Fukushima, le 11 mars 2011

Menace nucléaire sur l’Europe, le rayonnement de la France, dix ans après Fukushima

Un livre de Jean-Marc Sérékian

Introduction

Au cours de la décennie qui suivit Fukushima et qui vient de s’écouler, les révélations sur l’atome tricolore furent abondantes et jugées, pour le moins, forts préoccupantes. L’état de délabrement du parc nucléaire vieillissant, les malfaçons sur les réacteurs, le fiasco retentissant de l’EPR, l’affaire Areva-UraMin, et les violences policières pour imposer une nouvelle poubelle nucléaire à Bure, tout allait de mal en pis sans épargner aucun secteur. Face à ce tableau peu reluisant, on aurait pu espérer, sur au moins la base des données financières et techniques recevables par les experts et les économistes, l’émergence d’une volonté politique d’assainissement de la situation nucléaire en France. Il n’en fut rien.

Les deux principaux acteurs du secteur -Areva et EDF- n’étaient pas au meilleur de leur forme mais, loin d’un changement de cap pour un déblocage, ce fut exactement le contraire qui se produisit après la chute finale d’Areva. Mystère de l’économie atomique française, la faillite crapuleuse du « numéro un mondial » du nucléaire avec, entre autres, l’affaire UraMin-Areva, a semble-t-il redonné des ailes à l’atome tricolore. EDF, tout aussi mal en point sur le plan financier, a repris le flambeau et affiche une volonté farouche de réussir après le fiasco d’Areva. Ainsi, la décennie écoulée n’apparaît plus que comme un mauvais souvenir pour l’Etat français qui, désormais, navigue seul en Europe à contrecourant de l’histoire énergétique. Pourtant, avec les promesses habituelles des campagnes présidentielles, il est depuis longtemps facile de deviner qu’il y a bien une demande sociale d’en finir avec l’ère nucléaire en France… Déni de réalité et déni de démocratie, dénis en série, réitérés et aggravés, tel était le premier constat au terme de la première décennie qui suivit Fukushima.

En 2020, la fermeture tant attendue de Fessenheim était enfin actée. Mais les mauvaises surprises allaient se multiplier. Non seulement les contreparties financière accordées à EDF pour cet arrêt de deux réacteurs étaient exorbitantes, mais l’Etat réaffirmait avec force le maintien du statu quo nucléaire dans la stratégie énergétique nationale. A l’opposé des attentes depuis longtemps majoritaires en France, il affichait à nouveau la vieille ambition de l’An 2000 portée par Areva de faire renaître et rayonner l’atome tricolore dans l’Hexagone et dans le monde. Vingt ans de déconvenues, vingt ans de révélations fracassantes, vingt ans de perdus, et, au final, vingt ans pour rien. En 2020, l’Etat français remettait le compteur à zéro pour un nouveau départ. Après la faillite financière et le fiasco technologique d’Areva puis sa disparition en 2018, EDF, croulant, elle aussi, sous les dettes, montait sur le pont, reprenait la barre et, loin de réduire la voilure, se lançait tous azimuts dans des aventures à haut risque avec d’emblée deux EPR en Angleterre, six en France et même six anciens projets de réacteurs d’Areva à relancer en Inde. Ni la catastrophe de Fukushima, ni le spectaculaire fiasco de deux EPR européens en construction perpétuelle en France et en Finlande ne semblent capables d’infléchir la volonté de relancer le nucléaire sur le territoire et dans le monde. Mystère de l’économie atomique tricolore, malgré toutes les compétences polytechniques et économiques concentrées, personne n’a pu éviter l’affaire UraMin et le fiasco final d’Areva ; et toujours personne ne semble capable d’arrêter la fuite dans la démesure internationale d’EDF.

Toujours en 2020, La France en Marche, bien isolée dans sa démarche, affichait à nouveau sans ambiguïté les vieilles velléités de superpuissance nucléaire. Faillite de la démocratie, en conséquence logique de ses ambitions militaro-industrielles d’un autre âge, le système apparaît plus que jamais verrouillé à tous les niveaux : scientifique, militaire, politique et aussi médiatique. A ce dernier niveau en effet, en plus du marketing généreusement financé par EDF, la presse continue à nous servir avec sérieux la fable-maison d’un nucléaire « bas carbone » indispensable dans le mix énergétique tricolore pour lutter contre le dérèglement climatique… Après la grossière imposture de « l’indépendance énergétique » des années 1970 puis le « recyclage à 96% » du combustible usé, arrive sans honte à longueur de médias le verdissage de l’atome sur le thème de l’énergie « bas carbone »

Pour les trois premiers niveaux du pouvoir, le blocage est total et la notion de volonté de superpuissance est essentielle pour comprendre l’exception culturelle française du nucléaire. De toute évidence le « premier de cordée » de la République « en Marche » avec son profil jupitérien assumé veut s’inscrire dans une continuité militaire et, en prolongation, associer son nom à un Plan Messmer-Macron pour la renaissance de l’énergie atomique en France et dans le monde. Quelques soient les circonstances politiques, les échecs technologiques historiques et les catastrophes nucléaires, l’union sacrée des origines entre l’élite polytechnique, l’aristocratie militaire et la classe politique reste à ce jour indéfectible, La France « d’en haut » s’accroche à l’atome et, dans la Bérézina nationale de son EPR, veut poursuivre son offensive à outrance débutée avec l’arbitraire du Plan Messmer.

Cependant, pour comprendre les dénis ataviques de  démocratie et de réalité en France, il faut remarquer que ce blocus politique hautement mortifère, devenu caricatural voire suicidaire  y compris pour l’électronucléaire, se retrouve dans d’autres secteurs industriels. En France, en Métropole comme dans ses territoires de nuisance internationale et néocoloniale, les dénis de démocratie et de réalité sont partout : citons ceux qui ne cessent plus de défrayer la chronique depuis l’An 2000 : l’armement conventionnel et la vente aux dictatures sanguinaires, l’usage toujours massif et croissant des pesticides en Métropole et dans ses territoires d’Outre-Mer, la Françafrique avec la prospection pétrolière en Afrique  occidentale dans le Golfe de Guinée. Les scandales politico-financiers et militaires, les crimes environnementaux ne semblent pas émouvoir le sommet du pouvoir depuis le début de la 5e République. Derrière le décorum des Droits de l’Homme, il y a bien une autre réalité du pouvoir politique en France. La notion de volonté de superpuissance (militaro-industrielle) avec ses implications délibérément mortifères, dépasse largement le cadre proprement nucléaire. En 2020, avec les cinq ans de Guerre au Yémen et les entrées financières des juteux contrats militaires de ventes et de maintenances accordées aux pétromonarchies du Golfe et à la junte militaire en Egypte, la France, cinquième puissance économique, se hissait à la troisième place des marchands d’armes dans le monde. En contraste pour cette même année 2020, si la France n’était pas mieux armée que l’Italie ou l’Espagne face à une épidémie au coronavirus, pour le meurtre de masse, la Patrie des Droits de l’Homme se révélait parée à toutes éventualités. Cette fois-ci, pour les crimes de guerre au Yémen, constatés par les commissaires des Nations Unies, il faut reconnaître que la presse française a bien révélé le caractère odieux (contrevenant au Droit international) des ventes d’armes aux pétromonarchie du Golfe. Au printemps 2019, l’arsenal militaire en action, maritime, aérien et terrestre « Made in France » était pris et dénoncé en flagrant délit de crime contre l’humanité par le collectif de journalistes (français) Disclove. Bien évidemment, d’autres journalistes européens faisaient les mêmes constatations effrayantes ; seuls l’Elysée et le ministère de la Guerre français semblaient ignorer ces faits… Le collectif Disclose alla jusqu’à accuser la France de « mensonge d’Etat »… Mais rien n’y fit : pour sauver le juteux commerce de guerre, la monarchie saoudienne fut promue par l’Elysée « partenaire de la France dans la lutte contre le terrorisme », un comble puisque plus personne n’ignore les origines des financements des groupe islamistes…  En plus des dénis de démocratie et de réalité, l’élite dirigeante française s’illustre désormais à l’échelle internationale par un déni assumé d’humanité. La crise humanitaire au Yémen, dûment constatée par les commissaires des Nations Unies, ne fut pas jugée recevable par les autorités françaises pour interrompre momentanément les ventes d’armes à l’Arabie saoudite. Contrairement à d’autres pays d’Europe, l’Etat français ne fit aucun effort pour épargner quelques vies afin de ne pas trop salir son image officielle de Patrie des Droits de l’Homme.

Ainsi rien ne change sinon l’accumulation aggravée des dénis. Au dixième anniversaire de la catastrophe de Fukushima, lorsqu’au Japon il est désormais question de se débarrasser des eaux radioactives dans l’océan, la France confirme son enlisement dans le nucléaire, décidé par un général dans l’immédiat après-guerre. L’union sacrée au sein des hautes sphères militaires avec la classe politique confirmait avec force le statu quo nucléaire avec un projet de construction de six réacteurs EPR sur le territoire national…

Désormais, la situation semble désespérée. Faut-il pour autant cesser de communiquer sur ce sujet et se contenter de s’occuper de son potager ? Probablement pas…Même si les moyens sont dérisoires, l’enjeu est de taille.

Tout ce qu’il est possible de faire pour convaincre de la nécessité de sortir du nucléaire au plus vite, avant la survenue d’une catastrophe fatale, doit être tenté…

Ce livre, à la suite de quelques autres parus dans la décennie qui suivit Fukushima, se fixe de dire encore une fois contre la désinformation, les mensonges d’Etat par le marketing et le greenwashing officiel, ce qu’est l’entreprise nucléaire dans sa réalité anthropologique globale. A l’opposé des discours lénifiants, circonscrits à l’économie de l’énergie et construits en fonction des circonstances et opportunités du moment –« souveraineté énergétique nationale » ou « énergie bas carbone »-, il s’agit de rappeler la logique militaro-industrielle de cette entreprise, sa dangerosité intrinsèque et l’urgence d’en sortir au plus vite.

Il ne sera pas question ici de proposer un nouveau scénario de sortie du nucléaire. Ils sont déjà nombreux. Le Réseau Sortir du Nucléaire donne sur son site une liste détaillée de ceux proposés par diverses organisations écologistes, ou groupes scientifiques impliqués dans les systèmes énergétiques et opposés au nucléaire. Disons simplement ici que les scénarios longs de sortie en vingt ans, proposés ou remis à jour au moment de Fukushima ont désormais atteint leur date de péremption puisque dix ans se sont déjà écoulés. Seuls les scénarios courts ou rapides restent en lice dans la course contre la montre que nous impose l’Etat-providence du Nucléaire de France.

En mars 2013, dans un numéro spécial « L’agonie du nucléaire »,  la Revue Silence  faisait confirmer en chiffres, par une interview de l’expert Mycle Schneider, la prospective très pessimiste, déjà acquise depuis l’An 2000, sur l’industrie électronucléaire mondiale… Le déclin de l’atome a bien commencé avec Tchernobyl. Au tournant du siècle, la volonté farouche des Etats de perpétuer l’électronucléaire était restée intacte mais inefficace pour renouveler le parc des réacteurs arrivant en fin de potentiel. Deux ans après Fukushima, on ne comptait qu’une soixantaine de réacteurs en chantier dans le monde dont près de la moitié en Chine. L’expert estimait que pour maintenir dans l’avenir une offre électrique au niveau de la décennie 2010, il faudrait que « soixante-sept réacteurs entrent effectivement en fonction en 2020 ». On est loin du compte… Et, de toute évidence, ce n’est pas la France qui peut être cité en exemple pour l’avenir de l’atome. Puis le dossier de Silence présentait une recension des ouvrages parus après Fukushima traitant justement pour la France des divers types de sortie rapide de l’électronucléaire (1). Citons parmi eux celui de Jean-Luc Pasquinet et Pierre Lucot « Nucléaire arrêt immédiat – Pourquoi, comment ? Le scénario qui refuse la catastrophe » (2).

Cependant la consommation d’énergie n’est pas un but en soi. L’énergie au sens physique ne sert qu’à alimenter des machines… La question des usages est encore plus fondamentale car au final il s’agit de savoir s’il faut seulement sortir de l’énergie nucléaire par une « transition énergétique » avec des énergies dite « renouvelables » ou s’il faut aussi sortir de la civilisation militaro-industrielle créée avec la puissance de feu dévastatrice des énergies fossiles et dont le nucléaire est l’un des secteurs les plus mortifères.

Cette question ne sera pas discutée ici, car, encore une fois, elle a déjà été tranchée dans les années 1970, justement au moment du lancement du nucléaire en France. Rien n’a changé depuis dans son principe, ce qui s’est passé après n’a fait que relever l’arbitraire des Etats-providence du nucléaire. Si aujourd’hui la plupart des experts en énergie, pro ou antinucléaires, ont réduit leur champ d’analyse et se contentent de parler du sujet en termes économiques de besoins en énergie à satisfaire, d’offre et de demande à équilibrer, de production et de consommation, il faut rappeler le caractère foncièrement destructeur des systèmes énergétiques quels qu’ils soient sur la structure sociale et l’environnement.

Pour cela donnons la parole à Ivan Illich :

« Aujourd’hui, il est devenu inévitable de parler d’une crise de l’énergie qui nous menace. Cet euphémisme cache une contradiction et consacre une illusion. Il masque la contradiction inhérente au fait de vouloir atteindre à la fois un état social fondé sur l’équité et un niveau toujours plus élevé de croissance industrielle. Il consacre l’illusion que la machine peut absolument remplacer l’homme. Pour élucider cette contradiction et démasquer cette illusion, il faut reconsidérer la réalité que dissimulent les lamentations sur la crise: en fait, l’utilisation de hauts quanta d’énergie a des effets aussi destructeurs pour la structure sociale que pour le milieu physique. Un tel emploi de l’énergie viole la société et détruit la nature. » (…)

« Les politiques de l’énergie qui seront appliquées dans les dix prochaines années décideront de la marge de liberté dont jouira une société en l’an 2000. Une politique de basse consommation d’énergie permet une grande variété de modes de vie et de cultures. La technique moderne peut être économe en matière d’énergie, elle laisse la porte ouverte à différentes options politiques. Si, au contraire, une société se prononce pour une forte consommation d’énergie, alors elle sera obligatoirement dominée dans sa structure par la technocratie et, sous l’étiquette capitaliste ou socialiste, cela deviendra pareillement intolérable (3). » Energie et Equité Ivan Illich 1973.

L’énergie n’est pas seulement un besoin à satisfaire, elle est aussi un redoutable instrument de hiérarchisation sociale, de domination politique, de prédation sur le milieu et son monopole conditionne l’entreprise militaro-industrielle. Essence indispensable aux gigantesques géo-ingénieries d’arraisonnement des milieux, elle organise l’espace de vie et d’exploitation des individus. Le dérèglement climatique, la déforestation massive et l’effondrement de la biodiversité constatés aujourd’hui nous confirment les craintes exprimées par Ivan Illich dans son opuscule de 1973…

En cette décennie décisive de 1970, la classe dirigeante de la République française ne laissa pas la possibilité à la société de se prononcer sur la question énergétique, elle lança son programme nucléaire au pas de charge et elle l’imposa par la force brutale des violences policières comme à Creys-Malville en 1977.

Les niveaux de consommations d’énergie pour les divers usages possibles atteignirent des sommets. Et, comme prévue, à l’échéance de l’An 2000, la pollution des milieux par les divers usages de l’énergie -aux plastiques, aux particules fines, aux pesticides-, la dégradation spectaculaire de l’environnement, la multiplication des cancers, la déforestation massive, l’effondrement de la biodiversité et le réchauffement climatique commencèrent à inquiéter les savants qui la veille encore, s’activaient allégrement dans tous les secteurs industriels producteurs et consommateurs d’énergie et donc destructeurs de l’environnement selon le second principe de la thermodynamique. Là encore, à la même époque, le problème était signalé par le mathématicien et économiste Nicholas Georgescu-Roegen dans son livre majeur, « The Entropy Law and the Economic Process », publié en 1971, juste avant que l’Etat lance son offensive atomique en France. Sa traduction française « La décroissance Entropie – Écologie et Économie (4)» arrive en 1995 au moment où EDF raccorde ses dix derniers réacteurs (de trop) au réseau et surtout dans le chaos environnemental que plus personne n’ignore aujourd’hui puisqu’il est désormais un nouveau secteur de recherche scientifique.

Ainsi, dans une analyse globale face à l’urgence environnementale, la sortie du nucléaire en France ne peut pas être seulement une affaire de « transition énergétique », car les usages de l’énergie sont aussi destructeurs de la nature que ses divers procédés de production.

Dans la situation actuelle de blocus militaro-industriel français et d’union sacrée des trois corps de l’Etat pour la survivance funeste de la mini-Superpuissance française, le pessimisme s’impose. Pour l’exception culturelle française du nucléaire, il pourrait s’exprimer en paraphrasant la formule énoncée au sujet du capitalisme : « il est plus facile d’imaginer la fin du monde que la fin du nucléaire tricolore ». Mais, on le sait, le mensonge, la force brutale, et l’usage massif des énergies, furent-il fondée sur la science ou à son service ne peuvent pas maintenir éternellement les Empires.

Dès le début du programme électronucléaire français, les observateurs ne manquèrent pas d’alerter sur les risques de démesure et l’impasse inévitable de cette entreprise.

En 1977, Louis Puiseux avait compris que la volonté de toute-puissance avec l’énergie nucléaire monopolisée par une élite polytechnique serait fatalement frappée d’une limite infranchissable pour aboutir tôt ou tard à « La Babel nucléaire (5) ». Le curriculum de cet économiste, passé par EDF et devenu directeur d’étude à HESS ne le prédisposait pas à dénoncer la démesure mortifère de l’entreprise nucléaire et son effondrement inévitable. Mais, de ses postes d’observation privilégiés, il avait fait l’effort d’acquérir le minimum  de culture critique pour découvrir le jusqu’auboutisme de la civilisation industrielle, sans cesse attisé aux sciences et techniques, et prédire très vite l’inévitable « Crépuscule des atomes (6) ».

Malgré une volonté de toute-puissance atomique toujours intacte au sein des hautes-sphères militaro-industrielles, la décadence nucléaire mondiale commence bien en 1986 avec la catastrophe de Tchernobyl. Désormais, avec la déliquescence largement constatée de cette industrie qui n’a pas tenu ses promesses, émergent et croissent les menaces radioactives et catastrophiques.

Notes

 

 (1) Revue Silence, n° 410, mars 2013, « L’agonie du nucléaire »

(2) Pasquinet et Pierre Lucot : « Nucléaire arrêt immédiat – Pourquoi, comment ? Le scénario qui refuse la catastrophe », Ed. Golias 2012

(3) Ivan Illich : « Energie et Equité » Ed. Seuil 1973

(4) Nicholas Georgescu-Roegen, « The Entropy Law and the Economic Process », publié en 1971. Traduction française : « La décroissance : Entropie, Écologie,Économie » Présentation et traduction de Jacques Grinevald et Ivo Rens Paris  2e  édition, Sang de la Terre 1995

http://classiques.uqac.ca/contemporains/georgescu_roegen_nicolas/decroissance/la_decroissance.pdf

(5) Louis Puiseux La Babel nucléaire Ed. Galilée 1977

(6) Louis Puiseux Crépuscule des atomes Ed. Hachette 1986

La suite … demain !