Quiéry : enfin les programmes sont arrivés

On va pouvoir certainement choisir !

D’un côté : « tous unis pour Quiéry ; continuité, nouveauté »

De l’autre « l’essentiel c’est Quiéry »

D’abord la continuité et la nouveauté. C’est amusant de parler continuité !

Avant d’analyser le programme de l’équipe dirigée par le maire sortant, il est intéressant de faire le bilan du maire qui est aux commandes depuis 2001.
Il y a déjà eu quelques articles sur différentes questions. Pour info, voici les dates des articles : 27 mai, 3 juin, 17 juin, 10 septembre, 22 septembre, 6 janvier et 2 février.

En gros, pour comparaison, on peut dire que le « règne » d’A. Vella (1989-2001) a permis de mettre en place beaucoup d’infrastructures : notamment l’assainissement, le terrain de foot, la salle J. Brel. J’en oublie certainement beaucoup. En tout cas, il a fallu chercher les finances.
Qu’a fait JL Leroux depuis 2001 : principalement la nouvelle mairie lors de son premier mandat ! Il a aussi géré l’héritage important du précédent maire ; ce qui veut dire qu’il n’avait pas grand-chose à faire.

Qu’a fait l’équipe Leroux depuis 2014 : pratiquement rien ! Mis à part mettre le nom des rues de façon visible ! Une autre exception : il a rénové la salle J. Brel. On a vu le résultat : ce fut un fiasco ; il en a été question dans un article précédent. On verra dans l’avenir ce que donnera le nouveau revêtement ; il a de quoi craindre. Par ailleurs, les pongistes se plaignent déjà des rebonds. En tout cas, la salle qui servait pour des activités sportives a changé de priorité : d’abord elle sert pour des réservations ! Ce qui fait que déjà deux dates posaient problème pour le tennis de table puisqu’une partie de la salle était réservée ! Bien entendu, ce changement fondamental n’a pas été discuté avec les principaux intéressés.

Pour ce qui est du bilan global d’un règne de 19 ans, on ne peut pas dire que Quiéry est très vivant avec un maire aussi dynamique. D’ailleurs, autant certaines communes des environs voient leur population augmenter un peu ou beaucoup, autant la population dans notre village baisse. C’est assez significatif de la vie à Quiéry. Certains disent que c’est un village-dortoir.

Qu’a fait JLL pour mettre dans le coup les habitants ? Deux exemples en 2008 et 2014.
Après son élection en 2008, sentant une poussée des jeunes, il a dû accepter des réunions publiques pour voir comment mettre en place des activités pour et avec les jeunes. Comme il fallait ne pas rester les bras croisés, JLLl a même envisagé de construire (en provisoire puis en dur) une salle spéciale « jeunes ». Cette salle n’a jamais existé car JLL a dégonflé le ballon … comme il sait si bien le faire pour enterrer un problème. Il a tout de même accepté que les jeunes aillent à la salle Pierre des Essarts … mais avec un règlement tellement draconien que les jeunes ont déserté assez rapidement les lieux.

Après son élection en 2014, un nouveau problème soulevé par des Quiérysien.nes : la circulation. JLL a donc fait appel à un cabinet spécialisé avant d’en parler en réunion publique. Bien sûr, ce cabinet n’a pas fait le travail gratuitement. Ensuite, une seule réunion publique a permis d’entendre la « bonne » parole du cabinet. Le résultat a été loin de ce qui avait été annoncé. Très peu de propositions ont été concrétisées. Cela n’a absolument pas résolu le problème de la circulation dans Quiéry.

JLL a-t-il une facette sociale. Des employé.es en mairie seraient en droit d’en douter.

Une personne chargée de la gestion de la salle J. Brel a été tellement écoeurée qu’elle a attaqué en justice. Elle  a gagné en première instance puis perdu en appel. Ce n’est pas trop difficile pour JLL de prendre de très bons avocats ; ce n’est pas lui qui paie, c’est la commune qui prend en charge les frais de dossier !

Un autre exemple : un employé avait des problèmes, notamment en matière d’alcoolisme. Au lieu de l’aider à résoudre ce genre de problème, JLL a pris le temps pour coincer cette personne et le licencier.
Un autre exemple : Une personne était très favorable à JLL. Elle a assuré un travail au niveau du centre aéré et de l’école. Elle a commencé à déplaire à un moment donné. Comme elle n’a pas rendu en temps et en heure un certificat médical prolongeant l’arrêt maladie, JLL n’a pas hésité à licencier cette personne.

Une dernière. Quand une personne travaillant en mairie a appris que JLL –contrairement à ce qu’il avait dit en 2014- avait décidé de se représenter, elle n’a pas hésité à chercher ailleurs et à donner son préavis pour un départ qui sera bientôt effectif. Elle était très intéressée par la multitude des tâches qui lui revenait ; mais c’est la façon dont elle a été traitée qui a posé problème. Le burn out s’explique relativement facilement ! A ce propos, on peut tout de même s’étonner que l’information connue du maire en décembre n’ait été rendue publique que fin février. C’est ce qu’on appelle la communication à la JLL … la transparence !

JLL fait-il ce qu’il a promis ? Dans un prochain article, il en sera question, notamment à propos de ce qu’il avait envisagé de faire depuis 2014. Un seul élément sera traité dans cet article.

Le mari d’une adjointe a profité de sa proximité avec JLL pour enlever des rails de chemin de fer. Cela lui a rapporté gros (certainement plus de 6 000 €). JLL a laissé faire ou a donné son accord. Toujours est-il que la SNCF n’a pas porté plainte et que JLL n’a rien dit –ce qui voulait dire indirectement qu’il approuvait !

Il en a été question lors d’une distribution de tract. JLL s’est défendu comme il a pu et a indiqué qu’il allait porter plainte pour diffamation. Il ne l’a jamais fait ! Cela signifie donc qu’il n’avait pas les éléments pour attaquer (avec l’argent du budget de la commune) et que les faits rapportés ont été considérés comme valables. Il avait promis ; il a bluffé, il a perdu !

Avant de terminer ce premier article de mars, mention est faite sur le dynamisme de JLL. Il faut reconnaitre qu’il est dynamique quand il le faut : essentiellement quand il prépare une nouvelle équipe pour un nouveau mandat. On le voit très vivant, il sourit plus facilement, il va à pied plus souvent, il dit bonjour plus souvent, il paie plus souvent des coups, il va voir les associations plus souvent … Son adjoint va dans le même sens. Ce qui l’intéresse, c’est la campagne électorale ! C’est le type même de politicien.

Avant de clore ce premier article de mars consacré à la commune, sachez qu’un autre article est prévu dans un avenir très proche.

Il y sera question notamment d’Osartis-Marquion  et de la proposition de  programme de la nouvelle équipe JLL.