La Messe est dite ?

La liberté et le masque

L’acceptation généralisée du masque (dans le monde entier) indique clairement la soumission du peuple à des mesures non fondées. Les gouvernements et leurs financiers n’attendaient que cela pour pousser plus loin leur dictature.

Prochaine étape : le masque jusqu’à la disponibilité du vaccin obligatoire.

Nous le savons depuis longtemps, et le contenu de mes mails des derniers mois vous en a apporté les preuves. Je n’ajouterai donc ce matin aucune autre source d’informations, laissant vos valeurs et vos convictions dicter votre conduite.

Je n’ai rien contre les mesures – j’ai rien contre le fait que c’est obligatoire et que le non-respect est sanctionné ! J’aurais souhaité que nous ayons le droit de choisir, en notre âme et conscience.

Je suis triste, mais Libre, Debout, et Sans Masque !

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LEÇON D’HISTOIRES

‘Discours de la servitude volontaire’, d’Étienne de la Boétie (1530 – 1538)

Extraits :

Or ce tyran seul, il n’est pas besoin de le combattre, ni de l’abattre. Il est défait de lui-même, pourvu que le pays ne consente point à sa servitude.

Pauvres gens misérables, peuples insensés, nations opiniâtres à votre mal et aveugles à votre bien ! Vous vous laissez enlever sous vos yeux le plus beau et le plus clair de votre revenu, vous laissez piller vos champs, voler et dépouiller vos maisons des vieux meubles de vos ancêtres ! Vous vivez de telle sorte que rien n’est plus à vous. Il semble que vous regarderiez désormais comme un grand bonheur qu’on vous laissât seulement la moitié de vos biens, de vos familles, de vos vies.

(…) tant d’indignités que les bêtes elles-mêmes ne supporteraient pas si elles les sentaient, vous pourriez vous délivrer si vous essayiez, même pas de vous délivrer, seulement de le vouloir.

Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre.

La liberté est donc naturelle ; c’est pourquoi, à mon avis, nous ne sommes pas seulement nés avec elle, mais aussi avec la passion de la défendre.

Car pour que les hommes, tant qu’ils sont des hommes, se laissent assujettir, il faut de deux choses l’une : ou qu’ils y soient contraints, ou qu’ils soient trompés.

Qui voudra se rappeler les temps passés et compulser les annales anciennes se convaincra que presque tous ceux qui, voyant leur pays malmené et en de mauvaises mains, formèrent le dessein de le délivrer, dans une intention bonne, entière et droite, en vinrent facilement à bout.

Il est certain qu’avec la liberté on perd aussitôt la vaillance. Les gens soumis n’ont ni ardeur ni pugnacité au combat. Ils y vont comme ligotés et tout engourdis, s’acquittant avec peine d’une obligation. Ils ne sentent pas bouillir dans leur cœur l’ardeur de la liberté qui fait mépriser le péril et donne envie de gagner, par une belle mort auprès de ses compagnons, l’honneur et la gloire. Chez les hommes libres au contraire, c’est à l’envi, à qui mieux mieux, chacun pour tous et chacun pour soi : ils savent qu’ils recueilleront une part égale au mal de la défaite ou au bien de la victoire. Mais les gens soumis, dépourvus de courage et de vivacité, ont le cœur bas et mou et sont incapables de toute grande action. Les tyrans le savent bien. Aussi font-ils tout leur possible pour mieux les avachir.

Le théâtre, les jeux, les farces, les spectacles, les gladiateurs, les bêtes curieuses, les médailles, les tableaux et autres drogues de cette espèce étaient pour les peuples anciens les appâts de la servitude, le prix de leur liberté ravie, les outils de la tyrannie. Ce moyen, cette pratique, ces allèchements étaient ceux qu’employaient les anciens tyrans pour endormir leurs sujets sous le joug. Ainsi les peuples abrutis, trouvant beaux tous ces passe-temps, amusés d’un vain plaisir qui les éblouissait, s’habituaient à servir aussi niaisement mais plus mal que les petits enfants n’apprennent à lire avec des images brillantes.

Est-ce là vivre heureux ? Est-ce même vivre ? Est-il rien au monde de plus insupportable que cet état, je ne dis pas pour tout homme de cœur, mais encore pour celui qui n’a que le simple bon sens, ou même figure d’homme ? Quelle condition est plus misérable que celle de vivre ainsi, n’ayant rien à soi et tenant d’un autre son aise, sa liberté, son corps et sa vie ?

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Commentaire complémentaire

Les infos à la télé nous inondent tous les jours avec la seconde vague pour nous habituer à avoir peur et à ne rien entreprendre.

On nous habitue à la société connectée où il faudra subir.

https://www.youtube.com/watch?v=Z71V-_wOqXY

https://www.youtube.com/watch?v=Z-ehjNsT4X4

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Pour lire le document de La Boétie

Discours de la servitude volontaire