Je suis démasqué

Et je le serai sûrement longtemps !

Deux personnes ont trouvé que je n’étais pas bien habillé !

Cela se passe à Lille, place de la République ; le dimanche 28 mars, dans l’après midi ; à l’occasion du rassemblement sur le climat.
Il y avait beaucoup de monde : environ 1000.
Une personne m’a interpelé parce que je n’avais pas de masque ! Je lui ai répondu que je n’en mettais pas. Discussion close avec cette personne.

Peu de temps après, une autre personne me fait la même remarque. Je lui réponds pareillement. Elle insiste en disant qu’il fallait que je me mette à l’écart du rassemblement. Elle insiste pour vouloir me donner un masque et aussi du gel. Je lui réponds que je n’en veux pas et que je ne pensais pas être dans la même situation que les lépreux. Je n’ai pas pensé à lui dire que, puisqu’elle se sentait dérangée, c’était à elle de s’éloigner de moi et de construire des murs pour que je ne la pollue pas ou plus.

Cette personne m’aurait assassiné –ou au moins traité de fou, d’inconscient …- si elle avait su que je portais une attestation de déplacement rédigée ainsi :

« En vertu des pouvoirs qui me sont conférés, je m’autorise à sortir de chez moi pour faire ce que je dois et/ou veux faire … »

A huit jours d’intervalle, deux situations différentes : le 20 mars, lors du rassemblement contre la loi sécurité globale, aucune réflexion sur le problème du masque. Il y avait même   beaucoup de personnes qui n’en avaient pas. Nous étions moins nombreux mais il y avait de l’animation.
Le 28 mars, tous les intervenants étaient masqués. Pratiquement tout le monde était masqué (je pense même à 99 ,9 %). Deux personnes interpellent le « sans masque ».

Bien sûr, la réponse simple est de dire : 2 personnes sur 1000, ce n’est pas beaucoup. Mais c’est la méthode et surtout la signification qui interpelle.

J’ai également en souvenir un rassemblement à Arras début septembre -également à propos du climat. Nous étions une quarantaine devant la gare –donc des militants. Il y avait de l’animation. Je n’avais pas de masque ni de visière –acte manqué, ce jour-là ! J’ai pratiquement été montré du doigt, voire dénoncé au micro ;  et il fallait que cette situation bizarre ne se voie pas sur la photo !

Le message qui m’a rassuré provient d’un ami belge ; il fait écho à un rassemblement qui a eu lieu le 28 mars en Belgique. Il dit ceci :

« Environ 7000 personnes — toutes irresponsables, assassins, égoïstes, fascistes et complotistes — se sont rassemblées contre les mesures politico-sanitaires dans le parc de La Boverie, à Liège. Visages sans muselière dans des scènes de liesse à aucun moment perturbées par la police. A refaire, tant que ce sera nécessaire. Précision : j’y étais.  

https://www.facebook.com/watch/?v=291700025938572

Courage, fraternité et liberté ! »

Il faut préciser que, lors de ce rassemblement à Liège, l’écrasante majorité des participants étaient sans masque.

Que penser ? Que dire ? Que faire ?

Hervé Krief a déjà beaucoup dit sur le sujet (voir sur ce site l’article en date du 19 mars).

Quelques éléments de réflexion supplémentaires.

Ce qui est le plus choquant est l’intolérance. Ces deux personnes n’essaient pas de savoir pourquoi je n’ai pas de masque. La deuxième personne va plus loin : elle exclut ; elle pourrait aller jusqu’à exiger des sanctions car, dans notre société, il est important d’accepter cette règle qui dit que, à l’heure actuelle, le port du masque est obligatoire –c’est comme cela que l’on vaincra ce sacré virus ; c’est assez écrit partout dans Lille ; c’est aussi précisé par de nombreuses instances, même dans les campagnes, même en plein air …

On est dans une situation –cette covidiotie, comme le dit mon ami belge- telle qu’on ne réfléchit plus. On n’en a pas besoin puisque notre dirigeant suprême réfléchit à notre place -dirigeant qui est notre Big Brother français : on est dans l’attente de la parole hebdomadaire de notre naboléon ou de lavoixdesonmaitre. Cela va tellement bien pour les grands médias qui n’ont plus beaucoup à chercher pour avoir des sujets à mettre dans leur rubrique politique.

Donc c‘est une obligation. Il n’y a donc pas lieu d’en discuter. On ne cherche même pas à montrer l’incohérence du discours : le grand timonier disait, en avril 2020, que les masques ne servent à rien ; maintenant, il dit le contraire, sans donner les explications de ce changement de cap. D’ailleurs, on ne le lui a pas demandé !

Il faut mettre le masque : il faut surtout obéir car non seulement le grand chef le dit, mais maintenant de nombreux experts le profèrent. Donc il faut obtempérer.

Le plus grave dans l’histoire est qu’on ne cherche pas à comprendre les raisons qui poussent un certain nombre de personnes à rejeter le masque : on ne pense plus, on est sûr d’avoir raison, donc on veut imposer son point de vue.

Ce qui est inquiétant est justement cette pensée unique qui s’instaure … même chez des militants.
Une autre situation étonnante : au début du 21ème siècle, certains se sont battus pour faire enlever le voile intégral ou le voile porté par des femmes qui ne voulaient pas se plier au modèle occidental. Près de vingt ans après, la société française s’est mise au voile –pardon … au masque ; les démasqués ont l’ordre de se plier à ce qui a été décidé en haut lieu et adopté par une grande majorité ! BIZARRE !

Il faut tout de même noter que, ces jours-ci, les sénateurs interdisent les sorties scolaires aux mères voilées accompagnatrices !

Ces situations paraissent incohérentes mais elles ont une signification politique.

Tout cela pour dire qu’il faut s’interroger sur le type de combat à mener. On aurait tendance à se bloquer sur un épiphénomène -pas si marginal que cela, bien entendu-, mais tellement significatif. Et on en oublierait l’essentiel :

  • il faut obéir à un ordre asséné d’en haut ; c’est tellement bien martelé –quitte à passer par la contrainte- que cela doit aboutir à un consensus national : pas de voile pour les voilées mais des masques obligatoires pour lutter contre ce coronavirus . Il est important de  « stigmatiser, diaboliser, exclure tout ce qui n’est pas français comme il faut » ; cela ressemble assez à ce qui s’est passé en 2015 avec l’opération « on est tous Charlie ». Orwell n’est pas loin.
  • Pendant qu’on essaie de ramener au bercail les « brebis égarées » (composées de complotistes, d’islamo-gauchistes …), le système capitaliste accélère la mise en place du monde d’après : la numérisation –c’est-à-dire la machination et la virtualisation.

 

Pièces et main d’œuvre a très bien résumé ce deuxième élément de la façon suivante :

  • Bond en avant du commerce électronique et des livraisons à domicile
  • Adoption du télétravail
  • Invasion du télé-enseignement
  • Ruée sur les loisirs en ligne
  • Décollage de la télémédecine
  • Invasion de la monnaie virtuelle

Il faut comprendre que, comme en 2008, le système capitaliste profite d’un évènement extra ordinaire –voire catastrophique pour la majorité des habitants de cette terre, surtout quand on voit la politique sanitaire mise en place en ce moment ; c’est l’occasion qui fait le larron pour aller encore plus vite dans la construction de cette société basée sur le règne des robots qui remplaceront l’homme. Les humains qui ne suivront pas seront les chimpanzés du futur ; c’est ce qu’explique récemment, de façon très détaillée, le transhumaniste Laurent Alexandre –quitte à ne pas écouter son interlocuteur- lorsqu’il a eu le micro sur le site « qg.media ».

L’heure est grave : il ne faut pas se tromper de combat. Pour l’instant, il n’y a pas assez de désobéissance pour montrer que l’on veut un autre avenir pour l’humanité et le monde animal et végétal.

On est encore très légaliste ; ou découragé ; ou défaitiste … En tout cas, la Commune des Hauts-de-France n’est pas encore dans la tête de beaucoup de personnes.

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En complément à l’article précédent, voici ce qu’écrit Donatella Di Cesare dans son livre « un virus souverain »

A propos de la notion de distance

Les chroniques de la peste racontent l’effet de la contagion qui porte chacun à s’isoler le plus possible, dans la crainte d’ l’autre, en lequel il faut voir un propagateur potentiel, jusqu’à considérer par conséquent la distance comme le seul remède efficace, la seule espérance. Mais dans les démocraties immunitaires, qui en cela ne peuvent être comparées immédiatement avec le passé, la crainte d’être touché qui maintient toujours les distances est déjà une phobie de la contagion. « Il n’est rien que l’homme redoute davantage due le contact de l’inconnu ».

L’imposition de la distance par   la loi, cette police préventive des rapports, cet écran réglementé qui protège de ses proches comme des inconnus, ne sont que l’apogée d’un processus politique déjà en cours. L’abolition de l’autre est désormais décidée par décret –en l’échange de la sécurité et de l’immunité. Le corps de chaque citoyen est en réalité une forteresse qui doit être préservée des périls innombrables, des menaces impondérables. Circonspection et soupçon doivent caractériser les relations toujours nécessairement investies par des dispositifs capables de séparer, contenir, mettre en sûreté, préserver. La « distanciation sociale » est donc le sceau de la politique immunitaire.

D’une certaine manière, on peut dire amèrement que le cycle de la civilisation se conclut là où toute forme de contact physique est bannie par la loi comme source de contagion, risque de tache et de contamination.

Paraissant ainsi s’effacer de l’horizon civil et politique la communauté ouverte, spontanée, hospitalière –du rassemblement, du jeu, de la danse, de la fête.

A propos du coronavirus

Le coronavirus est une arme bactériologique secrète dont la Chine a perdu le contrôle. C’est une stratégie marketing des lobbys pharmaceutiques pour augmenter les ventes de médicaments. C’est une expérience voulue et financée par Bill Gates, une énorme machination pour breveter le vaccin, en tirer les bénéfices et dominer la planète. C’est un « grand mensonge » orchestré par les « puissants » pour cacher les effets mortels de la 5G, la technologie qui détruirait le système immunitaire.

Par son essence invisible, le coronavirus semble l’instrument idéal aux mains des forces occultes qui voudraient secrètement soustraire au peuple sa souveraineté.

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Épidémie de “complotistes“ et censure

L’obligation du port du masque est-elle légale, et à fortiori l’amende à 135 euros ou la prison si récidive ?

L’obligation du port du masque est-elle constitutionnelle ?

L’obligation du port du masque est-elle conforme à la Charte des Droits de l’Union Européenne ?

L’obligation du port du masque est-elle légitime ?

https://blogs.mediapart.fr/basicblog/blog/050820/covid19-ep

Cet article date d’ août 2020

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L’utilité du masque en extérieur n’est pas démontrée

Cette propagation accrue a forcé les autorités françaises à un recalibrage de la stratégie sanitaire. Dans son avis du 20 janvier 2021, le Haut Conseil de santé publique conseillait de porter la distanciation physique nécessaire de un à deux mètres, et préconisait le port des masques en tissu de catégorie 1 (normes Afnor) — soit les masques chirurgicaux à usage unique plutôt que des masques en tissus.

Quid de l’utilité des masques au grand air ? Si le port du masque est devenu un geste quotidien, son utilité en extérieur n’est pas démontrée, faute d’étude approfondie. Pragmatiques, l’Inserm, le Haut Conseil de la santé publique et l’OMS recommandent son usage dans les milieux ouverts très fréquentés, où la distanciation physique est difficile à mettre en œuvre. Si cette distanciation est possible, le port du masque relève d’un principe de précaution, comme l’observait l’Inserm en août : « Dans les lieux [extérieurs] moins fréquentés, le masque a dans certains cas plutôt été imposé ou recommandé au nom du principe de précaution. » Mais dans une étude sur l’utilité du port du masque, l’Institut national de santé publique du Québec observait que « selon l’OMS (2006), il n’existerait aucune donnée expérimentale ni épidémiologique quant à l’efficacité du port du masque dans la communauté pour prévenir les infections causées par le virus de l’influenza ou en atténuer leur gravité. »  

reporterre.net

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Le port du masque est illégal en France

Selon la loi de 2010, on ne doit pas masquer son visage, sauf condition de l’article 2, pour raison sanitaire. Or le masque est illégal en France depuis le 24 décembre dernier. La « crise » actuelle est juridique, institutionnelle et constitutionnelle.

 La réception à domicile démultipliée d’amendes sans procès verbal signé in situ forme un premier abus de pouvoir.

Tout témoin certifiant de bonne foi le contraire de la cause des amendes doit certifier son témoignage par courrier manuscrit (rien écrit à l’ordinateur) accompagné de la copie recto-verso de sa carte d’identité ou son passeport.

Par application de l’article 4 du Code Civil (les juges créent le droit du fait d’une décision de justice qui fait jurisprudence face à une loi incomplète, imprécise voire inexistante), depuis la décision du Tribunal Administratif de l’Ariège rendue et ordonnée le 24 décembre 2020 « pour le Peuple Français », rendant illégal l’obligation faite au citoyens de porter le masque, cette jurisprudence fait fonction de loi jusqu’à ce que le législateur légifère sur la question.

Elle est donc opposable partout sur le territoire de deux façons cumulables :

– pousser la contestation de toute amende jusqu’au Conseil d’État, qui appliquera la jurisprudence
ai- répliquer la plainte devant chaque tribunal administratif, en reprenant et adaptant le mémoire du dossier de l’Ariège (pièces à demander au dit tribunal, car du domaine public)

Par ailleurs, cet ordre devenant illégal, tout agent de l’État qui impose cet ordre, rentre lui-même dans l’illégalité, par infraction à la loi 83-634 du 13 juillet 1983, interdisant aux agents de l’État de répondre à un ordre illégal. Aussi, de tels agents doivent communiquer sur demande des citoyens leurs matricules professionnels, selon la loi du 13 décembre 2013, promulguée le 16 janvier 2014, ce afin de pouvoir les poursuivre en justice du fait de leur ordre illégal appliqué.

Ensuite, dans ses décrets des 2020-1262, 2020-1257, et 2020-1310, le premier ministre précise que les arrêtés préfectoraux doivent s’appliquer « lorsque les circonstances locales existent », autrement dit qu’il s’impose aux préfets d’apporter les éléments médicaux et scientifiques qui justifient qu’une infraction soit identifiée et sanctionnée – chose qui est techniquement impossible à l’instant T et uniquement plusieurs plus tard !

Enfin, si on applique de sa propre décision souveraine, d’être dans la désobéissance civile (respecter la loi uniquement), alors on peut oser dire qu’on ne reconnaît pas le gouvernement, mais uniquement les lois du Peuple, et donc que ce qu’il décrète ne s’applique pas à soi !

Procédure recommandée :

– ne pas signer le procès verbal lorsqu’on est convoqué en gendarmerie ou police pour le finaliser
– contester systématiquement l’amende avec les arguments de fond ici déclinés
– pour éviter toute majoration abusive, déposer le montant de l’amende à la caisse des dépôts et consignation en précisant bien les références de l’amende concernée
– avoir un ou deux témoins écrits
– tenir bon et pousser au plus haut dans les juridictions

N’oubliez jamais que c’est avant tout un jeu psychologique fondé sur la peur et l’ignorance.

Exemple : Le conseil d’État a récemment certifié que les 2/3 des 1,1 millions d’amendes du premier confinement étaient abusives envers les personnes n’ayant pas eu leur attestation de sortie.

 

Blog d’Hugues Debotte

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Un autre sujet … dans le même style

Le passeport vaccinal est-il légal ?

https://www.village-justice.com/articles/passeport-vaccinal-est-legal,37756.html