Julian et confinement
Alors que le confinement nous a toutes et tous durement éprouvées, il en est certains pour qui l’épreuve dure depuis sept longues années… et pourrait se transformer (après un passage par la case simulacre de procès aux USA) à une condamnation de 175 ans de prison !
En guise de solidarité avec Julian Assange dont le procès reprend à Londres ce 7 septembre (en vue de décider s’il sera ou non extradé vers les états-Unis), je me suis fendu d’un petit article intitulé « un humain nommé Julian ».
Pour marquer le coup, une petite interview radio (7 minutes) est venue s’ajouter à l’article. Si le cœur vous en dit, vous pouvez retrouver le podcast de cette interview ici :
http://www.fgtb-wallonne.be/outils/radio/liberez-julian-assange
https://www.facebook.com/fgtbwallonne/posts/2272348159556489
https://twitter.com/FGTBwallonne/status/1302923907129913345
Je rappelle qu’Amnesty International a lancé une pétition et que des mobilisations ont lieu, comme à Bruxelles ce lundi 7 septembre à 17h : https://www.facebook.com/ComiteAssangeBelgium
Enfin, au cas où le thème des lanceurs d’alerte vous intéresserait, sachez que le CEPAG proposera (à Beez, près de Namur) le 18 septembre prochain un séminaire d’actualité sur les lanceurs d’alerte :
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Nous vivons des temps obscurs et sombres.
Bien entendu, le plombeur d’ambiance qu’est le Coronavirus y est pour quelque chose : pour beaucoup d’entre nous, l’année 2020 restera comme celle où il a fallu vivre confiné, rester enfermé chez soi, ne plus voir ses amis, être obligé de porter un masque dans la rue et se tenir à distance des gens qu’on aime. L’horreur intégrale. Autant de choses auxquelles nous ne sommes pas habitués. Autant de choses auxquelles nous ne voulons pas nous accoutumer. Car la vie, ce n’est pas ça.
La vie, c’est aimer, recevoir, donner, rencontrer, découvrir, voyager, faire des rencontres, flâner sans penser à rien, la vie c’est échanger des points de vue, des mots, des impressions, des sentiments, des baisers, des gestes de tendresse, des élans d’amitié, et une foule d’autres choses qui nous donnent envie de nous lever le matin et la satisfaction de nous coucher le soir venu.
Pourtant, ce bonheur simple échappe à une multitude de personnes qui s’échouent de diverses manières sur les récifs de l’existence. Pour certains, le quotidien rime avec solitude, déprime ou angoisse de n’avoir personne sur qui compter. Pour d’autres, il s’enlise dans la pauvreté, un logement insalubre, des factures impayés et pas un rayon de lumière financière en vue pour échapper à un avenir morose, lugubre, incertain… Victime d’accident ou de maladie, d’autres doivent faire le deuil de leur santé, endurer des douleurs chroniques, s’habituer à être handicapé ou marcher à pas forcés vers le néant de leur disparition imminente. Si l’on est proche du malade, si l’on aime celle qui dépérit de jour en jour, si l’on estime celui qui s’amenuise inéluctablement, la douleur est atroce et le choc terrible…
Dans tout ce flot de malheurs, il en est de nombreux impossibles à éviter. Vivre, c’est être confronté aux hasards parfois cruels de l’existence qui – à tout moment – peut nous enlever ce qui est le plus cher à nos cœurs. Toutefois, de nombreux malheurs n’ont rien à voir avec la malchance ou la fatalité. Ils résultent plutôt de la manière dont nos sociétés se structurent, des priorités qu’elles se donnent et des problèmes que cela engendre.
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