Élevage intensif de poulets de chair de Pihem

 NON !

 

Nous vous annonçons le projet de création d’un élevage hors-sol de poulets de chair à Pihem : 122 800 emplacements pour une production annuelle de 850 000 poulets ! Ce serait un des plus gros élevages de la région Nord- Pas de Calais.

AIVES s’oppose bien sûr à ce projet d’élevage intensif situé pas très loin des deux villages, Heuringhem et Ecques, qui ont vu la création de notre association pour lutter contre la porcherie industrielle d’Heuringhem.

Chacun de nous peut se prononcer contre ce nouveau projet, en signant la pétition en ligne et en participant à l’enquête publique :

–          1 Signer la pétition contre cet élevage et la diffuser. Cette pétition est initiée par AIVES, deux associations des Flandres opposées à des projets de poulaillers et L214.

 

Lien pour la pétition : pétition pour Pihem.

–          2 Participer à l’enquête publique qui se terminera le mardi 2 février.

Vous trouverez ci-dessous quelques arguments (non exhaustifs) qui peuvent éventuellement vous aider à remplir votre contribution personnalisée, vous vous en servez ou pas, vous en prenez un ou plusieurs, vous en ajoutez d’autres….

Pourquoi ne pas conclure en recommandant aux porteurs du projet de se tourner vers un élevage à taille humaine et bio, ils nous en manquent tant !

(Après cette liste des « arguments », vous trouverez la marche à suivre pour participer à l’enquête publique)

  

Quelques arguments :

Ce projet d’élevage pose des questions d’ordre sanitaire. Les zoonoses (infections transmises à l’homme par des animaux), les infections bactériennes multirésistantes, les pathologies liées aux particules fines (à cause des émissions d’ammoniac) et les pathologies liées aux perturbateurs endocriniens (en raison des pesticides utilisés sur les cultures d’aliments destinés aux élevages)… toutes ces pathologies peuvent être en lien avec l’existence des élevages industriels et à leurs développements. La littérature scientifique est maintenant riche d’études non contestables sur ces risques sanitaires.

Ce projet d’élevage pose des problèmes environnementaux. Le réchauffement climatique par les émissions de gaz à effet de serre, les déforestations massives pour des cultures d’OGM destinées aux animaux d’élevage, les pertes de biodiversité par l’utilisation massive des pesticides et la sélection génétiques des animaux d’élevage, les pollutions de l’air, de l’eau, des terres… tous ces dégâts environnementaux peuvent être alimentés par les élevages industriels. La littérature scientifique est là-aussi riche d’études non contestables sur ces risques environnementaux.

Ce projet d’élevage pose des questions quant aux conditions de vie des animaux. Les poulets ne verront jamais le jour, il y en aura jusqu’à 21 au m², leur croissance rapide sera source de multiples pathologies et d’inconforts… or « tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce » Art L214 du code rural.

Ce projet d’élevage pose la question des nuisances pour les riverains. Les premières habitations sont proches des bâtiments et les mauvaises odeurs pour ces riverains seront inévitables, d’autant que le porteur de projet refuse le lavage d’air au niveau des bâtiments d’élevage tout comme au niveau du local pour le compostage. Cette technique du lavage d’air pour les élevages avicoles est maintenant courante (contrairement aux dires du porteur de projet), elle est même obligatoire dans bien des pays situés au nord de notre région.

D’autres riverains pourront être incommodés lors des épandages du compost et l’information n’est pas explicitée dans le dossier de l’enquête publique en raison de l’absence, dans ce dossier, du plan d’épandage.

 Le trafic des camions est aussi source de nuisance, ainsi que les bruits émanant des ventilateurs…

Pour info : 23 habitations tierces et 5 corps de ferme sont présents dans un rayon de 300 mètres autour du site d’exploitation. Difficilement acceptable !

Ce projet d’élevage pose la question de son intérêt face à l’ensemble des inconvénients qu’il génère. Quelle est la plus-value pour le territoire ? Aucune, ni économique, ni en termes d’emploi ! sauf celui de l’épouse du porteur du projet, mais combien d’autres pourraient être créés sur les terres agricoles de la SARL Leblond, en élevage extensif, en maraîchage bio par exemple ? A Pihem, les poussins, la plus grande partie des aliments (à l’exception du blé de la ferme), les poulets arrivés au terme de leurs croissance, tout cela est pris en charge par la seule société belge SPOORMANS ! L’industrie avicole belge, ayant saturé leur pays d’élevages industriels, envahit maintenant les Flandres et l’Audomarois pour son seul bénéfice ! Nous, nous ne gardons que les nuisances de leurs élevages que, comble du comble, nous subventionnons avec les aides de la PAC et autres.

Ce projet d’élevage n’est plus en phase avec les nouvelles attentes sociétales. Les citoyens demandent de plus en plus une alimentation qui soit saine, moins carnée avec des produits locaux, issus de circuits courts, bio si possible, respectant l’Environnement et le bien vivre des animaux. La demande existe mais l’offre ne suit pas. La filière avicole, liée à l’agroindustrie, n’entend pas changer de mode d’élevage et au contraire multiplie les projets similaires à celui de Pihem un peu partout en France.

L’élevage de Pihem ne correspond pas aux nouvelles attentes sociétales d’une meilleure alimentation pour tous or :

►88% des français sont contre l’élevage intensif : https://www.politique-animaux.fr/fichiers/etude_elevage_intensif_-_yougov_pour_l214_-_2019_0.pdf

►87% des français sont défavorables aux élevages sans accès au plein air : https://www.politique-animaux.fr/fichiers/etude_elevage_intensif_-_yougov_pour_l214_-_2019_0.pdf

Enquête publique, mode d’emploi :

Une enquête publique a été ouverte et, jusqu’au 2 février 2021, vous pouvez faire part de votre avis :

1 – de vive voix à monsieur Vital Renond, commissaire enquêteur en charge du dossier, lors de ses prochaines permanences qui se tiendront à la mairie de Pihem :

  • samedi 30 janvier de 9 h 00 à 12 h 00 ;
  • mardi 2 février de 15 h 30 à 18 h 30 (vue le couvre-feu, plutôt 17h30)

2 – par courrier postal. Votre courrier aura plus d’impact s’il est courtois et factuel.

Le courrier papier est à envoyer à :

  1. Vital Renond, commissaire enquêteur – SARL Élevage Leblond
    > Mairie de Pihem
    > 95 rue Principale
    > 62570 Pihem

3 – par message écrit, déposé sur le site internet de la préfecture.

Lien vers le site de la préfecture : Lien pour contribution internet

Sélectionnez le dossier « SARL Élevage Leblond Pihem » dans le menu déroulant, validez puis cliquez sur « Réagir à cet article », tout en bas de la page. Remplissez les champs demandés. N’oubliez pas de saisir les caractères de sécurité avant la validation de votre message.

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> Sujet : Contestation du projet de la SARL Élevage Leblond à Pihem

Si vous ne souhaitez pas faire de contribution personnalisée, vous pouvez également faire suivre le modèle de la lettre type proposée par l’association L214 qui est correcte même pour les non-végétariens ☺ !

Il vous suffit de suivre les indictions à partir du lien :

https://www.l214.com/lettres-infos/2021/01/18-observations-elevage-poulets-pihem/

Merci à toutes et à tous pour votre mobilisation, il faut promouvoir un autre type d’agriculture et d’élevages, pour nous, pour nos enfants, pour garder notre environnement sain.

NON À L’ELEVAGE INTENSIF DE POULETS DE CHAIR À PIHEM !

http://www.aives.fr
https://www.facebook.com/associationaives