Les pneus et la voiture électrique

La soi-disant « écolo » et miraculeuse voiture électrique l’on veut nous vendre du matin au soir dans les médias

Il est certain que c’est une véritable manne marchande.

Siddharth Kara, professeur à Harvard : « Jamais auparavant dans l’histoire de l’humanité, le confort d’un si grand nombre n’avait été aussi directement lié à la souffrance d’un si petit nombre, alors que des milliards de batteries sont alimentées par le sang de milliers d’enfants congolais ». Nos appareils intelligents contiennent des substances extraites par des enfants. Malgré le règlement de l’UE sur les minerais provenant de zones de conflit ! https://policy.trade.ec.europa.eu/…/regulation

Le professeur Siddharth Kara de Harvard explique dans cette interview qu’il n’existe pas de cobalt « propre » et dénonce les horreurs de l’industrie minière du cobalt au Congo.

https://www.youtube.com/watch?v=CIWvk3gJ_7E

Siddharth Kara est l’auteur du livre « Cobalt Red: How the blood of the Congo powers our lives » (Cobalt rouge : comment le sang du Congo alimente nos vies). https://www.goodreads.com/book/show/60093032-cobalt-red

Le cobalt est un minerai rare qui entre dans la composition des batteries lithium-ion rechargeables qui alimentent nos téléphones portables, nos ordinateurs portables et nos voitures électriques. Le marché mondial de ces produits et du cobalt a explosé. Environ 70 % de l’approvisionnement mondial en cobalt provient de la République démocratique du Congo, où des travailleurs, dont beaucoup sont des enfants, creusent à la main dans des conditions épouvantables dans des mines non réglementées pour alimenter les profits des multinationales et des bureaucrates corrompus.

#cobalt #minéral #minérauxdeconflit #congo #RDC #RecyclezVotreTéléphone #droitsdel’enfant #exploitationminière durable

Tanja (branche anglaise de Safe Tech international)

** **

Conclusion : Faites des voitures électrique beaucoup plus lourdes et bardées d’électronique qui usent plus freins et pneus et nécessitent une infrastructure démentielle. On ne peut pas faire moins écolo.

** **

La composition des pneus : un cocktail toxique

44 millions : c’est le nombre de pneus vendus chaque année en France. Leur abrasion libère 50 000 à 80 000 tonnes de particules ultrafines, soit l’équivalent de 5 000 bouteilles en plastique polluant les écosystèmes chaque minute.

En analysant six modèles de pneus représentatifs du marché européen, nous avons identifié 1 954 molécules, dont 785 classées dangereuses pour la santé humaine ou l’environnement par l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA).

Une étude suisse a d’ailleurs détecté des particules de pneus dans 30 % des fruits et légumes analysés.

Face à cette pollution invisible, nous demandons :

  1. La levée du secret industriel sur la composition des pneus ;
  2. Un nouvel étiquetage européen intégrant un indicateur de toxicité ;
  3. Une autorisation de mise sur le marché conditionnée à la dangerosité des molécules.

Notre enquête a déjà suscité un vif intérêt médiatique (TF1, France Info, RTL, Le Parisien…). Nous allons désormais interpeller pouvoirs publics et industriels pour obtenir plus de transparence et une réduction des substances les plus toxiques.

Sur 1 954 molécules différentes que nous avons identifiées dans ces pneus, 785 sont considérées comme dangereuses pour la santé humaine ou pour l’environnement, dont :

  • 111 substances fortement toxiques pour les milieux aquatiques ;
  • 237 molécules ayant un effet néfaste à long terme sur ces écosystèmes ;
  • 85 molécules potentiellement mortelles en cas d’ingestion ou d’inhalation ;
  • 112 molécules cancérigènes, mutagènes ou reprotoxiques (CMR) ;
  • Et des dizaines d’autres substances dangereuses en cas d’ingestion, d’inhalation ou de contact cutané.

Agir pour l’environnement

https://partage.agirpourlenvironnement.org/s/la-composition