À propos de la crise démocratique que nous affrontons actuellement

Les annonces du chef de l’État du 12 juillet dernier confirment le risque de péril démocratique.

Elles ne laissent plus de place à d’autres combats que celui que nous devons mener avec tous les humains de ce pays et de ce monde pour la Liberté sous peine d’être rapidement réduits au silence sur tout le reste.

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 Le 12 juillet dernier, a été publié un communiqué de presse qui n’a pas été relayé par les « grands » média bien qu’il témoigne du péril démocratique qui sévit en ce moment.

Les annonces du chef de l’État de ce même jour confirment ce nuage (gris, brun ?) qui s’épaissit. Elles ne laissent plus de place à d’autres combats que celui que nous devons mener avec tous les humains de ce pays et de ce monde pour la Liberté sous peine d’être rapidement réduits au silence sur tout le reste.

S’inscrivant à la suite des différents billets parus précédemment abordant cette problématique gravissime et la prolongeant, nous relayons d’abord une proposition d’action associative nationale : le manifeste « La fin d’un temps ».

Ensuite, nous retransmettons le communiqué de presse inaperçu dans les médias à publicité. Ce texte de la plainte déposée contre un journaliste est rappel du « cœur de métier » d’informateur dont nous ne devrions jamais avoir besoin.

I/- Le manifeste « La fin d’un temps » :

« A la suite des déclarations du Chef de l’État lundi 12 juillet, il nous est apparu essentiel de lancer une action qui impliquerait toutes les associations et tous les collectifs, quels que soient leurs domaines d’activités.

Le projet de loi qui est sur le point d’être mis en place par l’État concerne chacun d’entre nous, citoyen ou militant, en raison de son atteinte profonde à nos libertés, à nos valeurs, à notre sens de la démocratie.

Or, en tant que collectifs ou associations, nous représentons des milliers de personnes dont nous pouvons porter la parole.

C’est pourquoi nous proposons à la signature des associations et collectifs le Manifeste « La fin d’un temps », que nous allons adresser aux médias et aux instances politiques du pays, maires, préfets, députés, sénateurs, dès lundi 19 juillet.

Leur réponse doit nous être adressée avant le 19 juillet à : admin@robindestoits.org

Association Nationale Robin des Toits »

Texte du manifeste :  « LA FIN D’UN TEMPS »

« Cette fois, c’est dit et acté : la France, qui depuis longtemps ne fait plus croire à personne qu’elle est le pays des Droits de l’homme et des Lumières, est officiellement entrée en dictature ce 12 juillet 2021.

Son chef d’État est parti en guerre contre notre démocratie, contre nos libertés, contre notre mode de vie, contre nos valeurs et nos habitudes culturelles.

Il use de prétextes sanitaires en s’appuyant sur une science dévoyée, bien éloignée de ses principes fondamentaux : indépendance, humilité, ouverture d’esprit et prudence face à des phénomènes nouveaux.

Instillant depuis des mois un climat anxiogène dans la population, multipliant mensonges, contradictions et incohérences, bénéficiant du soutien inconditionnel des médias grand public, il a constamment stigmatisé des boucs émissaires (les vieux, les jeunes, les enfants, les pauvres, les chômeurs, les retraités, les soignants), pour finalement dissocier vaccinés / non vaccinés qui n’auraient plus les mêmes droits.

Il impose ainsi ségrégation, discrimination, séparation entre les citoyens qu’il juge bons ou mauvais, ceux qui se plient à ses diktats, et ceux qui s’attachent à leur liberté.

Demain, chacun d’entre nous, coupable en puissance, pourra être désigné, quelle qu’en soit la raison.

Pourtant, respectueux de la hiérarchie et des principes républicains, les citoyens ont accepté toutes les contraintes imposées, laissant croire que tous les abus de pouvoir étaient permis.

Mais si nous continuons à baisser l’échine, chacun pourra bientôt évaluer le montant colossal de nos pertes démocratiques, aussi abyssal que le gouffre creusé dans une sécurité sociale qui ne sera plus qu’un souvenir.

On peut craindre en l’état que le pire soit à venir, que les nécessaires débats démocratiques s’effaceront devant la pensée unique, que nos activités associatives seront elles aussi muselées, surveillées, contrôlées, et que nous jouerons plus que jamais les idiots utiles.

Chacune de nos associations dispose encore d’un porte-voix. Nous pouvons encore – mais pour combien de temps ? – porter la voix de nos milliers d’adhérents auprès des médias et des autorités, maires, préfets, députés et sénateurs, pour dénoncer, pour dire NON, pour dire

STOP, pour dire haut et fort :

– nous refusons toute forme de chantage,

– nous refusons toute forme de ségrégation et discrimination,

– nous refusons le fichage et la surveillance généralisée,

– nous exigeons le retour de l’état de droit,

– nous exigeons le respect des libertés de chaque citoyen. »

II/- La plainte contre M. Emmanuel LECHYPRE

Elle illustre combien la dérive totalitaire est sciemment instillée pour formater les citoyens puis les assujettir. Elle montre aussi combien ce type de propos est maintenant banalisé et ne soulève plus de protestation générale.

«  La Ligue nationale pour la Liberté des Vaccinations (LNPLV) porte plainte auprès du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), contre Emmanuel LECHYPRE, journaliste, éditorialiste économique français officiant sur BFM TV, BFM Business, RMC et RMC Story.

Ce journaliste a tenu sur RMC Story des propos menaçants susceptibles de poursuites pénales : « On vous vaccinera de force, moi je vous ferai emmener par deux policiers au centre de vaccination. Faut aller les chercher avec les dents et avec les menottes s’il le faut […] Les non-vaccinés, ce sont des dangers publics, j’ai une démarche très claire : je fais tout pour en faire des parias de la société ! »

Ce journaliste porte atteinte à la dignité de la personne humaine à la liberté d’autrui, à l’ordre public en incitant publiquement à la haine, à la violence et à la discrimination d’un nouveau genre à l’égard des Français refusant de se voir injecter un médicament expérimental.

De tels propos doivent être sanctionnés rapidement. Ils sont le reflet d’un mode de pensée totalitaire et d’une régression de l’expression démocratique sans précédent depuis la Libération.

Nous rappelons le premier alinéa du préambule de la Constitution de 1946 : « Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d’asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. » Ainsi, nul ne peut être discriminé, maltraité ou exclu en fonction d’un quelconque statut sanitaire qui doit par ailleurs rester protégé par le secret médical.

Nous demandons à M. Lechypre et à tous les journalistes des grands médias :

  1. de respecter le Code de déontologie des Journalistes (Charte de Munich) : « Ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs » (point 9).
  2. de mener des investigations indispensables pour délivrer des informations objectives et claires. Nous avons besoin de débats véritablement contradictoires et non d’une diversité d’intervenants peu qualifiés qui ne font que masquer une consanguinité de la pensée, mortifère pour la santé des Français et la démocratie. Les Français sont las du matraquage et des discours culpabilisants. Beaucoup ont coupé le poste pour préserver leur santé mentale. Nous invitons les journalistes à sortir de la communication institutionnelle, du sensationnalisme et de l’alarmisme pour chercher à connaître la vérité des faits et informer de manière objective. » ( www.infovaccin.fr/ )

III/- En guise de conclusion

Citons simplement le fondateur de la revue philosophique française « Tiqqun» (Julien Coupat, dans un interview à l’Obs, 11 mai 2015) ; il appelait à se relever et refuser l’indignité :

« […] Nos infinies réserves de lâcheté veulent toujours croire que nous pourrions abandonner à quelque force autre que nous, à quelque leader le soin de nous sauver. Mais il n’y a plus rien. Nous allons devoir faire nos affaires nous-mêmes. Le vent se lève. Il faut tenter de vivre. »

Beharri-Belarra Peru ; sur son blog à Mediapart