Après la crise du Covid

Assistons-nous au crépuscule de la démocratie représentative ?

Conférence plénière de la première journée du colloque de Bouaké de mai 2025

Ce texte se propose de montrer comment l’architecture juridico-institutionnelle, la pratique politique des institutions et la multiplication des « crises » justifiant la suspension provisoire de l’État de droit, finissent par vider de sens les principes démocratiques dont se revendique la France sous la Vème République. L’analyse est organisée en trois parties. La première examine la séparation des pouvoirs. La seconde explore la question de la représentativité d’un système politico-institutionnel dans lequel il n’existe quasiment aucun mécanisme de participation citoyenne directe et dont les électeurs se détournent de plus en plus, renonçant par dépit à ce qui est la justification philosophique et politique globale du système représentatif (le droit de vote). La troisième partie questionne d’abord la multiplication des « états d’urgence » conduisant à la suspension provisoire de tout ou partie des droits et libertés fondamentaux, puis détaille l’aboutissement de ces processus à travers la gestion politico-sanitaire de la crise du Covid. En conclusion, l’auteur pose la question de la captation oligarchique du pouvoir dans l’ensemble des pays occidentaux et suggère qu’ils n’auront bientôt plus de démocratiques que le nom.

Pour en savoir beaucoup plus :

https://cpp.numerev.com/articles/revue-47/4019-apres-la-crise-du-