Linky, le compteur « intelligent »

Il  est capable de tenir en échec la transition énergétique

https://blogs.mediapart.fr/lies-tipo/blog/200518/linky-le-comp

Extraits

Article en forme d’information citoyenne pour instruire le débat urgent sur un processus à l’oeuvre. En partie 1 : les NUISANCES du compteur et du système Linky. En partie 2 : les MODALITES DE REFUS de l’installation de ce compteur, telles qu’elles se présentent.

         Préambule – les enjeux planétaires et l’urgence absolue d’un abaissement marqué du productivisme industriel et de la consommation

# Un contexte extrêmement alarmant

La production / consommation (par 10% des terriens) mondiale a déjà utilisé depuis l’ère industrielle la moitié des réserves planétaires [1] , en matières premières (les métaux en particulier, sans lesquels pas de machines, et les métaux et minéraux indispensables à l’électronique et au numérique), en énergie carbonée (en outre : pas de plastique sans pétrole) et fossile, en éléments pourvoyeurs de vie (eaux, sols, air, atmosphère, biomasse), asphyxiés, modifiés ; (mers, rivières, sols, air, atmosphère et gaz à effet de serre) atteint le non-supportable, le climat change.

# Notre modèle dispendieux ne peut supporter plus d’1 milliard de bénéficiaires ‘pratiquants’. Or, le marché mondial a à présent vendu partout ce modèle de production-consommation, et donc 7 milliards de candidats potentiels émergent. (expl : 2,8 milliards en Chine et en Inde en ascension rapide, pour ne pas dire en passe d’être les nouveaux maîtres de l’économie mondiale).

# Il s’en suit qu’une limitation drastique de la production-consommation responsable des impacts, et un nouveau modèle, deviennent indispensables (cf toutes les Conventions de Parties depuis 1994, échouant à enrayer le processus) ; de la COP 24 doit enfin sortir l’application de règles obligatoires (efficaces ?)… après 24 ans de bonnes intentions non réalisées

… Cependant… les nouveaux compteurs communicants d’électricité (Linky), de gaz (Gazpar) et d’eau (Aquarios) qui nous arrivent, accusent un tragique pas en avant dans ce modèle de croissance par productivisme-usant-et-abusant-des-ressources, des peuples, et des travailleurs … (preuves en partie 1 ci-après)

Introduction : rappel des avantages (seuls éléments donnés par Enedis) supposés du compteur ‘intelligent et connecté’

Le système produit chaque jour une « courbe de charge » qui suit, 1/2 h par 1/2 heure, la consommation électrique de la maison (et qu’Enedis peut pour ses besoins ventiler appareil par appareil) ; chaque foyer est invité à étudier cette courbe, outil d’aide au raisonnement et à la limitation des dépenses électriques.

NDR : Produite la nuit sur les données du jour, cette courbe est au mieux accessible le lendemain (moyennant l’achat d’un écran déporté du compteur), au pire des mois plus tard, par consultation chez Enedis via une application internet.

L’ensemble des informations fines ainsi relevées permettrait à ENEDIS d’optimiser les flux d’énergie sur le réseau de distribution, et aux distributeurs de se concurrencer auprès des clients sur des offres personnalisées.

NDR : Il est clair que la fourniture en heures de pointe est cause d’importation à prix élevé d’un complément d’électricité. Un système de veille sur le réseau, incluant la possibilité de déclencher à distance de mini-coupures spécifiques chez les usagers, est donc d’un gros intérêt financier pour Enedis.

Egalement, d’autres vendeurs gravitant sur le marché qui s’ouvre à partir de la constitution/vente de divers profils d’usagers de matériels électriques, pourront adresser leurs offres en ‘‘domotique connectée’’… (éléments surtout mentionnés dans les vidéos de promotion-présentation par la Direction),

NDR : besoin ou gadget ? (‘‘L‘offre crée la demande’’…)

Enedis mentionne l’entrée en vigueur de nouvelles tarifications qu’elle qualifie d’intéressantes.
NDR : a- Vérification difficile en raison du changement (désavantageux) d’unité de mesure de la consommation, de l’évolution (en croissance) de l’abonnement fixe (qui fait déjà la moitié de la facture chez les petits consommateurs), de l’intolérance du compteur aux pointes ponctuelles (qui entraîne le passage au compteur de puissance supérieure) ; b- gain de l’usager très controversé par les experts indépendants. (sites d’information indiqués dans l’article et en documentation de référence)

Avantage en terme d’emploi ? Une dizaine de milliers d’ « emplois-chantiers » au lancement.
NDR : et deux fois plus de suppressions ensuite (relevés à pied, petites interventions…), comme-dans-tout-processus-d’automatisation.

NDR : … et… attention ! … les assurances ne garantissent aucun risque ni dommage en cas de sinistre dû au Linky …

Dysfonctionnements rapportés -cf sites d’infos cités- : appareils HS, sur-chauffe dans le circuit, petites explosions, débuts d’incendies.

En avons-nous vraiment besoin ? Cet article a pour objet d’apporter les éléments en lice, inaccessibles en information courante, pour faciliter le jugement.

Partie 1. Les niveaux de nuisance environnementale du compteur LINKY

  • 1. Nuisances au niveau de la fabrication : 1ère gabegie
  • Côté domicile

35 millions de compteurs simples, robustes (durabilité 60-70 ans) sont transformés en déchets, dans le temps que 35 x 4 millions de compteurs 4 fois moins durables (sans compter les obsolescences par montée en génération : le Linky G0 est celui validé, mais c’est déjà le G1 qui est posé) sont fabriqués et les remplacent.

1.1.2. Côté réseau

Mise en place de 700 000 concentrateurs récupérant, traitant et renvoyant les données, tant par voie CPL (Courant Porteur en Ligne) que par téléphonie mobile (ils sont munis d’antennes-relais) ; pose de câbles blindés entre les habitats et les concentrateurs, et également entre les Linky ; ajout de terminaux en Centres de Données et d’hectares de ces derniers : Donc, dès la mise en place d’un pareil équipement : gros impacts nocifs en terme de déchets, de nouveaux prélèvements sur les ressources en matières premières et énergétiques et de pollution (fabrications massives)

  • 2. Eléments d’impact sur la qualité sanitaire de notre environnement

Densification du réseau et des ondes GSM (Global System for Mobile -> téléphonie mobile), déjà reconnues nocives en exposition continue ou permanente. Ici, les antennes sont situées en bord de voie publique (concentrateurs placés auprès du transformateur Haute Tension/Basse Tension existants) : sur un poteau à 1m et quelque du sol, ou dans un caisson au sol.

Ajout d’un électro-magnétisme dû au courant CPL qui injecte dans nos fils électriques, sur l’ondulation électrique, un signal pulsé de nature différente et de fréquence supérieure (remarque : quand une installation est ‘conçue pour’ du courant CPL, les fils conducteurs sont de fils blindés) : bref, nos fils électriques ‘rayonnent’[3]

NB : Ce fonctionnement est intermittent, mais régulier, et, dans tous les cas, bien moins minime qu’Enedis ne l’annonce.

Surajouts : le Linky a une portée de 300 m vers le concentrateur (qui dessert en moyenne 300 compteurs) : on en ‘profite’ donc entre voisins situés dans ce rayon. En outre, en zone d’habitat étalé, il n’y a pas de concentrateur tous les 500m ; alors, les Linky posés chez les particuliers seront appelés à jouer à tour de rôle la fonction de ’répéteur’ : réception et renvoi des signaux de toute une ‘grappe’ d’habitations, afin de rapprocher leurs données du concentrateur. Le champ électromagnétique émis par le Linky-Répéteur se surcharge d’autant de ces émissions non dosées.

Pour en savoir plus [3] sur les risques envers la santé que pose le fonctionnement des compteurs, voir aussi les sites :
-> priartem.fr (association Pour Rassembler Informer et Agir sur les Risques Liés aux Technologies Electromagnétiques, agréée par les ministères en charge de la Santé et de l’Environnement) ;

-> robindestoits.org (association nationale pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil), … ;

-> criirem.org (Centre de Recherche et d’Information Indépendant sur les Rayonnements Électro-Magnétiques)


Qui souhaite vraiment pallier le bâclage des précautions et RISQUER de « voir venir » (à échelle alors nationale, complexe, quasi-irréversible) ?

  • 3. Nuisance au niveau de l’usage : 2ème gabegie (et déni inquiétant des limites planétaires)

1.3.1. Une consommation électrique domestique vraiment abattue, tous comptes faits ?

   a- Il est difficile de penser que le fait de changer d’outil de comptage induise une miraculeuse diminution des besoins électriques des usagers, ni d’ailleurs qu’une (hypothétique) tendance à la baisse puisse amortir, en terme de gain énergétique, un tel équipement domestique et territorial avant très, très, très longtemps.

   b- La concurrence des offres des fournisseurs ‘les mieux adaptés’ produit des reports de marchés auxquels il est difficile d’attribuer un impact de réduction énergétique globale[2], sinon très faible et alors sur une durée d’amortissement de l’énergie d’installation défiant toute idée d’abaissement majeur, urgent pour la planète.

   c- Rappel, l’avantage financier peut ‘in fine’ ne pas être au rendez-vous. (cf point intro, + témoignages cf sites d’information cités dans cet article…)

1.3.2. Accroissement indirect de la consommation d’énergie et de matières 1ères (‘effet rebond’)

Ces compteurs sont le cheval de Troie du nouveau marché de « l’Internet des Objets », soutenu par « l’Economie du Big Data » (cf 1.3.3) ; un nouveau rêve de croissance infinie (oublieux des saccages de la planète corrélé) miroite… avec :

  a- Le doublement (renouvellement) des parcs de matériel électrique de 35 millions de foyers : pour le bon usage du Linky, nombre d’appareils électriques seront à renouveler : encore des dépenses d’énergie de production-consommation (assortis de déchets et pollutions), dont gadgétisation (le consommateur sera invité à se réjouir à l’idée de piloter ses appareils ‘à distance’ via GSM-CPL-WiFi …).

   b- L’instauration d’une connexion/marketing ciblée permanente avec tous les foyers ! : ne cherchez rien : grâce au Linky, vous recevrez automatiquement sur vos lignes, en temps utile, toutes offres marchandes personnalisées pour acquérir le matériel adhoc dans le meilleur des ‘‘monde-marchandise’’. Inéluctablement l’offre continuera à créer la demande.

1.3.3. Consommation électrique (énergétique) générée au dehors

I – En fait de réduction, toute utilisation de kWh donnée, dans le domicile du consommateur, sera assortie, à l’insu de celui-ci et sans son consentement, de dépenses d’énergie connexes. Celles-ci se produiront dehors, sur le territoire. En effet :

  1. a) outre les 300 millions de kWh dépensés pour le fonctionnement des concentrateurs (estimation ADEME) ;
  2. b) la capture des données de consommations par les récepteurs du compteur, conduira chaque jour à la gestion de 3 milliards de données /*/ collectées, traitées et mises sur le réseau {Centre de Données / Big Data /**/} (vs un ordre de grandeur actuel évaluable à 200 millions par an (6 factures), sans rebonds dans le web)

/*/ (chiffre donné aux « Echos » par Bernard Lassus en charge du projet Linky, et appelé à évoluer vite avec les générations du compteur, les lois…, dont essentiellement celles du Marché)

/**/ Note technique : L’activité du BIG DATA (automatisée par algorithmes faisant principalement travailler une poignée de programmeurs mondiaux), consiste à joindre toutes les collectes de données par des identifiants communs (exemple : matricule d’une personne, d’un foyer, d’une Société, e-mail, etc… associés à divers fichiers issus de formulaires chez divers Services, banques, vendeurs, sites internet, etc…). L’interrogation croisée de ces fichiers joints permet de tirer toutes sortes de profils, par sélection d’attributs estimés intéressants, et de les vendre par lots aux partenaires intéressés (marchands,…).

Un exemple particulier : au motif de traiter les critères intéressant la traque terroriste, les USA ont obtenu le droit de récupérer toutes les données captées par les Services (et autres partenaires) des États de l’Union Européenne…

Il n’est pas facile d’évaluer le coût énergétique du travail déclenché dans le Web par le captage parasitant nos connexions : prélèvement de données, marchandisation, démarchage-retour… Pour autant :

À l’échelle globale, où les Data Centres consomment l’équivalent de l’énergie produite par 40 réacteurs nucléaires, certaines certitudes et données sont établies :
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Le Web est déjà obèse

L’activité numérique en général y dépense une énergie de l’ordre de grandeur de celle dépensée dans les secteurs du transport auto ou camion, ou de la cimenterie. En 2015, l’activité des Centres de Données enflait déjà au rythme du doublement de leur dépense d’énergie en 4 ans. Et 20% de cette dépense était imputable au ‘traffic’ des données captées chez les usagers. **

En d’autres termes *** : en 2018, le numérique dépense 10% de l’énergie mondiale. Avec 8 zeta-octets en Centres de Données, c’est actuellement plus de 1000 giga-octets par terrien qui sont stockés. Et l’arrivée de dizaines de milliards d’objets connectés nous amène déjà à un doublement annuel du coût énergétique, dont extractivisme minier et raffinages très polluants.

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sources :
** l’atelier du shif ‘’Transition numérique, comment éviter l’obésité?’’, 21 Février 2017: https://www.youtube.com/watch?v=-mj63ZXcrhs
*** intervention de Philippe Bihouix lors de la conférence APIDays, janvier 2018 : https://www.youtube.com/watch?v=lrsAYlEiXaQ

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Telle est la préoccupante tendance durant la période où se déploient 35 millions de capteurs de milliards de données sur de courts laps de temps…

II – Rappel : le secteur de croissance de « la vente des données de consommation » soutient le secteur de croissance de « la vente des objets connectés ».

À l’heure de la rareté//sobriété et de la réduction de l’impact polluant de la production, QUELS responsables(?) peuvent encore projeter de redoubler l’équipement déjà suffisant du monde pourvu, et d’inonder le monde non pourvu (10 fois plus nombreux) d’objets parés de la dernière couche futile (tout cela avec une débauche de containers sillonnant les mers, etc) ?!

Enedis se réjouit de l’intérêt que montre la Chine pour le Linky, qui constitue, autant ou plus qu’un service, une offre marchande sur le marché mondial.

Ainsi, deux des processus exponentiels propres à envoyer à sa fin l’espèce humaine s’aggravent radicalement au lieu d’être jugulés.


Note en terme de ‘coup politique’ – LE VERROU DE L’AFFAIRE

On ne peut passer sous silence le biais de construction de l’opération (validée en deux temps), qui étrangle « le financement nécessaire au déploiement des énergies renouvelables » (dont restriction du nucléaire) avec les liens des « compteurs connectés surveillant les usages premiers » (énergie et eau). En effet :

φ1– Rappel : Les compteurs connectés ont été adoptés au Parlement une première fois en 2004, AU TITRE DE L’OPTIMISATION FINANCIÈRE des investissements d’EDF, dans la LOI DE PROGRAMMATION DES ORIENTATIONS DE LA POLITIQUE DE L’ÉNERGIE. On était bien dans une logique d’ ECONOMIE DE MARCHE INTERIEUR.

φ2– Leur déploiement effectif a été revoté au Parlement par un pont de 15 Août 2015 avec une poignée de députés présents, AU TITRE DE LA LOI SUR LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE.

remarque : c’est donc le budget prévu pour accomplir la transition énergétique qui compensera tout surcroît de dépense ou tout défaut de rentabilisation des quelque 5 à 8 milliards investis par ErDF-Enedis et ses partenaires !

          Conséquence 1

Ainsi, ce sont nos usines marée-motrices, géothermiques, nos panneaux solaires, et autres, qui seront sacrifiés pour une gabegie qui risque fort de coûter plus de 5-7 milliards à la mise en place ; des experts envisagent 12 milliards par exemple, ce qui retirerait 5-7 milliards à toute infrastructure alternative véritable, puisque le réseau fondé sur les compteurs connectés fait partie du programme de transition.

          Conséquence 2

Un fonctionnement aussi centralisé, continu, causant une grosse bouffée en demande énergétique…, fera-t-il appel à des énergies vertes disséminées, à des Centrales, nucléaires, ou à des mines de charbon en pays tiers ? Pour quels résultats ?… Démantèlements? ou nouveaux EPR ? On fonce vers le flou tendance dure, compte tenu de la posture démontrée par le gouvernement.

          Conséquence 3

Egalement, si la lutte citoyenne met ENEDIS en déficit (expl 50% de refus et division par 2 de la rentabilisation de l’investissement structurel), elle paiera son succès à brider une vaste fuite énergétique, par la soustraction de quelques milliards au programme de construction d’une infrastructure d’énergies renouvelables ;

Un principe ressemblant à celui régissant les quotas de CO2 peut même faire que ENEDIS retirera des intérêts de la somme qui lui sera versée pour combler le déficit par rapport aux prévisions.

La messe me semble dite.

          CONCLUSIONS:

Au motif d’optimiser/réduire nos dépenses énergétiques, c’est d’un montage à triple nocivité qu’il s’agit. Ce montage conduit :

– à l’amoindrissement des moyens de monter un dispositif énergétique renouvelable ;

– à ce que la dépense en « énergie sale » augmente ;

– à l’échec programmé d’une indispensable sobriété ;

– et, accessoirement, à ce que de toutes façons les actionnaires et prestataires s’enrichissent par l’acte d’infliger au pays des nuisances outrageuses.

À l’âge des limites de la Terre finie, Enedis et ses appuis se félicitent d’encore ouvrir des « marchés infinis », et cela sans aucun contrôle ! *

Or il est impossible de découpler la croissance et l’augmentation de production/consommation, de l’épuisement des ressources-énergies incluant pollutions et extinctions du Vivant !

* déclaration du manager de la SA qui détient la fourniture d’énergie électrique « Linky ouvre tout un écosystème (ndr : intolérable usurpation de cet élément de langage!) qui élargit un champ presque infini. Après, c’est le Marché Lui-Même (ndr : nous voilà rassurés?) qui va décider des possibilités ».

Manifestement, Enedis et nos gouvernants entendent amener un modèle aussi moribond qu’assassin à son plus haut rebond…

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Le déploiement forcé des compteurs connectés sur toute la France, laisse-t-il à ce pays l’espoir :

          [x] de vraiment s’inscrire dans l’indispensable transition énergétique et écologique planétaire ?

          [x] de trouver un modèle sobre et viable par ses citoyens (et par les nationalités-clientes en mondialisation) ?

Qui va en saisir la Cour Pénale Internationale, compétente sur les crises écologiques ?

Donc compétente sur la crise écologique planétaire démontrée depuis des décennies par à présent 15600 scientifiques du monde entier. Ceux-ci ont signé en novembre 2017 un ultime et dernier appel qui n’est même plus adressé aux gouvernants, mais aux citoyens, scientifiques, hommes/femmes d’influence et d’action…, pour qu’ils exercent suffisamment de pression pour faire céder leurs dirigeants. Céder et en finir avec le modèle d’exploitation qui a gagné le marché mondial et qui amène l’extinction planétaire (dont description du contre-modèle).

Oui, les Citoyens, leurs Associations, la Société Civile, ont, en démocratie, certaines possibilités

… surtout face à ce qui présente tous les caractères d’un « GPII » (Grand Projet Inutile [nuisible, même] et Imposé), de forme diffuse ici :

         35 000 000 points-compteurs répartis sur toute la France, + 700 000 concentrateurs + 137 data centres de quelques ha ou dizaines d’ha qui augmenteront fort ;

         grand (marché mégalomane), inutile, imposé, et, de surcroît, à perspectives de nocivité gravissime à moyen et long terme (accélérateur de la raréfaction des ressources planétaires, de la pollution globale et locale, de la fin massive d’espèces vivantes, de l’altération du climat)

== Partie 2. QUE FAIRE ? ==