Fukushima, le 11 mars 2011

Menace nucléaire sur l’Europe, le rayonnement de la France, dix ans après Fukushima

Un livre de Jean-Marc Sérékian

Chapitre 1 : L’instant d’avant

 La Noblesse d’Etat aux origines de l’affaire UraMin – Fatale affaire Areva-UraMin – Epilogue sur l’affaire UraMin-Areva – Le Big Bang Atomique, père de l’Apartheid -La braderie des cafetières – En remontant le temps, la toute-puissance et l’aveuglement

 

Extraits

Au terme d’une longue décennie d’incertitude, une décision politique pour le moins singulière réanime la vieille exception culturelle française du nucléaire. L’événement de Fukushima et la chute d’Areva semblent s’effacer à jamais dans le passé… Ici, dans les hautes sphères l’avenir est radieux, EDF vit au pays des merveilles et se sent prête pour un nouveau départ. En automne 2019 une « feuille de route » lui est parvenue pour entreprendre  une étude en vue de la mise en chantier de six réacteurs EPR. L’humble requérant, auteur de la lettre de mission en faveur de la renaissance rapide de la puissance atomique tricolore, n’était autre que lui-même ou son double : l’Etat-providence du Nucléaire de France. De toute évidence en ce domaine hautement stratégique, le savoir-faire scientifique et technique est unique, il ne peut pas avoir changé dans ses grands principes et, suivant sa logique, il peut se passer une nouvelle fois de tout débat démocratique. Pour la population une nouvelle fois mise devant le fait accompli et pour la viabilité du territoire toujours aussi mal traité, sans oublier les opposants au nucléaire, cette perspective radieuse offerte à EDF relève plutôt d’un retour vers « Le meilleur des Mondes ». On ignore si la fée électricité sera un jour réellement plus prolifique et généreuse qu’au siècle passé… Mais, dans la nouvelle ambiance d’intelligence artificielle généralisée à tous les aspects de la vie, ne faut-il pas craindre que l’abondance énergétique ne nous entraine dans l’univers d’Orwell, comme le suggèrent les auteurs de « L’Homme nu » ? « Le pire est désormais certain (1) ! » Ainsi, au-dessus de nos têtes, dans la perspective vertigineuse de toute-puissance par la « dictature  invisible du numérique », l’Etat-providence du Nucléaire de France a tranché pour la relance du nucléaire. L’expérience des catastrophes atomiques accumulée depuis Tchernobyl s’est à jamais perdue dans le passé… Mais si les têtes savantes au sommet de l’Etat préparent déjà l’avenir radieux d’un univers technique de connaissance et de surveillance totale pour 2030, il nous faut revenir sur ce qu’a été réellement le nucléaire tricolore durant les deux premières décennies de ce siècle : le fiasco d’Areva.

La Noblesse d’Etat aux origines de l’affaire UraMin

A contre-courant du mouvement de reflux général en Europe occidentale, l’aventure nucléaire s’éternise dangereusement avec une nouvelle offensive à outrance en France. Elle vient de franchir le demi-siècle ou même le siècle si l’on intègre l’ère pionnière des illustres figures de la recherche sur la radioactivité naturelle à l’origine de la science dure et de l’entreprise industrielle pour la maîtrise militaire de la radioactivité artificielle. Dans quel registre pourra-t-on écrire cette histoire à la fois scientifique, industrielle et militaire ? Si, à l’origine, le choix était grand ouvert, il s’est progressivement refermé avec l’usure du temps. Pour la belle science c’est déjà passé, on connaît tous les héros morts et enterrés de l’aventure depuis Marie Curie… Reste aujourd’hui la dimension militaire, l’éternel retour de la volonté de puissance de l’Etat moderne servilement servi par la science. Déjà, le spectacle affligeant de la friche industrielle nucléaire révélée dans son état de décrépitude avancée au cours de la décennie qui suivit Fukushima et l’amoncèlement désormais incontrôlable des déchets radioactifs signalent l’aveuglement persistant. Ne faut-il pas craindre que dans sa fuite en avant renouvelée, la France s’aligne de plus en plus dangereusement dans la suite de l’empire soviétique tel qu’il est apparu après son effondrement ? Il ne manque que l’évènement catastrophique final sur le territoire national pour compléter le tableau de fin d’empire. Pour cela, la relance de l’aventure atomique se charge d’en faire croître l’occurrence. Dans le chantier interminable des décombres d’une centrale avec un ou plusieurs réacteurs en fusion, la « souveraineté énergétique nationale » sans cesse claironnée durant un demi-siècle s’éclairera de manière définitive dans l’histoire comme une vaste imposture industrielle. A ce moment-là, l’Etat profond mis à nu se révélera sur la scène politique par le despotisme de sa  logique militaro-industrielle. L’aveuglement dans la volonté de puissance fut sans cesse servi par l’excellence d’une science innovante mais aussi par la censure permanente  de l’expérience.

De longue date, depuis les conquêtes coloniales, on sait que l’aristocratie militaire déteste l’histoire et s’en protège par le « Secret défense ». L’élite polytechnique, infailliblement guidée par les solides certitudes scientifiques consubstantielles de son aventure atomique, semble vouloir cultiver la même amnésie sélective des faits et leçons du passé. Toutes deux et ceux qui les servent dans ce domaine de l’oubli préfèrent les récits épiques ou hagiographiques où il s’agit d’honorer la « Noblesse d’Etat » pour ses « hauts faits de guerre » désormais scientifiques et militaro-industriels. Ainsi, la 5e République prolonge la vieille tradition de l’histoire coloniale avec les œuvres technologiques monumentales et identitaires ; elle aussi  perpétue cette préférence dans le souci amnésique qui assure le respect des actes et œuvres de dévouement  à la Patrie. Pour l’immaculée conception de l’Histoire de France, « le Secret-défense », veille en toutes circonstances à la bonne écriture du Grand Roman national. Bien gardé, il surveille le respect de la temporalité militaire à imposer aux écrits. Le long différé requis doit être compatible avec les honneurs funéraires de la République dus aux héros morts de vieillesse au terme d’une longue et paisible retraite militaire. Ainsi les militaires disposent de ce privilège de ne jamais répondre de leurs actes durant leur carrière… Et l’on peut constater que c’est pire avec le nucléaire couvert et auréolé par la caution scientifique. Pour ne rien arranger et rendre catastrophique l’issue finale, dans la sphère nucléaire, l’aristocratie militaire partage ses privilèges avec l’élite scientifique de la République, la « Noblesse d’Etat » bâtisseuse de l’Empire atomique tricolore. Ainsi, dans ces hautes sphères personne n’est responsable… Personne n’a été inquiété  pour les conséquences humaines et environnementales des essais nucléaires français dans le Pacifique, question de privilège d’irresponsabilité militaire étendue à l’élite scientifique. De la même façon et en continuité de ce statut d’immunité, personne ne sera responsable ou mis en cause en cas de catastrophe dans une centrale. L’évènement regrettable sera la faute à « pas de chance » attribué aux circonstances, à la nature comme à Fukushima ou bientôt au dérèglement climatique…

La fatalité mortifère de cette extension de l’irresponsabilité militaire est l’un des produits de la montée en puissance de la guerre moderne érigée par la science en secteur majeur de recherche. Au cours du 20e siècle, on peut faire le constat que le centre névralgique de la guerre a quitté le champ de bataille pour effectuer deux déplacements stratégiques : d’abord il s’est concentré dans la grande industrie militaire avec le paroxysme de Première Guerre mondiale, ensuite, avec la Seconde Guerre mondiale, il s’est élevé et définitivement installé dans l’univers de la recherche scientifique. Dans le second paroxysme militaire, la recherche nucléaire a représenté  un domaine d’excellence unique à l’origine d’une fusion prolifique et durable pour le pire entre l’aristocratie militaire et l’élite scientifique. Depuis, la guerre, dans tous ses aspects, est devenue un secteur de recherche à plein temps, vital pour la Recherche. Avec une telle singularité circulaire acquise au cours de la mise au point de la bombe atomique, l’union d’innovation entre l’industrie et la recherche pour la guerre devient perpétuelle, et s’inscrit dans un cercle vicieux puisque, du strict point de vue technique, il va de découverte en découverte, de perfectionnement en perfectionnement, d’innovation en innovation et donc de  victoire en victoire… Cependant, l’immensité inédite du potentiel mortifère de l’industrie atomique, immédiatement identifié avec Hiroshima, a surpassé les exigences secrètes des cercles officiels. Désormais, l’écriture critique de l’Histoire atomique est celle d’un crime et elle s’opère en temps réel.

Loin de toute guerre déclarée, dans l’ésotérisme de la science atomique, la fatale faillite d’Areva est illustrative de la transmission héréditaire d’une la tradition séculaire d’irresponsabilité de l’aristocratie militaire vers l’élite polytechnique. En surface elle coûta cher au contribuable français, quelques milliards, mais l’aspect financier ne doit pas censurer l’aspect anthropologique : l’aveuglement dans la volonté de toute-puissance servie par la science. Dans les détails, en effet, la faillite fut la suite logique de nombreuses tractations et opérations financières occultes et crapuleuses dont la France détient le secret de longue date dans son pré carré en Françafrique élargie à l’Afrique australe. L’affaire UraMin ne fut que la partie émergée la plus spectaculaire d’un vaste réseau d’influence et de corruption dans les négociations visant à assurer la renaissance de l’atome tricolore. Pour en comprendre sa fatalité, il faut rappeler que dans la tradition républicaine et polytechnicienne le parcours crapuleux d’Areva n’est pas une première. Le panache tricolore à l’international et la « souveraineté énergétique nationale » claironnée par Areva font suite à celui encore plus rocambolesque et criminel d’Elf. Pour ces deux grandes entreprises géopolitiques bien françaises impliquant au premier chef l’élite polytechnique avec les autres officines d’influence occulte de l’Etat, la justice précautionneuse a su ne découvrir au final que des irresponsables non coupables. Dans son long parcours de justice avec l’affaire UraMin, Madame Anne Lauvergeon, polytechnicienne patronne d’Areva, n’a jamais franchie le statut de « témoin assisté » « présumé innocent » et l’on peut sans risque parier qu’elle ne sera pas plus inquiétée. Pourtant on sait qu’en matière de sécurité de la filière électronucléaire, la justice a toujours su se montrer énergique, imaginative et même expéditive pour étouffer la vérité soulevée par les opposants au nucléaire. Il suffit de pas grand-chose pour tomber sous le coup de la loi, un mot, une info, une « vérité qui dérange » et réussir à se faire entendre. A ce moment-là, « Le Secret défense » se met en branle avec violence et immédiatement la justice se met à la botte de l’exécutif. L’Histoire brève d’Areva est  à la fois symptomatique et prémonitoire de la faillite finale de la filière nucléaire française. Il est intéressant de la rappeler dans ses grandes lignes économiques et géopolitiques.

 

Fatale affaire Areva-UraMin

A l’origine dans les années 2000, Areva doit incarner la renaissance de l’atome dans l’ex-Monde libre puisque dans l’ex-Bloc de l’Est converti au capitalisme le nucléaire perpétue paisiblement à son rythme ses activités de routine. La Russie construit et vend des réacteurs, et la Chine totalise la presque majorité des chantiers en ce début de nouveau siècle.

Pour sa mission historique Areva, issue en 2001 de la fusion de Framatome et de la Cogema, dispose de gros moyens financiers : on peut dire que le trésor public français roule à tombeau ouvert pour Areva avec l’Etat, son actionnaire majoritaire, en voiture-balai. De manière confidentielle, deux axes d’action dont l’efficacité a largement été démontrée dans la tradition républicaine française doivent être développés : la désinformation et la corruption. Les deux vont de front même si sur la scène médiatique ils apparurent en décalé : années 2000, le Capitole, années 2010, la Roche Tarpéienne. La renaissance mondiale de l’atome fut à ce prix-là, mais on ne le découvrira que plus tard, quasiment peu de temps avant la faillite d’Areva.

Dans les hautes sphères où tout le monde se fait des politesses et des renvois d’ascenseurs le vieux routier du pouvoir DSK donne le coup de pouce nécessaire pour propulser à la tête du directoire d’Areva l’une de ses petites copines : Anne Lauvergeon. La presse joua le jeu et accepta avec les honneurs  la pimpante polytechnicienne qui, avec cette propulsion, devait faire ses premiers pas dans les hautes sphères du pouvoir politique et industriel français. Sur la scène médiatique les premières années furent celles de l’état de grâce pour Mme Anne Lauvergeon ; la nouvelle patronne du pressenti futur « numéro un du nucléaire mondial » fut pour ainsi dire sanctifiée par une presse lourdement dithyrambique.

La première campagne de désinformation visa un changement radical de l’image du nucléaire, exécrable dans l’opinion publique française depuis la bataille épique du Professeur Pierre Pellerin contre le nuage de Tchernobyl. La géo-ingénierie prométhéenne de l’illustre savant du Service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI), qui mobilisa l’anticyclone des Açores pour sauver le territoire national du péril radioactif soviétique n’avait pas réussi à convaincre beaucoup de monde en France. Les années 2000 commençaient sous de mauvais augures avec la mise en examen du Pr Pierre Pellerin… L’image virginale de l’atome tricolore, passablement entachée par les autorités censées assurer la radioprotection, devait être reprise à zéro…

Ainsi, le travail de communication pour la première fille de l’église atomique s’annonçait difficile : rétablir au plus vite la foi en l’immaculée conception de l’atome. Pour cela, les communicants se concentrèrent sur la production de deux images associées et fusionnées : celle d’Anne et celle de l’Atome. Dans les magazines Madame Lauvergeon devient l’héroïne d’une success-story sous le nom d’« Atomic Anne », « la femme la puissante du monde ».

Avant que tout ne sombre dans le sordide de l’affaire UraMin en 2011, il est instructif de constater que l’offensive médiatique pour accréditer la résurrection de l’Atome s’est concentrée sur la « transparence » : « nous n’avons rien à cacher », « nous » c’est-à-dire Areva. Au cours des années 2000, les millions d’euros ruisselèrent pour les pages et spots publicitaires et les visites téléguidées dans les installations nucléaires françaises encore présentables… On ignore si le public français visé par l’effort de communication d’Areva fut massivement convaincu par la bonne nouvelle nucléaire officielle, mais la suite et la fin de l’histoire avec le scandale de l’affaire Areva-UraMin confirmèrent encore une fois que la vérité se situe souvent à l’exact opposé du message diffusé et ceci d’autant plus que les sommes dépensées sont énormes.

La « transparence » ostensiblement affichée n’était qu’un leurre pour cacher la sombre vérité de la vieille tradition des méthodes crapuleuses mises au point en Françafrique par l’aristocratie politico-polytechnique française depuis le temps de Pierre Guillaumat (1909-1991). Ce personnage de l’ombre, remplaçant de Joliot-Curie au CEA, figure polytechnique aux multiples casquettes fut de tous les mauvais coups en tant qu’homme à tout faire du général de Gaulle : dans le pétrole, l’atome, la guerre, le néocolonialisme et l’affairisme emblématique de la 5e République. De Pierre Guillaumat qui s’illustra en fin de carrière dans la sordide affaire des « avions renifleurs » (de pétrole) à Anne Lauvergeon avec le crash d’Areva, il y a de toute évidence une continuité dans la tradition polytechnique française.

Pendant que les artistes, graphistes et autres designers mobilisaient le meilleur de leurs talents en France pour rendre visible en image et en animation la « transparence » de l’atome tricolore et célébrer sa renaissance, le dispositif financier complexe et très opaque de la future affaire Areva-UraMin se mettait en place. Avec un grand nombre d’intermédiaires et  des sociétés écrans dans les paradis fiscaux, sans nul doute le souci de la totale opacité était visé.

Dans cette transaction transnationale de début du siècle, tout paraît énorme et invraisemblable. Contrairement à la loi de la jungle, ici c’est la proie qui se met à courir pour se précipiter dans la gueule de son prédateur. Contrevenant aux coutumes du commerce, Areva, l’acheteur, connaissant pertinemment la valeur médiocre de la marchandise décide de surenchérir au lieu de négocier le prix à la baisse. Telle fut dans ses grandes lignes l’affaire UraMin-Areva. Ainsi, en revenant au milieu des années 2000, une Junior minière UraMin décidait de composer un lot de trois mines d’uranium sans valeur et inexploitables situées dans trois pays d’Afrique : la Namibie, l’Afrique du sud et la République Centrafricaine. En langage boursier, on parle de « portefeuille d’actifs miniers ». En décembre 2006 UraMin est coté en bourse au Toronto Stock Exchange (TSX)… Le détail de l’affaire de l’achat d’UraMin en 2007 jusqu’à la faillite d’Areva en 2017 représente 450 pages du livre de Vincent Crouzet : « Une affaire atomique UraMin-Areva, l’hallucinante saga d’un scandale d’Etat (2) ». Bref, dans l’acquisition au prix fort, 2,49 milliards de dollars, du lot de terrains hétéroclites sans valeur minière, il est rapidement devenu évident qu’il s’agissait de dégager suffisamment de cash pour remplir de grosses valises de billets confiées à des intermédiaires afin d’amadouer en Afrique du Sud des décideurs politiques pour réaliser le rêve d’Areva : décrocher au plus tôt le contrat du siècle.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, dans la Nation arc-en-ciel ravagée à l’époque par le Sida, il semble que l’élite politique sud-africaine, Thabo Mbeki en tête, ait eu le projet pharaonique de faire construire douze réacteurs nucléaires. Pour Areva, tous les coups étaient permis pour s’assurer l’appel d’offre pour douze EPR. D’après les éléments d’enquête rapportés par Vincent Crouzet, il semble que l’argent de la corruption soit bien arrivé à destination. Peu importe comment l’affaire s’est ébruitée, laissons le soin à l’auteur de nous raconter sa version haute en couleur de l’accueil des valises de billets en Afrique du Sud : « A l’automne 2007, quelques mois après l’affaire du siècle Areva-UraMin », « Cinq cents millions de dollars, Tam-Tam sur le Continent [africain] », « Jackpot, le patron a touché le gros magot. En Afrique la corruption n’est pas taboue, c’est un signe extérieur du pouvoir (…), une montagne de fric. Il y a ceux qui ont croqué au passage -toujours les mêmes- et les autres (…) qui n’en ont pas vu la couleur. De la vantardise des premiers et de l’amertume des seconds se propage l’information selon laquelle le président Sud-africain a bien profité de l’opération UraMin. Et que, hasard toujours, Areva participera dans quelques semaines à l’appel d’offre du prodigieux programme nucléaire, au minimum douze tranches, au minimum entre 50 et 80 milliards de dollars la commande publique. » Bref, la folie des grandeurs, en France et en Afrique, puis plus rien. Thabo Mbeki tombe en disgrâce et passe à la trappe. Sans contrat du siècle, pour la France, reste l’affaire UraMin-Areva. Dans les milieux d’affaires transnationaux, quels sont tous les autres bénéficiaires ?

 

Epilogue sur l’affaire UraMin-Areva

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Pour lire le chapitre complet :

Menace nucléaire sur l’Europe episode 3_chap1

 

La suite … demain !