-Lignon… se mettre à l’abri contre qui ? Etrange message subliminal.
Sans doute espère-t-il également recevoir l’onction de la grandeur passée de cette ville de la même manière qu’il tenta de tirer bénéfice d’un rencontre de sœur Emmanuelle. Monsieur Wauquiez est décidément un homme inquiétant et probablement ne sommes-nous pas encore au bout de nos surprises avec lui.
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Nouvel article reçu
En réponse à une députée LREM
Cette histoire d’enracinement n’est pas nauséabonde « un peu », elle est nauséabonde tout court car elle relève de la xénophobie pure et simple. Wauquiez se révèle être un personnage dénué de scrupules. Il chasse sur les terres du FN sans complexes. C’est cela la droite décomplexée et il faut la combattre.
Les propos de Mélenchon sur la presse ne sont pas à déplorer, ils sont condamnables et rejoignent les qualifications dont la droite extrême use depuis toujours contre la presse libre. Il crée un écran de fumée, allant jusqu’à défendre Wauquiez, pour faire oublier ce qu’une enquête de presse d’investigation a relevé et mis en évidence dans ses comptes de campagne.
Cessons de tourner autour du pot et appelons un chat un chat.
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Encore un commentaire
« Du côté de l’EM Lyon, la polémique ne semble pas poser problème. Quelques jours après la diffusion de Quotidien, le directeur général de l’cole de commerce expliquait au Figaro que si Laurent Wauquiez était d’accord et que la procédure d’évaluation du cours par les étudiants était bonne, les derniers cours auraient bien lieu. «
Non, vous ne rêvez pas. Vous avez bien lu.
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Un extrait d’article paru sur mediapart ; par Yves Faucoup
Jean-Luc Mélenchon vole au secours de Laurent Wauquiez, qui est plongé en plein «caca nerveux».
- Mélenchon fait fi de Radio France
Certains pro-France insoumise ne vont pas aimer, mais qu’ils vérifient avant de me répondre s’ils ont écrit autant que moi en faveur des propos tenus par Jean-Luc Mélenchon sur les questions sociales (voir mon compte Facebook et mon blog Social en question ici, sur Mediapart).
1) Cependant, le dernier texte de JLM sur son blog me reste en travers de la gorge quand je vois comment, pour critiquer les médias du service public qui discutent des comptes de campagne de la FI, croit nécessaire de monter en défense de Laurent Wauquiez et de la droite, victime d’un déversement de « seaux de boue » à propos d’une « affaire ridicule« , « trois phrases volées dans une conférence« . Et d’encourager Wauquiez à ne pas reculer, lui qui a heureusement pu « fortifié son autorité » et se débarrasser « d’une nouvelle poignée de traitres« . Plutôt qu’une volée de bois vert à l’encontre des journalistes qui étrillent Wauquiez (homme politique dangereux, pour reprendre le titre d’un livre récemment paru d’un auteur de Lyon qui le connaît bien), on aurait aimé la même hargne envers les Calvi, Lenglet, Aphatie, et autre Thréard qui passent leur temps à nous inculquer que le Smic est d’un montant trop élevé et que les dépenses sociales ruinent la France. Billet de JLM : ici.
2) Par ailleurs, Djordje Kuzmanovic, chargé des questions internationales à la FI, dans un entretien à Causeur, [canard de la droite extrême, islamophobe, anti-immigrés, qui rivalise avec Valeurs Actuelles], déclare : « L’immigration économique n’a aucun sens dans un pays avec 6 millions de chômeurs et 9 millions de pauvres« .
Causeur s’en réjouit ouvertement. Le même Kuzmanovic s’est largement répandu dans les médias pour soutenir Bachar Al Assad, utilisant jusqu’à plus soif, entre autres, cette histoire des deux gazoducs, tant repris depuis par des géopoliticiens en herbe, tout contents d’avoir enfin un argument pour prendre la défense du boucher de Damas.
3) Et voilà que Le Média, proche de la FI, refuse de montrer des images de la Ghouta bombardée, prétendant que l’on ne sait pas si elles sont authentiques et que les publier serait « choisir son camp » (comme si ne pas les publier ce n’était pas aussi choisir son camp). Bien sûr, on ne sait pas non plus si c’est bien Bachar qui utilise du gaz sarin et du chlore (mais puisqu’il y aurait des djihadistes sous les bombes, pourquoi se gêner) ! Des hôpitaux, des centres de soins sont régulièrement bombardés ? Mais c’est parce que des rebelles s’y cachent, parait-il. Quiconque exprime son désaccord à l’encontre d’une ligne ménageant Assad et Poutine se voit accuser aussitôt (éléments de langage consacrés et répétitifs) de fermer les yeux face aux bombardements de Mossoul (par les Américains) et au Yémen (par l’Arabie saoudite).
Pas sûr que tous les militants FI approuvent de tels positionnements.
Caca nerveux
Non seulement Laurent Wauquiez a proclamé que ce qu’il disait dans les médias était « de la merde » (de bison, « bullshit ») mais encore voulant s’excuser auprès de Nicolas Sarkozy, il a été « pulvérisé » par ce dernier, selon Le Canard enchaîné du 21 février, qui lui a dit qu’il n’était qu' »une grosse merde« . Et Gérard Larcher, président du Sénat, en rajoute une couche, toujours selon Le Canard : « on n’a jamais rien à gagner à remuer la merde. Car quand on remue la merde, on finit toujours par se faire saloper« . Et pulvériser. On voit que chez ces gens-là, Monsieur, on a le langage châtié ! Il est plus qu’emberlificoté le Wauquiez, qui gémit qu’il est une « cible » et, quelque peu gamin, serait à deux doigts de rétorquer « caca boudin » à ses détracteurs. Il en rajoute d’ailleurs en proclamant : « j’assume les propos qui sont les miens« … mais annonce qu’il porte plainte contre Quotidien qui a justement révélé ses propos. Il veut saisir le CSA… qui, notons-le, n’a jamais réagi à ses déclarations souvent « puantes » contre les « assistés ».
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Une petite remarque personnelle à propos de D. Kuzmanovic ; c’était lui le candidat FI aux élections législatives dans le secteur de Lens. Il a obtenu 11,29 % ; derrière le PC ; devant le PS et eelv. Circonscription gagnée par le candidat FN qui, depuis, est passé aux patriotes.