Le chemin vers la liberté

La fracture provax/antivax : élémentaire mon cher Watson !

Que l’on pense que la restriction actuelle de nos libertés soit due à un méchant virus ou au machiavélisme des politiques au pouvoir, il n’en est que plus urgent d’ouvrir l’enquête sur une question cruciale : peut-on croire que les libertés publiques et mêmes privées – aller voir nos parents en Ehpads ou à l’hôpital, circuler librement, etc… puissent être réduites par souci sanitaire? Et si la réponse est positive, tant que le gouvernement prétend que nous sommes toujours en démocratie, la moindre des choses ne serait-elle pas de ne pas ostraciser les individus dont parole contredit celle des politiques avec des arguments frappés au coin du bon sens ? Le chemin vers la liberté pourrait-il être pavé de servitude volontaire ? La question déjà tranchée négativement par La Boétie en son Discours sur la servitude volontaire (1574) mérite d’être à nouveau posée si tant est que le temps n’est pas si lointain, comme l’illustre la photo de l’en-tête de cet article, où les Nazis prétendaient rééduquer un peuple-enfant en lui intimant l’obéissance sans faille qui le rendrait libre.

Les médias main stream qui ont dévalué/censuré depuis mars 2020 la parole des médecins et des citoyens qui questionnent la politique antiCovid du gouvernement, s’activent depuis des mois pour accréditer l’existence d’un débat paraît-il majeur : celui des anti- et des provax. A ma droite voici les provax, disciples de Pasteur, du Progrès et de la Science; à ma gauche, les antivax, disciples de l’obscurantisme, de la superstition, bref des péquenots indécrottables, complotistes et antisémites. Telle est la présentation simpliste que nous vend depuis des mois la vision officielle de l’actualité politique en France. Il vaut donc la peine d’aller se renseigner de plus près et surtout de se demander ce que recouvre exactement cette ligne de clivage qui ferait rire en d’autres temps mais qui a de quoi inquiéter grandement dans le contexte actuel.

Le premier constat qui s’impose est le fait que les manifestations qui se produisent semaine après semaine dans 220 villes de France mélangent des pro et des antivax qui, ni pour les uns ni pour les autres ne se reconnaissent dans la propagande binaire du gouvernement, propagande malheureusement relayée par des plumitifs brouillons ou étourdis qui se croient informés sans avoir pris la peine de venir au contact des manifestants. Que veulent ceux-ci ? Ils demandent précisément à retrouver leurs droits naturels, dont celui d’être seuls juges de ce qui est bon pour leur santé; la plupart ne se reconnaissent absolument pas dans le clivage anti-/provax car ils sont dûment vaccinés par les vaccins infantiles obligatoires et testés de manière sûre de sorte à avoir obtenu des autorisations de mise sur le marché depuis des dizaines d’années. Certains d’entre eux sont doublement vaccinés par les injections anti-Covid. Le débat, pour eux ne porte nullement sur les bienfaits de la vaccination préventive, comme l’a maintes fois rappelé l’un de leurs chefs de file, le docteur Christian Perronne. Il porte d’une part sur les injections d’ARNm que sont les pseudo-vaccins anti-Covid qui sont encore en phase expérimentale jusqu’en 2022,

2023, selon les marques. Il porte, d’autre part, sur le caractère discriminatoire du passe dit sanitaire et qu’eux disent « nazitaire », car il inaugure une citoyenneté de seconde zone, chose qu’on n’avait pas vue depuis la chute du régime de Vichy en France. Un tabou majeur vient donc d’être transgressé par le régime Macron et ceci, bien entendu, comme toujours en pareil cas, sous couvert des meilleures intentions du monde. Les manifestants, vaccinés et nonvaccinés ont vu et dénoncent. Ils n’entendent pas se laisser convaincre par ce prétexte des meilleures intentions sanitaires du gouvernement. C’est ce que le gouvernement et ses thuriféraires ne leur pardonnent pas. C’est là que l’insulte de « complotistes » bas du plafond prend sa source, en lieu et place d’un débat qui ne saurait avoir lieu sans démasquer le coup de force du pouvoir sur la population civile. Faisons ici une incise pour interroger la manière dont il convient de traiter de cette question des intentions du gouvernement.

 

La mise en quarantaine de la parole critique.

Il a déjà été beaucoup écrit sur le caractère contre-productif voire aberrant de la politique sanitaire suivie ces derniers mois par le gouvernement français. C’est la ligne d’analyse la plus couramment choisie, car elle permet de critiquer cette politique tout en ne risquant pas l’ostracisation sociale pour péché de complotisme, voire l’accusation de diffamation à l’égard des membres du gouvernement. Toutefois il faut reconnaître les problèmes que soulève cette option : elle exclut par principe  ne intention de mal faire du gouvernement alors que des textes directeurs existent tels que l’Agenda 2030 sur le site du Forum économique mondial, le manifeste du président du Forum économique mondial, Klaus Schwab assisté de Thierry

Malleret: Covid 19 : la grande réinitialisation; un projet du Sénat français – qui permettent de s’interroger sur le caractère bienveillant de l’intention qui préside aux actes du gouvernement.

Sans oublier les livres de Jacques Attali qui annonce depuis longtemps l’entrée de l’Occident dans un Nouvel Ordre mondial, ordre marchand de fer sans contrepouvoir. Ces textes accessibles au tout venant du public sont extrêmement préoccupants : ils argumentent massivement contre toutes nos libertés chèrement acquises au nom d’un prétendu renforcement de notre sécurité civile, sanitaire et écologique grâce à l’Intelligence artificielle et à un régime d’étroite surveillance de chaque individu à chaque instant de sa vie. Ils démontrent sans aucun doute possible que certains de ceux qui sont aux leviers du pouvoir désirent ardemment que la République et les droits naturels de l’Homme et du Citoyen soient remplacés par un régime totalitaire mondial, une dystopie de plus en plus impossible à percevoir comme telle par une humanité sous contrôle technologique absolu. Ensuite cette lecture « au bénéfice du doute » retarde tragiquement la prise de conscience de la société civile à l’égard de ce que prépare le gouvernement, la laissant sans défense et comme durablement sidérée par un conflit de loyauté dont la tension est extrême puisqu’il consiste à se demander sans fin ce qu’il faut croire d’un gouvernement qui prétend agir pour son bien sanitaire tout en détruisant l’économie, la solidarité et la convivialité – toutes les mesures d’obligation vaccinale concernent actuellement la vie sociale conviviale – restaurants, terrasses de cafés, piscines, TGV, trains inter-cités, cinémas et la santé avec la mise au ban des non-injectés de l’ accueil hospitalier – mais non les métros boulots dodos.

Sans comprendre le piège qui leur est tendu par le culot gouvernemental qu’ils dénient, certains s’imaginent défendre l’option progressiste du vaccin alors qu’ils sont en train d’aider le gouvernement à nous faire tous basculer dans le totalitarisme le plus dur de tous les temps puisque assisté technologiquement comme aucun totalitarisme du passé ne l’a jamais été. Ils ne comprennent pas qu’un jour eux qui ont versé dans l’angélisme seront à leur tour inquiétés car le gouvernement ne cherche pas des progressistes ou des croyants aveugles dans la science pasteurienne qui finiront par se réveiller mais des suiveurs à l’obéissance de cadavres; ne demande-t-il pas d’ores et déjà aux citoyens de faire mine de ne pas remarquer les mensonges auxquels il se livre depuis des mois sur l’inutilité puis l’obligation des masques, sur la vertu de confinements qui n’ont d’autres effets que de créer des foyers d’infection au sein d’habitations surpeuplées et aujourd’hui sur l’extorsion du consentement aux injections de protéines spike du virus déguisée en consentement libre et éclairé pour les naïfs? Un bon sujet d’un régime totalitaire n’est pas un progressiste rationaliste mais un individu conscient du fait que le régime lui demande de sacrifier sa conscience et qui y consent avec empressement en échange de certains avantages symboliques et matériels.

Le progressisme en panne

Déjà la simple création d’un statut de citoyens non vaccinés de seconde zone est un signe qui aurait dû provoquer la sortie des citoyens progressistes et lucides par millions dans les rues de France et de Navarre. Il faut du reste reconnaître que très nombreux sont les citoyens ayant reçu une, voire deux doses de ces injections de produits à ARNm, qui battent le pavé samedi après samedi aux côtés de ceux qui ne veulent pas s’y plier à cause du manque de recul, mais également de considérations de bon sens sur la flambée derechef de la pandémie dans les pays ayant injecté en masse comme Israël et l’Islande. Mais les intellectuels, les syndicats et les partis politiques dits progressistes ont abandonné le peuple. L’histoire devra un jour se pencher sur cette nouvelle étrange défaite au pays des Lumières… La majorité des injectés ne souhaite qu’une chose : la jouissance tranquille des terrasses, etc… quitte à fermer les yeux sur ce que tentent depuis des mois, de leur dire les injecto-sceptiques – ceux qui ont décidé que l’urgence en la matière était d’attendre, vu, comme les officiels le disent eux-mêmes, que ces injections ne protègent pas contre la contamination par les nouveaux variants et que, même injecté on reste contagieux pour les autres en cas de nouvelle contamination. Le retour à la vie normale, libre, égale pour tous et fraternelle est donc pour …jamais.

Ce qui est préoccupant dans cette situation, c’est l’assurance dogmatique, voire parfois fanatique dont se prévalent les vaccinolâtres, assurance qui balaie d’un revers de main la loi dite Kouchner du 4 mars 2002 – pour ne citer qu’elle – mais il est évident qu’elle est l’héritière en droite ligne du Code de Nuremberg (1947)- faisant du consentement libre et éclairé des citoyens à recevoir un traitement expérimental une ligne de fracture inviolable sauf à rebasculer dans le crime contre l’humanité. Mais soudain, et nonobstant la faillite des injections en matière de création d’une immunité collective, les vaccinolâtres prônent une sorte de mépris complet des principes et des lois toujours en vigueur, comme si aucun doute n’était plus permis et comme si l’efficacité devait l’emporter sur la liberté individuelle. Mais quelle efficacité quand, selon les chiffres israéliens officiels, la fin des libertés n’obtient même pas l’immunité escomptée ?

D’autre part, quand on regarde la situation sanitaire satisfaisante des pays comme la Suède et l’Estonie dans lesquels les libertés individuelles ont toujours, au moins  temporairement, voix au chapitre on se dit que la passion vaccinolâtre n’est … que de la passion et rien de plus. Et qu’elle ne doit pas être prise au sérieux sauf à s’interroger sur le déni qui semble animer ses thuriféraires: déni quant à leur désir hâtif et peu raisonné de sortir d’une situation pénible certes mais qui n’oblige personne à sacrifier la liberté pour adhérer sans plus aux dogmes d’Etat, surtout étant donné le caractère suspect de la propagande unilatérale activée par les médias main stream et la psychiatrisation, voire la diabolisation des contradicteurs- ce qui est évidemment une façon de clore le débat avant de l’avoir ouvert et de très mauvais aloi dans une démocratie digne de ce nom.

Culpabiliser, stresser, diaboliser, exclure : la judaïfication des non-injectés?

Il est bon de critiquer les miasmes d’antisémitisme bien réels qui s’invitent dans les manifestations anti-pass sanitaire et anti-mesures liberticides; cette réalité, je l’ai pour ma part toujours dénoncée comme infâme et simultanément contre-productive : pendant que des islamogauchistes et des néo-fascistes du prolétariat et de la classe moyenne conspuent leur concitoyens juifs des mêmes sphères sociales modestes, les oligarques cyniques et corrompus toutes origines confondues, ravis de voir à nouveau le peuple se défouler sur les plus vulnérables d’entre les minoritaires tirent facilement les marrons du feu : le bouc-émissaire traditionnel a de nouveau rempli sa fonction de paratonnerre pour les élites au pouvoir. D’autant que ces élites sans scrupules comptent dans leurs rangs des personnes d’origine juive ayant, comme le dit si bien Evelyne Tschirhart dans son dernier article, jeté aux orties l’éthique juive des prophètes et de la Loi. Eux vont doublement engranger : d’une part l’antisémitisme populacier va leur permettre de décrier les ennemis de Big Pharma et des profits monumentaux des GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) comme des néo-nazis – eux qui transgressent le Code de Nuremberg : du grand art ! – de l’autre, ils vont se permettre d’avaliser la fausse opinion que la politique sanitaire du gouvernement va de pair avec le rejet de la Solution finale; bref que les injections expérimentales – aucune n’a reçu à l’heure qu’il est d’autorisation définitive de mise sur le marché, ce pourquoi les fabricants déclinent toute responsabilité en cas d’effets secondaires et du reste la Commission européenne fait de même – imposées sans consentement libre et éclairé de la population équivalent à une mesure …humanitaire !!! La confusion intellectuelle et morale est à son comble!

La mémoire des ex-déportés juifs indépendants et de leurs enfants : des lanceurs d’alerte pour aujourd’hui.

Or des voix discordantes se font entendre venant des rangs même des victimes de la Shoah telle une Vera Sharav ou telle autre rescapée juive des camps anonyme qui établissent un rapprochement net entre la maltraitance des populations civiles par les gouvernements investis dans cette politique, y compris celui d’Israël et les prémisses de l’extermination des Juifs en 1939-45. Des citoyens israéliens manifestent en dénonçant sur leurs panneaux ornés de croix gammées le caractère génocidaire de l’obligation « vaccinale ». Seraient-ils par hasard à classer dans les rangs des antisémites ou bien ne serait-ce pas plutôt que les plus conformistes des Juif(ve)s — il y a des conformistes partout — aimeraient étouffer leurs voix? Les réseaux sociaux débordent aujourd’hui des cris d’angoisse de citoyens australiens et chinois séparés de force de leurs familles et placés manu militari dans les cellules étroites des camps de quarantaine; on sait par ailleurs que la mort par Rivotril de nombreux résidents d’Ehpads, l’interdiction faite aux médecins de prescrire en pratiquant une médecine libérale classique qui est et reste un art clinique et non une science ou un exercice technologique, les masques imposés aux enfants à longueur de journées scolaires, la baisse du niveau des concours de recrutement des professeurs du Secondaire et jusqu’au vocabulaire volontairement choquant du ministre de l’Education Blanquer qui a souhaité « évincer » de l’école les élèves non vaccinés – tout cela plaide en faveur d’un rapprochement de la situation actuelle avec la stratégie en trois temps du régime nazi, comme l’a rappelé l’historien de la Shoah Georges Bensoussan . D’abord les nazis dirent aux Juifs : « Vous ne pouvez plus vivre comme nous » ce qui fut acté par les Statuts des Juifs, également considérés, à l’époque, comme des souilleurs de la bonne race, des poux, de la vermine et aujourd’hui par la sous-citoyenneté des non-injectés qu’on laisse parfois souffrir comme des chiens devant les hôpitaux sous prétexte qu’ils n’ont pas de passe sanitaire. Ensuite les nazis leur dirent : « Vous ne pouvez plus vivre avec nous » et ils furent enfermés dans des camps de concentration sous prétexte de mieux leur interdire de polluer l’air des non-Juifs ; aujourd’hui s’ouvrent un peu partout dans le monde les camps de quarantaine, mesure hors de toute proportion pour un virus qui fait périr 0,03 pour cent des infectés. Enfin les nazis leur dirent : « Vous ne pouvez plus vivre », et ils mirent à exécution leur projet génocidaire.

Pouvons-nous décemment nier que le pouvoir ait interdit de traiter les malades atteints de Covid avant qu’ils n’arrivent aux portes de la mort c’est-à-dire en réanimation et qu’il persécute les médecins qui entendent exercer leur liberté de prescrire? Pouvons-nous nier qu’il ait été demandé par le pouvoir d’euthanasier des personnes en Ehpads via l’administration du Rivotril sans concertation collégiale ni consentement des familles? Pouvons-nous décemment occulter les ravages du port du masque sur le développement physique, cognitif et socio-affectif des enfants? Pouvons-nous réellement oublier ceux qui sont morts faute de soins pour d’autres maladies pour lesquelles l’hôpital, dans lequel 8000 lits furent encore supprimés ces derniers mois, refusa de les accueillir, surchargé qu’il était de patients Covid y ayant atterri en dernière extrémité après avoir été laissé chez eux avec un Doliprane la première semaine de leur maladie? Et la condition ignominieuse faite aux mourants, isolés sans permission de recevoir leurs familles pour un dernier adieu? Et les incinérations hâtives des morts par milliers? Est-ce là une politique sanitaire ?

Aujourd’hui, il ne faudrait pas qu’une sorte de fausse religion de la Shoah serve de prétexte pour accepter l’inacceptable et interdise de souligner le caractère abominable et hautement préoccupant de la perte des libertés individuelles et de l’égalité avec les autres citoyens des dites « anti-Covid » — et que dire de la fraternité foulée aux pieds par ce gouvernement comme un scrupule passé de mode ? — et empêche les intellectuels de réfléchir et de s’engager franchement pour la démocratie et l’humanité et contre la nouvelle barbarie en cours. Depuis quand est-il devenu criminel de se servir de son cerveau pour faire autre chose que glorifier les pouvoirs en place ? Nous savons, à entendre les Lechypre, Blachier, Moreau, Bachelot et autres vaccinolâtres des plateaux télé que le signal d’une diabolisation massive des rétifs à la propagande d’Etat a déjà été lancé et qu’il sera relancé de manière toujours renforcée dans les semaines et mois à venir. Nous savons que l’échappée immunitaire des nouveaux contaminés va être déguisée en contamination par les non vaccinés et que la spirale du lynchage médiatique ne fait que commencer. En attendant pire si nous acceptons cela. Il s’agit d’humilier et d’endommager l’estime de soi des êtres humains qui tiennent à leur liberté et à la vérité par-delà les effets de manche des relais de la propagande gouvernementale — afin de faire intérioriser à tous qu’un sort terrible les attend s’ils refusent d’obéir et d’admettre que le chemin vers la liberté passe par la soumission totale au pouvoir. C’est ainsi que le pouvoir relayé par des médias aux ordres veut amener la masse à se séparer d’eux, voire à hurler avec les loups afin de se mettre à l’abri. Quand leur image sera complètement dégradée ils deviendront facilement des boucs émissaires et ils seront donc animalisés voire chosifiés comme ces « poupées de chiffon » que les nazis voyaient dans les Juifs. Ils ne seront plus que des virus sur pattes. Dans ce cas on tue facilement car l’autre a été complètement déshumanisé.

Je présente ici à tous ceux qui reprennent à leur compte la ligne de clivage fallacieuse et dangereuse pro-/antivax du gouvernement un miroir peu flatteur mais véridique afin de les engager à se reprendre et à comprendre quelle est leur responsabilité aujourd’hui. Elle consiste à retrouver le chemin de la compréhension d’un point de vue qui n’est pas forcément le leur mais qui a permis, jusqu’ici, que la démocratie, faite de pensée critique et de débats, bon an mal an, survive. Il n’y a pas de liberté sans responsabilité. En continuant à jouer les ayatollahs des injections expérimentales ils se prêtent — pour des raisons qui ne sont sanitaires qu’en apparence — à la criminalisation du débat d’opinion et, in fine, des citoyens non-conformes et de la démocratie elle-même, tout cela à des fins qui les dépassent largement mais qu’ils ne prennent le temps ni de connaître ni de comprendre.

Toute parole diabolisante est une parole performative, accompagnatrice d’une action d’exclusion sociale puis physique comme le montre Colette Guillaumin dans L’Idéologie raciste. Aussi n’est-il guère possible de banaliser cette parole diabolisante au risque de permettre l’enclenchement de l’étape suivante. Et qu’on ne vienne pas nous parler de complotisme ! Il fut un temps, pas si lointain où étaient traités de complotistes ceux qui prévoyaient l’instauration de la vaccination obligatoire et du passe sanitaire: c’est à eux et non à leurs détracteurs que l’actualité donne raison. Et, quitte à me faire mal voir, je préfère me rendre ridicule aujourd’hui aux yeux des autruches en parlant de génocide planétaire que de me retrouver complice demain parce que j’aurais préféré me voiler la face plutôt que de mettre en garde mes concitoyens.

Mais me dira-t-on, votre analogie avec la Shoah n’est pas valable! Les Juifs hier n’étaient coupables de rien aux yeux des nazis sinon d’être nés, c’est-à-dire d’être frappés par une prétendue malédiction biologique, celle de la race, alors que les opposants actuels aux injections pourraient facilement retrouver la paix et la sérénité juste en acceptant une petite piqure de rien du tout : mon Dieu quelle affaire ! Or la notion de « race », définie par les nazis était aussi peu scientifiquement fondée — nous le savons aujourd’hui — que l’obligation d’injections d’ARNm sans visibilité sur leurs effets secondaires et les mesures liberticides disproportionnées. Par contre l’hygiénisme fanatique, l’expérimentation médicale violant l’Habeas Corpus, l’euthanasie des « inutiles » et la destruction des libertés individuelles sous couvert de protection de la communauté, eux, faisaient, hier comme aujourd’hui déjà partie des ingrédients de l’oppression, tout comme la chasse systématique aux opposants. Faudrait-il — et au nom de quoi ? — refuser de le voir et de le dénoncer? Le chemin vers la liberté n’est pas, n’a jamais été, pour des adultes, une obéissance sans faille au pouvoir politique en place. Le principe d’un devoir de désobéissance en cas d’ordres contrevenant à la loi et à l’intérêt général est du reste, rappelons-le, inscrit dans le Code de déontologie de la Police, dans le Code de Défense de l’armée et dans la Loi Le Pors du 13 juillet 1983, régissant la Fonction publique.

 

Nadia Lamm