L’Ivermectine pour soigner la covid 

Le sabordage continue

11 mai 2021, jour 56 de l’an de disgrâce 02

Pour rappel, en France, au bout d’un an d’épidémie, on ne soigne toujours pas les malades de la covid. Pour limiter les contaminations, les Français sont confinés, interdits de loisirs, empêchés pour faire leurs de courses, appauvris, des secteurs d’activités sont fermés, sans qu’on comprenne comment tient encore l’économie générale du pays. On réanime, quand c’est possible, ceux qui ont le pronostic vital engagé par les pathologies consécutives au virus dans des salles, donc, de réanimation. On expérimente des vaccins sur des personnes saines en espérant solliciter l’immunité naturelle contre ce virus.

100 000 généralistes n’ont toujours pas le droit de soigner, entravés dans leurs activités par les injonctions des autorités sanitaires. Le conflit passionnel sur la thérapie avec l’hydroxychloroquine est gelé, au point que l’accumulation d’essais cliniques n’y répondra plus, si ce médicament est efficace ou non.

De plus en plus de pays autorisent et encouragent la thérapie à base d’Ivermectine, sur foi d’études maintenant nombreuses qui présentent des résultats souvent spectaculaires. L’OMS, le CDC étatsunien (qui influence, voire détermine la politique sanitaire des pays de l’OTAN), l’UE et les autorités françaises ne répondent pas aux sollicitations qui s’accumulent de médecins, pour tenter de soigner avec l’Ivermectine, même avec un accord provisoire (la RTU, en français : Recommandation Temporaire d’Utilisation).

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Maintenant commence une histoire digne de La constance du jardinier, de John Le Carré, avec les enquêtes du docteur Gérard Maudrux et les interviews du site FranceSoir.

Le site « Covid-19 Ivermectine  » recense, au jour de cet article : 46 études (dont 24 randomisées) faites par 371 scientifiques portant sur 15 480 patients, avec des résultats de 89% en prophylaxie, 79% en phase précoce, 52% en phase tardive la mortalité globale diminuant de 75%.

Le mode d’action du médicament a été analysé : l’Ivermectine agit sur les protéines de transport et de pénétration empêchant le virus de rentrer dans le noyau et de se reproduire. Il se lierait avec la protéine Spike. Des synergies avec certaines macrolides ont été constatées. L’action sur les cytokines inflammatoires a été constatée. Ce médicament présente un éventail d’actions à tous les stades de la maladie, précoce comme tardif.

Concernant les effets secondaires, Vigibase, la base de données de l’OMS a relevé 175 208 déclarations pour l’Aspirine, 159 208 pour le Doliprane, 4 614 pour l’Ivermectine. Depuis le début de l’année, jusqu’au 15 février, Vigibase signale 65 188 déclarations pour le vaccin ARNm Pfizer et 46 pour l’Ivermectine.

Selon l’OMS : « l’Ivermectine est sans danger et peut être utilisé à grande échelle » 

Ce sont toutes les raisons qui ont poussé Unitaid et l’OMS à commander à Andrew Hill la conduite d’une méta-analyse sur l’action de l’Ivermectine contre la Covid-19. 

Unitaid est une organisation internationale d’achats de médicaments, appartenant à l’OMS, reconnue par l’ONU, chargée de centraliser les achats de traitements médicamenteux afin d’obtenir les meilleurs prix possibles, en particulier à destination des pays en voie de développement. Cette organisation a été créée en septembre 2006 sur les initiatives des présidents Jacques Chirac et Luiz Inácio Lula da Silva. La présidente d’Unitaid est Marisol Touraine, ancienne ministre française de la santé, élue en 2019

Andrew Hill, est microbiologiste à l’Université de Liverpool, Grande-Bretagne. Son équipe a travaillé sur la Covid-19 depuis mars 2020 à l’évaluation de divers traitements. Il a déclaré à FranceSoir le 24 janvier de cette année, avoir été déçu de l’hydroxychloroquine, du Lopinavir, du Remdesivir, de la Litazoxanide, du Farapiravir, etc… Il a commencé une étude sur l’Ivermectine depuis décembre 2020 et a été « très surpris des résultats que nous observions ». Il a monté une équipe de projet, avec 20 pays différents et analysé 18 essais cliniques randomisés les moins discutables, portant sur 2 282 patients. Il a constaté, déjà, durant cette interview, une amélioration rapide des troubles, une hospitalisation réduite et une réduction de 75% de la mortalité. Il a, par ailleurs déclaré dans les journaux de la City, « dépêchez vous, l’Ivermectine arrive, on va en manquer ».

Or, le 9 mars, il a publié un rapport préliminaire de cette méta-analyse avec cette conclusion :

« Cette méta-analyse de 18 ECR portant sur 2 282 patients a montré une amélioration de 75% de la survie, un délai de récupération clinique plus rapide et des signes d’un effet dose-dépendant de la clairance virale chez les patients recevant l’ivermectine par rapport au traitement témoin. » 

 Mais : « Malgré la tendance encourageante que démontre cette base de données existante, il ne s’agit pas encore d’une base de données suffisamment solide pour justifier l’utilisation ou l’approbation réglementaire de l’ivermectine. Cependant, le manque actuel de preuves de haute qualité ne fait que souligner le besoin évident d’essais cliniques supplémentaires, de meilleure qualité et à plus grande échelle, justifiés pour enquêter davantage sur l’utilisation de l’ivermectine. »

Il faut donc encore du temps, de l’argent, des essais cliniques à monter…

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La Dr Tess Lawrie, est titulaire d’un doctorat en médecine en Afrique du Sud où elle a grandi et pratiqué la médecine clinique ainsi que la chirurgie. Elle est fondatrice et directrice de l’Evidence Based Medical Consultancy à Bath, au Royaume-Uni, qui produit des synthèses d’études de preuves médicales pour l’OMS et des ONG internationales. Elle analysé les études produites sur l’Ivermectine, interpellé plusieurs fois Boris Johnson, le 1er ministre britannique, sur le grand intérêt de ce médicament contre la covid. Et elle a provisionné Andrew Hill de ses travaux. Elle a eu un échange vidéo avec lui la veille de la publication de son rapport dont elle a pris connaissance avec déception. Elle relate à FranceSoir les propos d’Andrew Hill indiquant qu’il a été influencé dans la rédaction de sa conclusion. Sont évoqués Unitaid, le commanditaire de cette étude et Dominique Costagliola.

Dominique Costagliola est une epidémiologiste, biostatisticienne, directrice de l’Institut Pierre Louis d’Épidémiologie et de Santé Publique, chargée de recherche sur les contaminations HIV pour l’INSERM. Ledit INSERM lui a décerné en décembre 2020 son Grand Prix pour avoir «  mis son expertise de la recherche anti-VIH au service de la lutte anti-Covid dans le cadre de REACTing ».

Elle n’a jamais caché son hostilité à l’Ivermectine.

Un exemple de jeu de dupes dénoncé par Richard Horton, rédacteur en chef de The Lancet, qui ruine l’intérêt d’une étude scientifique et coûte une perte de chance en France : ses malades, ses morts et le blocage de tout le pays.

En cliquant sur le lien vers l’article de FranceSoir, vous avez le choix entre l’interview de la Dr Tess Lawrie en version sous-titrée, ou en version doublée par une traductrice. Ses propos sont parfois hésitants, on en a l’explication à la fin. Pour les plus pressés (ou les moins informés sur l’Ivermectine), le sujet proprement dit commence à 5 mn 45.

https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/le-scandale-de-livermectine-te

Sources :

Ivermectine

Les articles de base de Gérard Maudrux et de FranceSoir :

https://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr/2021/03/17/covid-traitem

https://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr/2021/02/25/ivermectine-

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/ivermectine-de-lindifference-scand

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