Séduction et oppression 

Le « en même temps » de Macron culmine dans le Projet de loi instituant un régime de dictature sanitaire

La plupart des dirigeants, petits et grands, manient, de tous temps, la carotte et le bâton. Ils promettent, puis donnent quelques miettes, puis les reprennent, puis répriment, puis promettent, puis donnent quelques miettes, puis les reprennent, puis répriment. Macron lui, ne donne jamais rien.

Mais si, allez-vous me rétorquer, il a distribué 17 milliards d’Euros aux Gilets jaunes, selon les économistes du pouvoir, comme Nicolas Beytout qui trouve injuste que « beaucoup de Français ne le perçoivent pas ». Pourtant ils ont raison, les Français, Macron ne leur a en fait rien donné de concret, ni de durable. C’était uniquement de la communication, un tour de passe-passe, après que ce petit roitelet, élevé dans du coton, s’est laissé surprendre par une révolte qui lui a foutu la pétoche, la vraie.

L’extrême centre

Il n’a rien lâché (pour ne pas être lâché par ses maîtres du CAC 40), mais il tout de même été obligé de se livrer à une forme de reddition humiliante qu’il ne nous a jamais pardonnée.

« Honteux et confus » comme le corbeau de Jean de la Fontaine, Macron « jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus ». Et c’est là que nous avons tous compris que la répression inouïe qui s’était abattue sur les Gilets jaunes n’était pas un hasard. Sous le gendre idéal, nous avons découvert une figure implacable et sans merci de l’extrême-centre.

C’est Pierre Serna qui nous a révélé « l’existence d’un extrême centre auquel il accole trois caractéristiques : le discours de la modération, le girouettisme et la force du pouvoir exécutif jusqu’à la répression et la dictature ». Il applique le concept à Macron dans son dernier livre L’extrême centre ou le poison français.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça lui va comme un gant. L’extrême centre, c’est une main de fer dans un gant de velours caméléon.

La prévention

Après la révolte des Gilets jaunes, Macron a amélioré sa formule. A la séduction et la répression, il a ajouté la prévention, la prévention de l’insurrection.

Le mot prévention n’a pas d’autre sens pour lui. En matière de santé, pourtant l’obsession du moment, la prévention, ce n’est surtout pas le renforcement des défenses immunitaires, ni évidemment les soins précoces, non, ce sont les amendes pour nous terroriser tout en assurant le train de vie de l’aristocratie stato-financière, les vaccins à la chaîne et les passeports sanitaires pour contrôler tous nos faits et gestes et améliorer les profits des laboratoires pharmaceutiques, et la fermeture des frontières avec la Grande Bretagne pour se venger de sa décision de quitter l’UE.

Un petit détour par le Brexit

On le comprend, la France va beaucoup perdre avec le Brexit, comme le reconnaît Marc Touati dans un article intitulé prudemment Brexit : “la France risque de perdre plus que le Royaume-Uni !” : « selon nos estimations, le coût du Brexit (avant même son entrée en vigueur) atteint déjà 1,2 point de croissance en moins pour la France en 2016-2019 » et ce n’est pas fini ! Il paraît que l’accord de dernière minute que l’UE pensait pouvoir arracher au Royaume Uni achoppe sur la question de la pêche. On apprend que pendant que les énormes bateaux-usines des Hollandais viennent piller les fonds français en pratiquant la pêche électrique avec la bénédiction de l’UE, nos malheureux pêcheurs se consolent en ratissant plus artisanalement les fonds anglais. Ce que précisément l’Angleterre veut faire cesser… Et qui sera au bout du compte les dindons de la farce ? Les pêcheurs français évidemment, comme les agriculteurs français, l’industrie française, les restaurateurs français…

Mais revenons à nos moutons.

Les opérations de séduction

En matière de séduction, nous avons été servis. Parmi les plus mémorables il y a eu :

  • La marche solitaire d’Emmanuel Macron au Louvre, comme Public-Sénat l’intitule sobrement. A savoir l’intronisation, ou plutôt le sacrement du royal président, non pas dans la cathédrale de Reims, mais sur l’esplanade du Louvre, laïcité oblige, sous les applaudissements émus et les commentaires énamourés des courtisans-journalistes qui après avoir fait sa promotion comme d’un produit de marketing pendant sa campagne, s’extasient de ce qu’il s’adresse « à tous les Français, y compris aux électeurs du Front national ».
  • Le Grand débat national organisé pour soi-disant recueillir les doléances des Français, des milliers de cahiers et de textes jetés à la poubelle aussitôt fini le soliloque interminable du petit monarque, ivre de lui-même et de sa puissance.
  • La Convention citoyenne pour la transition écologique dont les 150 propositions se sont transformées en une vague promesse de vague référendum pour inscrire une vague défense de l’environnement dans la Constitution.

Et il y a eu bien d’autres coups de com, il y en a même eu des quantités et on les a tous oubliés. Par exemple, la grande concertation écologique lancée en novembre 2018 pour tenter de désamorcer la révolte des Gilets jaunes tout en maintenant la taxe carbone (qu’il a dû finalement retirer). Ou la Rencontre avec 67 intellectuels triés sur le volet à l’Elysée que Lordon a snobée, ne voulant pas servir de caution à Jupiter. Ou tous les ridicules et hypocrites numéros verts dont le dernier doit servir à signaler les discriminations. Révolution permanente les tourne en dérision : « Pour savoir si quelque chose va mal dans la société, il faut chercher le numéro vert » et de souhaiter qu’on mette bientôt un numéro vert à la disposition de « toutes les personnes qui auraient la fâcheuse impression d’être pris pour des cons ».

Oui, Macron n’a pas ménagé ses efforts pour nous séduire. Il vient même de se faire porter malade pour nous attendrir alors qu’on sait que tout ce qu’il risque, en fait, c’est de passer de somptueuses vacances dans le joli château de Marie-Antoinette.

La répression, la surveillance, le contrôle

Mais tout s’use et il a beau faire, son charme aussi. Qu’à cela ne tienne, les opérations successives de séduction n’ont pas pour but de convaincre, mais de gagner du temps en attendant les opportunités de mener à bien le second volet du « en même temps » : le contrôle de la population pour mieux la dépouiller.

Tout le long de son quinquennat, il a lutté et bataillé pour supprimer nos droits, nos acquis, nos libertés, nous soumettre et nous réduire, petit bout par petit bout. Il y a eu tant de projets de loi, de lois, de décrets divers et variés qu’on ne peut plus les compter. Tout ce qu’on sait, c’est qu’au bout du compte, le chômage augmente pendant que les indemnités baissent ; les salariés doivent travailler plus longtemps et dans des conditions toujours plus dégradées, avec des salaires toujours plus dérisoires pendant que les retraites baissent ; les libertés de manifester, de se réunir, la liberté d’expression, d’internet, les libertés de mouvement, d’action, fondent comme neige au soleil. Et désormais le gouvernement peut fermer arbitrairement et au gré de sa volonté tous les établissements publics ou privés et enfermer les gens chez eux.

La victoire de Macron ?

Il faut dire que l’épidémie a été une aubaine comme jamais l’oligarchie n’aurait osé l’espérer. Sans elle, jamais Macron n’aurait pu espérer s’offrir une dictature sanitaire comme cadeau de Noël. Sans elle, il ne pourrait pas espérer faire passer tous les dispositifs liberticides de l’état d’urgence dans la loi ordinaire. Décembre 2020 scellera-t-il notre défaite et la victoire de Macron ? Pour le moment, il semble tenir le bon bout avec :

  • Le décret du 4 décembre qui vient d’octroyer aux pouvoirs publics l’autorisation de ficher les opinions/appartenances politiques, religieuses et syndicales des Français. Enfin d’une partie pour le moment en attendant que ce soit tout le monde.
  • Le projet de loi qui vient d’être déposé dans le cadre d’une procédure d’urgence sanitaire. Il conditionne notamment nos déplacements, l’exercice de certaines activités à l’administration d’un test, d’un traitement ou d’un vaccin et permet des enfermements administratifs. Bref, c’est le régime de l’arbitraire.
    Où est la gauche ?

Le gouvernement danois a essayé de faire passer une loi du même genre en novembre dernier et les Danois ont fait 9 jours de manifestations, jusqu’à ce que la loi soit retirée…

En France on entend quelques protestations à droite mais pas beaucoup à gauche. La gauche est descendue dans la rue contre la loi de Sécurité globale et l’article 24 (retiré mais remis dans la loi sur le séparatisme), mais là, contre les deux décrets de décembre et le projet de loi Castex, on ne l’entend pas autant, me semble-t-il. On ne l’a pas entendue non plus s’élever, pendant toute la durée de l’épidémie, contre l’arbitraire, l’exagération, l’absurdité et l‘iniquité des mesures sanitaires. Pourquoi ?

C’est, à mon humble avis, que la gauche, soit partage, soit n’ose pas s’opposer à l’idéal de société aseptisée des écologistes. Yannick Jadot voulait rendre les vaccins obligatoires, vous vous rappelez ? Et, sur les plateaux de TV, les écologistes n’ont pas cessé de traiter d’irresponsables tous ceux qui trouvaient les mesures gouvernementales abusives et contre-productives.

Dans leur société future, il n’y aura plus rien de sale, ni de dangereux. Il n’y aura plus, ni charbon, ni pétrole, ni nucléaire, ni virus, ni maladie. Il y aura peu de monde sur terre et tout le monde fera ce qu’il doit faire. La religion sera naturelle, et le foie gras sera proscrit. On mangera de la viande artificielle et des légumes hors sol à l’ombre des éoliennes, et on dormira dans des maisons de terre ou dans des villes intelligentes (le débat n’est pas tranché au sein des verts). On vivra d’amour, d’eau fraîche et d’énergie verte, et tout le monde sera heureux.

Finalement on dirait que la dictature sanitaire de Macron convient parfaitement à ces ayatollahs de l’écologie et que leurs amis de gauche s’en accommodent par lâcheté, commodité ou conviction.

C’est bien regrettable, car lorsqu’ils s’apercevront que ce n’est pas leur conte de fée qui se réalise mais celui du Grand Capital, il sera trop tard.

https://www.legrandsoir.info/

   

 Dominique MUSELET

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Commentaires

02/01/2021 à 08:45 par Annwn

Pourquoi il ne faut plus attacher la moindre importance aux injonctions des marionnettes gouvernementales qui vous gouvernent, et pourquoi la nécessité de l’instauration de nouveaux principes dépassant la démocratie et la remplaçant par une aristocratie de l’Esprit, et donc par une vraie élite, est impérative en ce temps de grande (R)Évolution :
Le véritable pouvoir aujourd’hui n’est pas à rechercher dans l’apparence des arcanes politiques, il se cache derrière l’anonymat des capitaux et dans les paradis fiscaux. Le véritable pouvoir auxquelles sont soumises les populations, maintenues dans la naïveté et l’inconscience, est économique : il appartient aux principaux détenteurs de capitaux de la planète ; lesquels ont tant et si bien œuvrés depuis des centaines d’années qu’ils sont devenus propriétaires directs et/ou indirects de la majeure partie des actifs tangibles de ce monde. Depuis le XVIIIème siècle, les principaux banquiers sont étroitement interconnectés entre eux et ont des intérêts communs et liés. Les activités de ces banquiers sont structurellement internationales, leurs intérêts pouvant être qualifiés d’apatrides, ou plus exactement de supranationaux, en ce sens qu’ils n’ont aucun rapport avec un quelconque « intérêt national » au sens culturel et géographique du terme « national ».
Les USA et ses alliés ne sont plus depuis le début du XXème siècle (au bas mot) gouvernés par ce que j’appelle un phénomène politique qui représente l’intérêt commun, mais par un cartel d’entreprises dirigé par les principales banques globales d’investissement qui ont leur quartier général, depuis Oliver Cromwell, à la City of London. En réalité, les Etats occidentaux n’existent plus car ils ont été privatisés lorsque le contrôle de leurs monnaies est tombé dans les mains des banquiers privés, ce qui explique, en Europe, l’apparition des institutions européennes, qui ne sont que la formalisation politique (traités de Maastricht et Lisbonne) de cette capture des règles d’organisation des peuples par des intérêts privés.
Ainsi, le contrôle de la monnaie par cette oligarchie, et son système de la dette, conjuguée au principe de l’entreprise anonyme, sont les armes du servage d’aujourd’hui au même titre que l’épée et la lance étaient celles du servage d’hier.
Aussi, la France qui n’a aucune politique, et encore moins de politique socialiste, dans le sens « social » du terme, est en revanche l’un des principaux fers de lance de l’agenda mondialiste, dont l’objectif consiste à appauvrir matériellement, physiquement et moralement la plus grande masse des gens peuplant la planète au profit de quelques usurpateurs, véritables escrocs économiques, qui ont, aujourd’hui, pris l’ascendant sur les pouvoirs politiques des États.
(…)
L’immense crise des besoins humains a pour point de départ le besoin de vérité.
Avant de pouvoir dire : Voilà ce qu’il faut, il faut pouvoir dire : VOILÀ CE QUI EST.

02/01/2021 à 09:58 par Xiao Pignouf

Il paraît que l’accord de dernière minute que l’UE pensait pouvoir arracher au Royaume Uni achoppe sur la question de la pêche

Est-ce que votre imparfait indique que vous avez écrit l’article avant la signature de l’accord ? La question de la pêche semblait d’abord avoir trouvé un compromis, mais les infos de ci de là sont contradictoires : un coup ce sont les pêcheurs français qui l’ont dans l’arête, l’autre les Anglais se disent roulés…

02/01/2021 à 15:06 par Gege

Cet article c’est le degré zéro de l’analyse et de la réflexion. Il semble qu’il règne dans l’esprit de son auteur une très grande confusion . L’utilisation abusive et inapproprié du concept de gauche , pour procéder à des amalgames sans réel fondement, est un procédé très lourdingue.

Pour démontrer la non combativité des mouvements et partis d’opposition, citer à titre d’exemple EELV et Y Jadot , un homme qui se se déclare ouvertement comme n’étant pas de gauche , il fallait oser. Se livrer à une grossière caricature pour nous présenter EELV comme un parti homogène où tout le monde serait d’accord sur tout, est tout simplement grotesque.

Affirmez que la crise sanitaire permet de remettre en cause nos libertés, alors qu’elle ne fait qu’accélérer un phénomène anti démocratique entamé bien avant le Covid et Macron (exemple : référendum sur la constitution européenne.,loi El Khomeri, mesures d’état d’urgence introduite dans la loi ordinaire….) ne permet pas de cerner les véritables causes de cette évolution vers un régime autoritaire.

Visiblement Dominique Muselet à son rond de serviette au GS et je ne comprends pas pourquoi.

02/01/2021 à 17:31 par Geb.

Parce que LGS fait ce qu’il veut chez lui.

Chacun donne le rond ou la rondelles qu’il peut.

LGS c’est celui de leur serviette… D’autres ?

03/01/2021 à 03:04 par charclot

Le décret du 4 décembre qui vient d’octroyer aux pouvoirs publics l’autorisation de ficher les opinions/appartenances politiques, religieuses et syndicales des Français. Enfin d’une partie pour le moment en attendant que ce soit tout le monde.

Erratum
le décret est du 2…mais bon on va pas chipoter…!

https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042607266

03/01/2021 à 11:20 par gabrielle gangai

cher gégé,
je crois que c’est vous qui avez du mal à comprendre ce que Dominique Muselet expose clairement, et j’espère bien que son rond de serviette restera au Grand Soir, quant au votre, ma foi….

Bonne année 2021

03/01/2021 à 12:37 par Alain MILIANTI

Je trouve cet article problématique. L’affirmation de fortes convictions- que je partage – ne peut pas se faire au détriment de la qualité du raisonnement et de l’argumentation. S’exprimer au lance-flamme, au bazooka ne fait pas une pensée puissante et encore moins une analyse efficace et convaincante. Penser par slogan et mots d’ordre à l’emporte-pièce est un art difficile et risqué que ne maîtrise pas l’auteur de cet article. Chaque phrase mériterait d’être argumentée et un tant soit peu fondée factuellement pour armer son lecteur face à la réalité. L’ironie de la mise en page du GS fait que cet article se développe en regard d’une citation de Julian Assange qui préconise une attitude radicalement opposée à celle de ce papier. Et de respecter le lecteur . Un contre-exemple ? Le texte de Simon Korner sur les enjeux de la pêche en GB. Argumenté, factuel, clair, problématisé. J’ai enfin l’impression de comprendre les enjeux de la situation. Ici, non ! J’ai l’impression d’être au comptoir, entre amis, après cinq ou six pastagas bien tassés.
On le sait bien maintenant, vociférer peut soulager celui ou celle qui hurle sa colère mais souvent au détriment de la clarté du message. Les articles hystériques de Dominique Muselet sur la situation sanitaire transforment la complexité de la réalité en un chaos inextricable et incompréhensible qui désarment le lecteur que je suis. Par exemple, parler sans précaution de « régime de dictature sanitaire » ne fait avancer ni le débat ni la pensée de la réalité. Pour philosopher au marteau il faut la puissance évocatrice et la précision stylistique d’un Nietzsche. Ce qui n’est visiblement pas le cas de l’auteur de cet article.
C’est dommage et problématique pour le Grand Soir de cautionner un tel régime de  » pensée et d’expression ».
Bien cordialement.

03/01/2021 à 16:03 par Yannis

Décidément, il faudrait que LGS donne aussi des cours de lecture et d’analyse de texte.

« Finalement on dirait que la dictature sanitaire de Macron convient parfaitement à ces ayatollahs de l’écologie et que leurs amis de gauche s’en accommodent par lâcheté, commodité ou conviction. »

C’est cette conclusión qui vous dérange Gege ? Parce que D.M. ne cite pas LFI comme option à gauche, un parti politique exemplaire et de réelle opposition au système actuel ? Et Elle a bien raison, LFI n’est absolument pas un danger pour le macronisme ni la dictature financière. On y a beaucoup cru, mais c’est devenu une diversión politique et médiatique. Un parti politique inscrit désormais dans un paysage républicain désolé. Un peu don-quichotesque, avec des moulins à vent et à paroles.

Et pour les Verts, Jadot, vous ne comprenez pas le second degré ? Car mieux vaut en rire.

Sinon meilleurs voeux en 2021 pour l’équipe du site, commentateurs-trices et aux lecteurs et lectrices !

03/01/2021 à 16:37 par jo nice

Muselet à raison,pendant que macron mettait en place une dictature sanitaire la gauche(pcf,lfi etc) a accepté l’union nationale.Genre on demandera des comptes aprés…
On sait pourtant à quoi sert l’unité nationale bourgeoise. c’était comique, on suprime les droits de circulation et réunion et la gauche manifeste… contre l’article24.C’est mieux que rien mais c’est quand même la loose.

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lundi 4 janvier 2021

BRUXELLES, NAMUR ET AILLEURS ! – Rassemblement pour la libération de Julian Assange. Acte 92 – comité Free.Assange.Belgium et La Manif chez Moi

Abrégé du Capital de Karl Marx

Carlo CAFIERO

« Le capitalisme n’est et ne sera pas là de toute éternité. » Cet Abrégé, rédigé en 1878, nous livre l’essentiel de l’analyse contenue dans le Livre I du Capital de Karl Marx. Ce compendium de la critique du système capitaliste – « où ce ne sont pas les moyens de production qui sont au service du travailleur, mais bien le travailleur qui se trouve au service des moyens de production » – a été rédigé à destination d’un public populaire. Écrit dans un style simple et sans l’appareil scientifique qui rend (…)

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