Non au sabotage chimique de nos vies

Big Chimie veut nous imposer PLUS de perturbateurs endocriniens 

Les multinationales BASF, Monsanto, Syngenta etc. s’activent en effet en ce moment même, dans les coulisses de la Commission européenne, afin d’obtenir une dérogation pour commercialiser des produits hautement toxiques, comportant de nombreux perturbateurs endocriniens.

« Perturbateur endocrinien » ? Cette appellation scientifique compliquée n’est pas utilisée par hasard.

Elle cache un véritable cauchemar pour notre santé.
Il s’agit de molécules chimiques qui peuvent modifier ou gravement abîmer la production des hormones naturelles.

Ces polluants ont envahi l’air, l’eau, les aliments, les cosmétiques, les logements, les transports, etc. et leur impact quotidien sur notre santé – comme la santé des oiseaux, des poissons, des mammifères – est absolument dramatique.

Certains de ces perturbateurs endocriniens sont tristement connus :

  • Le DDT et des centaines d’autres pesticides, dont le plus utilisé au monde, le glyphosate (contenu dans le RoundUp de Monsanto), vient d’être officiellement classé comme cancérogène probable, alors qu’il est importé dans les végétaux OGM pour les élevages en Europe sans que cela soit seulement étiqueté!
  • Le distilbène, qui a déposé son poison dans le ventre des femmes enceintes avant d’être interdit.
  • Le bisphénolA (emballages alimentaires, tickets de caisse), interdit en France mais pourtant toujours présent dans certains emballages.

Il en existe des dizaines d’autres, que les fabricants cachent là encore sous des noms scientifiques : phtalates (peintures, vernis, encres), halogenophénols (désinfectants), PCB, PBDE (dans les crèmes et huiles solaires), etc.

Ces toxiques n’épargnent personne, plaçant les plus fragiles, comme les bébés, aux premières loges du désastre.

Ils peuvent modifier l’identité sexuelle d’un bébé in utero, entraîner des malformations génitales, des perturbations psycho-comportementales, favoriser l’infertilité et de nombreux cancers

Les perturbateurs endocriniens altèrent la perméabilité digestive et sont pro-inflammatoires, ce qui est commun à des pathologies comme l’autisme ou les troubles de l’attention-hyperactivité (TDAH).

 Cette situation est anormale. Elle est injustifiée. Elle est scandaleuse.

Depuis longtemps les autorités auraient dû réagir. Elles ne l’ont pas fait.

Au contraire.

Tout se passe comme si elles voulaient favoriser les intérêts des grands groupes de la chimie.

à En 2009, le règlement régissant la mise sur le marché des pesticides en Europe a été adopté, promettant de restreindre et d’interdire avant leur mise sur le marché les perturbateurs endocriniens pouvant avoir un effet néfaste sur l’être humain.

MAIS…

à En décembre… 2015, la Commission européenne a été condamnée par le Tribunal de l’Union européenne pour « avoir manqué à ses obligations » sur le dossier des perturbateurs endocriniens. Et ce en dépit d’une « obligation claire, précise et inconditionnelle ».

En clair, la Commission a laissé traîner le dossier sans que rien ne se passe.

SIX ANS DE PERDUS.

Et combien de personnes tombées malades entretemps, combien de vies abîmées, ravagées par ce sabotage hormonal, combien de maladies qui se déclencheront en lien avec ces substances qu’on maintient en vente libre ???

À ces questions les technocrates prennent l’air gêné pour répondre.

« Rien ne prouve directement que… ».

« Il peut arriver qu’il y ait des cas particuliers », des « dégâts collatéraux » sur le chemin du progrès chimique etc.

Quelle suffisance, quel mensonge, quel mépris !

Mensonge et Mépris pour ces mamans d’enfants autistes qu’il faut assister chaque jour de leur vie, à qui l’on répète que ce sont elles qui sont responsables de la situation (mais pas les toxiques) !!

Mensonge et Mépris pour ces milliers de couples qui ne parviennent pas à devenir parents, qu’on culpabilise en leur disant que leur problème est « psychologique » (alors que les perturbateurs endocriniens ravagent la fertilité) !

Mensonge et Mépris pour ces milliers de patients, rongés par le cancer, à qui l’on continue de mentir sur la cause de leur maladie.

ET CE N’EST PAS FINI, HÉLAS.

Après des années d’inaction, la Commission européenne exige maintenant des conditions ultra restrictives pour interdire un perturbateur endocrinien.

D’après elle, il faut prouver que la substance concernée :

  • Est connue pour avoir un effet avéré pour la santé humaine
  • A un mode d’action endocrinien
  • ET qu’on connaît le lien causal entre le mode d’action et l’effet négatif.

En clair, cela revient à dire que les gens devront d’abord tomber malades pour qu’on puisse ensuite faire un lien avec la substance.

Trop tard, si vous avez le cancer.

Trop tard, si vous ne pouvez pas avoir d’enfant.

Trop tard, si les enfants que vous avez mis au monde sont nés avec des malformations gravement handicapantes.

« Ce sera trop tard… mais tant pis. »

Voilà la réponse révoltante des autorités européennes qui veulent accorder une dérogation à l’industrie chimique pour qu’elle puisse continuer à nous vendre ses polluants.

Signez, c’est urgent, SIGNEZ LA PETITION CI-DESSOUS POUR BLOQUER CETTE DEROGATION avant qu’il ne soit TROP TARD !!

Rendez-vous compte : la Commission européenne veut rendre ultra restrictives les conditions pour interdire les perturbateurs endocriniens.

On marche complètement sur la tête !! C’est leur autorisation qui devrait être ultra surveillée !!!

Il s’agit d’une violation évidente du plus élémentaire principe de précaution.

Un principe pourtant défini dans l’article 5 de la Charte de l’environnement, l’un des quatre textes de la Constitution européenne depuis 2005.

Le 21 décembre dernier, la Commission européenne a tenté un premier passage en force, dans la torpeur des vacances de Noël, en essayant de faire adopter cette définition totalement favorable aux fabricants de toxiques.

Il s’en est fallu de peu pour que cette manœuvre aboutisse, dans un assourdissant silence médiatique.

Mais on sait que les lobbys des multinationales de la chimie reviennent déjà à la charge.

Ces multinationales disposent d’une puissance d’action qui leur permet de convaincre les plus hauts personnages des institutions et de remporter des batailles :

  • La propre conseillère scientifique du président de la Commission européenne a tout fait pour bloquer le processus visant à protéger les citoyens des perturbateurs endocriniens sous la pression des lobbys.
  • Récemment, la Commission européenne a donné 18mois de sursis au célèbre RoundUp de Monsanto malgré la forte suspicion du caractère cancérigène (entraîne le cancer) de cet herbicide.

18 mois de sursis pour le RoundUp, personne ne l’avait vu venir… La société Monsanto, elle, en a-t-elle douté une seconde ?

Mais si le monde de nos responsables politiques tourne à l’envers, c’est à nous, simples citoyens, de le remettre à l’endroit !!!

NOUS REFUSONS de jouer les cobayes pour augmenter les profits des multinationales de Big Chimie.

NOUS REFUSONS que les autorités censées nous représenter transigent avec le plus élémentaire principe de précaution alors que les risques sur la santé sont avérés et documentés.

NOUS EXIGEONS que les preuves indiscutables d’inocuité (absence de danger) soient apportées par des experts indépendants pour que les sociétés Monsanto, Bayer, Syngenta et Cie puissent commercialiser leurs produits.

Et nous ne sommes pas seuls dans ce combat.

Fait rarissime, une centaine de scientifiques a publié très récemment une tribune écrite d’une seule main pour protester contre cette situation.

Sur les perturbateurs endocriniens, des chercheurs anglais, américains, français, allemands, suédois, africains du Sud, danois etc. dénoncent un « déni de l’état de la science ».

 https://petitions.pure-sante.info/encore-plus-de-perturbateurs-endocriniens/#/