Réunion du collectif Escrebieux

Ce collectif se bat contre le projet d’éoliennes industrielles dans la vallée de l’Escrebieux ; donc à Izel et Quiéry (62490)

La réunion aura lieu ce mercredi 25 août à 18 h ; salle des Essarts (près de l’église) à Quiéry-la-Motte

Vous êtes prié(e)s de venir et d’envoyer ce message à vos connaissances dans les deux communes concernées.

Il faut un pass sanitaire  ( !!) ; mais comme il devrait faire beau, on fera la réunion dehors ; ce qui permettra aux personnes sans pass d’y participer à la réunion.
Ordre du jour

  1. Le point sur la situation concernant le dossier des éoliennes de la vallée de l’Escrebieux
  2. L’organisation de la distribution des tracts et du sondage de la population dans les deux communes concernées
  3. Le point sur la page facebook (Non éoliennes Escrebieux) et le prochain site.
  4. Le point sur les finances

Pour lire le bilan de la « concertation préalable » (7 Mo) réalisé par Intervent –« concertation » qui s’est déroulée en mairie en juin-, cliquez sur le lien :

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 « J’ai déménagé à cause des éoliennes »

 « Le syndrome éolien n’est pas reconnu en France, mais je vous garantis que les éoliennes rendent malade. »

Comme vous, j’ai soutenu les éoliennes avant 2008… mais j’ai découvert ces machines près de Châteaubriant (Loire-Atlantique), alors que je restaurais une longère à Jans pour y passer ma retraite.

Puis ils ont construit le parc éolien de Derval à 4 km de chez moi avec les feux rouges clignotants qui illuminaient le ciel et la fenêtre de ma chambre. C’est là que j’ai appris qu’il y avait un premier projet à Jans à 600 m de chez moi et suivi de deux autres projets.

Le syndrome éolien n’est pas reconnu en France, mais je peux vous garantir que les éoliennes rendent malade, j’ai donc bradé ma longère et mon verger afin de m’éloigner de cette invasion éolienne (parc de Derval, Lusanger, Sion-les-Mines, Issé, Soudan, Erbray, Nozay, Puceul, Abbaretz… etc.)

J’ai participé au grand débat et à l’enquête publique pour le Parc éolien de Saint-Nazaire en baie du Pouliguen face au Croisic (quatre-vingts éoliennes de 210 mètres à 12 km de la côte…)

Bien des recours ont été lancés pour ne pas mettre en danger les fonds marins mais en vain. Tout comme les fonds marins, la plage de la Courance a été ravagée pour l’atterrage des deux câbles éoliens HT de 225 000 volts afin d’envoyer la production électrique du Banc de Guérande à Prinquiau entre les maisons, comme à Donges avec des fourreaux noyés dans des tonnes de béton.

L’éolien, une énergie verte qui crée des emplois en France ? Forage en mer avec un bateau-usine hollandais, pour planter des bases fabriquées à Anvers, des pâles d’éoliennes stockées à La Rochelle en arrivage d’Espagne…

Et bientôt arrivera la sous-station électrique pour raccorder les quatre-vingts éoliennes. Elle sera posée sur une base construite en Italie. L’éolien crée de l’emploi, mais pas en France. Et si on investissait l’argent de l’éolien dans la recherche des autres énergies marines ?

Christian Collas, dans Ouest-France

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Voilà comment Barbara Pompili recadre Xavier Bertrand sur l’énergie éolienne

 «C’est juste irresponsable» !

La ministre de la Transition écologique et partisane des éoliennes Barbara Pompili a fustigé dans une interview au Courrier Picard la position de Xavier Bertrand sur le sujet, estimant qu’un candidat à l’élection présidentielle devait être «sérieux».

La ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a raillé le 29 juillet la position du candidat déclaré à la présidentielle de 2022, Xavier Bertrand (ex-Les Républicains). Celui-ci avait réaffirmé le 28 juillet, lors d’une visite à Thouaré-sur-Loire (Loire-Atlantique), son appel à la relance du nucléaire, et sa volonté d’apporter «un soutien massif» aux associations anti-éoliennes dans la région qu’il préside (Hauts-de-France).

«Xavier Bertrand estime qu’il faut arrêter d’augmenter la puissance installée des éoliennes. C’est complètement idiot, car on peut remplacer les éoliennes d’ancienne génération par des éoliennes moins nombreuses et plus puissantes», a ainsi déclaré Barbara Pompili au Courrier Picard. «Il va falloir à un moment qu’il travaille un peu ses dossiers, l’avenir énergétique de notre pays c’est une question sérieuse, et quand on est candidat à l’élection présidentielle, on ne peut pas se permettre d’être aussi léger sur une question aussi essentielle que la transition écologique», a-t-elle ajouté. Et d’insister : «On ne peut pas être candidat à la présidentielle en disant « on va arrêter les éoliennes »».

« Quand on est candidat à l’élection présidentielle, il faut être sérieux »

Chaque année, en France, «40 000 personnes meurent à cause de la pollution de l’air, c’est une des trois causes de mortalité évitable avec le tabac et l’alcool. Comment un candidat à la présidentielle peut dire « On s’en fout » ! C’est juste irresponsable et délirant», a-t-elle poursuivi. «Quand on est candidat à l’élection présidentielle, il faut être sérieux. Faire de la politique, c’est quelque chose de noble, et c’est aussi une lourde responsabilité. On prend des décisions qui ont un impact sur la vie des gens, et on ne peut pas prendre ça à la légère», a-t-elle encore tancé avant de conclure : «Ceux qui tombent dans le simplisme pour des raisons électorales sont des gens qui font mal à la politique et qui ne sont pas à la hauteur des enjeux».

Une opposition entre les deux responsables politiques qui intervient alors que l’énergie éolienne est actuellement fortement critiquée concernant son apport à la production électrique, son coût, la dégradation des paysages qu’elle induit ou pour ses conséquences d’un point de vue environnemental.

Francais.rt.com

Commentaire

Il est vrai que X. Bertrand ne veut pas de la peste (les éoliennes industrielles) et préfère le choléra (les centrales nucléaires) !

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La Cour administrative annule la construction du parc éolien de Trédias

La décision est rare en France. En annulant le permis de construire du parc éolien de Trédias (Côtes-d’Armor), l’arrêt de la Cour d’appel administrative de Nantes pourrait faire jurisprudence alors que les travaux ont déjà commencé.

Si l’on en croit la décision rendue mardi 20 juillet 2021, par la Cour administrative d’appel de Nantes, les promoteurs du parc éolien de Trédias (Côtes-d’Armor) viennent de subir une rafale de vents contraires, qui a stoppé net le chantier.

Le juge a en effet purement et simplement annulé l’autorisation préfectorale, le précédent jugement du tribunal administratif de Rennes, ainsi que le permis de construire des trois éoliennes, au motif qu’il violait l’article L.511-1 du Code de l’environnement, du fait d’inconvénients excessifs pour la communauté de voisinage​. Autrement dit, le projet par sa dimension suscitait bien une sensation d’écrasement pour les 360 maisons et 750 habitants répartis sur deux bourgs et huit hameaux.

Une décision qui prend en compte la pollution visuelle

Une décision rare, qui pour la première fois prend en compte la pollution visuelle, dans un contexte ou le Président de la République s’interroge publiquement sur l’impact de l’éolien, considérant « qu’il faut étudier les implantations au cas par cas et tenir compte des tensions qui naissent autour des mats géants, installés dans les campagnes françaises ». Selon ses opposants, le chantier a peu de chance de reprendre, malgré les 1 200 tonnes de bétons et 100 tonnes de ferrailles déjà ensevelies dans le sol. Les opposants, regroupés au sein de l’association Apterr (Association pour la préservation du territoire et de l’environnement des riverains de la Rosette), ont démontré, à partir de photos, l’impact visuel que provoqueraient les éoliennes.

Les ballons-sondes ont convaincu le tribunal

 « Une grande partie de la population a participé à l’enquête d’utilité publique, pour dénoncer ce projet, explique Joseph Poiraudeau, vice-président de l’association. Le rapporteur a lui aussi émis un avis défavorable et malgré cela, le préfet a tout de même signé l’autorisation. C’est comme si nos avis étaient ignorés et n’avaient aucune importance et que les décisions étaient prises d’avance. »

La société BayWa r.e., à la tête du projet éolien, avait remis des photomontages. L’Apterr a elle aussi présenté ses propres photos devant la cour : « Nous avons eu l’idée de louer des ballons-sondes, pour simuler, de façon réaliste, l’impact sur l’environnement », précise Martine Josselin, secrétaire de l’association.

Sous le contrôle d’un huissier, un premier ballon-sonde de 8 mètres de long a été envoyé, au niveau de l’emplacement du rotor, a une altitude de 100 m, puis un second ballon rouge, a 147 mètres, pour simuler le haut des pales, puis un ensemble de photos depuis les habitations « Cette démonstration de l’impact visuel a convaincu le tribunal du bien-fondé de nos craintes ».

De son côté, la société BayWa r.e. a décidé de porter l’affaire devant le Conseil d’État, dans le but d’invalider la décision de la cour d’appel de Nantes. Une décision qui n’entame pas la confiance de l’association, puisque le recours en cassation devant le Conseil d’État n’est pas destiné a rejugé l’affaire, mais simplement, à vérifier s’il y a eu, ou non, un vice de forme ou anomalies administratives de procédure. Pour Martine Josselin, « cette bataille gagnée est la démonstration qu’un petit village gaulois solidaire est capable de résister à l’envahisseur ».

Ouest-France