Les éoliennes arrivent dans notre secteur

Et cela ne fait que commencer ?

Cet article sur le sujet n’est que le premier d’une probable longue série.
Va-t-on se laisser faire ?

Vous avez vu les quatre nouvelles éoliennes en prolongement de celles de Lauwin-planque et implantées sur le territoire d’Hénin-Beaumont ? C’est affreux !
Ce n’est qu’un début. Les communes ne sont pas contre, d’autant que les constructeurs s’engagent à payer : par exemple, sur Quiéry-la-Motte, une éolienne rapportera 17 200 € par an ; sans compter l’aide pour un projet municipal qui sera subventionné à hauteur de 125 000 € !

Bien entendu, les propriétaires des parcelles concernées seront aussi indemnisés.
Nouveauté : le propriétaire n’est plus obligé, en fin de vie d’une éolienne, de remettre en état le terrain. A une certaine époque, en cas de défaillance du propriétaire, c’était à la commune de faire le travail de remise en état. Maintenant, c’est l’opérateur qui doit provisionner, dès le départ, une somme pour cette remise à l’état initial. C’est déjà une avancée, sauf que la provision parait un peu faible.

Toujours est-il que les communes sont très intéressées par ces projets et ne s’opposent pas souvent.
Ce qui fait que différents autres projets sont en cours. Notamment dans la vallée de la Sensée (Etaing, Dury, Récourt).

Projets dans les cartons :

  • Quiéry et Izel, dans la vallée de l’Escrebieux : les cartons sont déjà ouverts !
  • Brebières
  • Esquerchin ?

Autrement dit, on sent un frémissement… notamment du côté des mairies.

Heureusement, il y a des oppositions. Par exemple dans la vallée de la Sensée, une association s’est créée. Elle s’appelle  ASPECT. Pour en savoir plus :

https://aspectvaldesensee.wixsite.com/my-site

 Sur Quiéry-Izel, le projet est bien avancé :

https://www.intervent.fr/projets/lavalleedelescrebieux

Il faut aussi savoir que le président actuel de région serait contre les éoliennes   (mais il est pour 2 EPR dans notre région !!).

Reste à se poser la question de l’utilité de ces gros engins sur notre territoire. Si on n’en veut pas, il faut s’organiser et créer un collectif. Avis aux amateurs.

Comme il y avait une possibilité de contribution préalable en mairie, jusqu’au mercredi 2 juin au soir, voilà un document qui a été mis dans le cahier réservé à la « contribution préalable ».

 Avant de lire ce texte, quelques remarques préliminaires : ce n’est qu’un début dans la réflexion ; l’on doit réfléchir beaucoup plus  et collectivement pour annoncer haut et fort ce que l’on veut. Un travail est déjà commencé à Izel. Que faire à Quiéry … et ailleurs ?

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Contribution à la concertation préalable     

Sur la forme : question préalable juridique

Il est question que, dans les Hauts-de France (notamment) les nouveaux projets d’implantation d’éoliennes  peuvent depuis janvier 2019 suivre une autre procédure avec concertation préalable et suppression de l’enquête publique remplacée par une simple mise à disposition informatique du dossier avant décision préfectorale.

Or, dans votre planification, vous avez indiqué que l’enquête publique aurait lieu en 2022.
Question : l’enquête publique sera-t-elle une simple mise à disposition du dossier ?

Si c’est le cas, cela voudrait dire que le projet se construit sur au moins un mensonge ; ou à tout le moins une interprétation abusive de langage.

Sur le fond

Je reprends en grande partie ce qui a été dit et écrit par ASPECT, association s’opposant aux éoliennes dans la vallée de la Sensée.

« Nous sommes évidemment conscients de l’urgence climatique, de la nécessité de recourir aux énergies renouvelables, et des impacts négatifs de l’énergie nucléaire sur l’environnement (démantèlement des centrales, gestion des déchets radioactifs), mais nous sommes opposés à l’implantation anarchique de parcs éoliens à proximité des villages sans que les habitants ne soient consultés.

La région Hauts-de-France est celle qui accueille déjà le plus grand nombre d’éoliennes, et le Pas-de-Calais est le 3ème département de la région. Nous refusons d’être sacrifiés au nom de l’intérêt national, aux frais des contribuables et pour le plus grand profit de quelques promoteurs, alors que d’autres sources d’énergie verte plus efficaces et moins polluantes pourraient être mieux subventionnées au profit des consommateurs et des collectivités (photovoltaïque individuel et collectif, micro-hydraulique, bois-énergie, déchets, géothermie individuelle, …). 

Nous ne sommes pas opposés à l’éolien, mais pas n’importe où et n’importe comment ! Les parcs éoliens doivent être implantés loin des habitations et des zones naturelles pour éviter les impacts sur le cadre de vie, l’environnement et la santé, dans des secteurs déjà industrialisés ou artificialisés. Il est possible de rééquilibrer le mix énergétique en privilégiant le photovoltaïque sur les toits des bâtiments industriels, publics, et résidentiels. Les politiques doivent travailler à une meilleure répartition sur le territoire national.

       Nous refusons que nos paysages soient dénaturés et que notre cadre de vie soit affecté, nous refusons l’installation de ces éoliennes au cœur d’un environnement naturel encore préservé

        Nous refusons de subir cette pollution visuelle et sonore de jour comme de nuit (effet stroboscopique le jour, clignotements lumineux la nuit).

        Nous refusons de risquer notre santé, qu’elle soit physique ou psychique (acouphènes, vertiges, migraines, troubles du sommeil, effets psychosomatiques).

        Nous refusons que des espèces sauvages protégées soient mises en péril, en particulier les oiseaux et les chauves-souris.

        Nous refusons que des fuites d’huile risquent de polluer les sols et les nappes phréatiques en cas d’accident.

        Nous refusons que notre maison perde de 20 à 30 % de sa valeur, comme en attestent différentes décisions judiciaires et de nombreux professionnels de l’immobilier. »

Pour plus de détails :

https://20f8c200-c65a-4e91-b8c8-1be35fc1a996.filesusr.com/ugd/4ec916_9a171132efc84e9185cb0bf644c41a03.pdf

 

Par ailleurs, j’attends beaucoup des conclusions du GON sur ce projet dans la vallée de l’Escrebieux

Complément personnel

Sachant qu’il y a une implantation nouvelle –déjà effective- sur Hénin-Beaumont, qu’il y a un projet dans la vallée de la Sensée, maintenant il faut s’attaquer à un autre territoire –le nôtre- … avant les suivants.

Il faut constater que notre secteur commence à être largement pollué par des éoliennes, des câbles électriques THT, des antennes 5G et 4G  (bientôt transformées en 5G)… sans oublier le passage du TGV et de l’autoroute. On se moque de l’artificialisation des sols.

Quelques photos –loin d’être exhaustives- ont été mises sur le site

www.quieryavenir.fr

en date du 19 mai, avec un titre évocateur : « elle est pas belle notre région ».

Bien sûr, on n’est pas gâté non plus par la prolifération d’entrepôts ;  par exemple, Amazon commence à bien s’implanter dans le secteur : Lauwin-Planque, Avion, Angres, Hénin, Brebières, Renault-Douai …

Les élu.es et les habitant.es de la région doivent être conscient.es de cette dénaturation de plus en plus visible et agir pour s’opposer à cette entreprise de démolition de notre paysage, du vivant et du végétal. La bataille contre les éoliennes en est un élément.

Autres remarques :

  • Comment se fait-il que l’on n’ait pas accès à un document qui permette d’avoir une vision globale des implantations des éoliennes – pour le Nord, le Pas-de-Calais, voire de la région ? Serait-ce un secret d’Etat ? Comment se fait-il que les habitants n’ont jamais leur mot à dire avant la concrétisation de ces schémas directeurs ?
  • Pour qui est destinée cette production d’électricité ? Va-t-elle alimenter notamment la future nouvelle ligne THT proche des éoliennes prévues dans la vallée de l’Escrebieux ?
  • Sachant que ces éoliennes vont produire de l’électricité qui va être livrée ailleurs (puisque la région des Hauts-de-France est excédentaire dans ce domaine), pourquoi ne pas favoriser des projets territoriaux, voire locaux ? Cela signifierait que des communes se regrouperaient pour réfléchir aux besoins dans ce domaine et pour le secteur concerné. En fonction des résultats, il serait alors possible d’envisager de quel type d’énergie on a besoin (éolien, photovoltaïque, géothermie …). En tout état de cause, on n’aurait pas besoin de ces éoliennes qui sont trop monstrueuses.
  • Pourquoi installer des éoliennes telles que celles prévues pour la vallée de l’Escrebieux -et ailleurs- avec des pertes d’énergie importantes du fait du transport vers d’autres secteurs ou pays ?
  • Ce projet n’est-il pas la continuation des autres ? Autrement dit, la visée de ces projets n’est certainement pas de satisfaire une région ; ne serait-elle pas plutôt de considérer l’électricité comme un produit spéculatif ?

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Un commentaire venu d’une commune proche de Quiéry

Les vraies questions sont :

– pourquoi tant acharnement pour nous en mettre autant…

– cela est-il utile en voyant les gaspillages qu’il faudrait dénoncer et rééduquer les citoyens, les communes mais surtout les industriels zones commerciales…

Cela mérite un vrai débat, il y a trop de mensonges sur les coûts, intérêts sous-jacents  etc

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Contribution d’un Quiérysien habitant aussi la rue des aubépines

Les politiques disent NON !!!

Le 14 janvier 2019, Laurent Wauquiez affirme : « Je suis préoccupé de voir se multiplier de façon chaotique des projets éoliens partout dans les régions. le développement durable ne peut altérer nos paysages ; la transmission de ces derniers aux générations futures faisant partie intégrante de la notion de développement durable Arrêtez ce massacre ! »

Hélène Biard-Sainson apporte son point de vue le 11 décembre 2020 : « Aucune centrale nucléaire n’a été fermée et remplacée par l’éolien dans le monde. Certains propriétaires terriens et élus ont vu dans ce marché une nouvelle source pour leurs finances alors que la cour des comptes précise que l’éolien crée un déficit pour les finances publiques que l’État subventionne largement.

Mi-janvier 202, le président de la République, Emmanuel MACRON, a affirmé : « Le consensus sur l’éolien est en train de nettement s’affaiblir dans notre pays. De plus en plus de gens, eux, considèrent que leur paysage est dégradé ».

Le 30 mai 2021, Stéphane Bern porteur de la Mission patrimoine auprès du Président de la République affirme « Barbara Pompili contrevient à la loi écocide qu’elle fait voter en se rendant coupable de destruction d’un patrimoine naturel, d’atteintes à la biodiversité, d’artificialisation des sols et de soutien aux énergies fossiles. Vous n’entendez donc pas cette colère qui monte dans nos campagnes ? Les gens sont vent debout, comme d’ailleurs quelque 500 maires réunis dans un collectif, Vent des maires, qui s’indignent du déni de démocratie. Au fil des consultations populaires et des avis défavorables de la population, les préfets ont des consignes pour imposer les champs d’éoliennes coûte que coûte. »

Le 31 mai Xavier Bertrand, président (DVD) du conseil régional des Hauts-de-France lui répond « Tout est dit, La mise en place des éoliennes est un scandale national avec son développement anarchique qui méprise les populations. »

«Je partage en tout point le constat alarmiste de Stéphane Bern sur l’escroquerie des éoliennes», a réagi Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national le 30 mai 2021.

« L’éolien, c’est plus de 90 milliards pour une électricité non-stockable, des acteurs locaux ignorés, des riverains excédés, un résultat carbone incertain. Aucune écologie ne se construira durablement sans l’homme», a dénoncé Julien Aubert, député Les Républicains du Vaucluse le 30 mai 2021.

Un projet de loi a été déposé par les sénateurs pour augmenter la distance entre les habitations et les éoliennes de 500 à 1500 mètres… Certains lobbies ont empêché ce vote.

L’énergie et le réchauffement climatique disent NON !!!

L’éolien aujourd’hui en France est un système pourri, gavé de subventions. On surfacture l’électricité aux usagers, pour remplir les poches de promoteurs. C’est un scandale financier, doublé d’une imposture écologique. Ce n’est pas ainsi que l’on va sauver la planète. Il y a d’autres technologies d’économie d’énergie et des énergies renouvelables plus efficaces. La biomasse, la filière bois, la géothermie, le solaire thermique. Les biocarburants aussi, si cela est fait de manière intelligente.

Question : Combien faut-il d’éoliennes pour remplacer uns seule centrale nucléaire ???

L’intelligence économique dit NON !!!

L’Etat oblige les exploitants à souscrire des garanties pour financer le démantèlement et le recyclage des éoliennes en bout de cycle: 50 000 euros par machine de 2 MW, avec un ajout de 10 000 euros par MW de puissance depuis l’arrêté de 2020.

Mais « toutes les études montrent que le coût réel c’est au moins 4 fois plus que ça », a indiqué à l’AFP M. BUTRE, dans un entretien le 8 avril 2021. « Cela reste dérisoire: uniquement pour l’enlèvement de l’éolienne et de ses fondations, il faut prévoir entre 100 000 et 120 000 euros. En y intégrant le coût industriel (du démantèlement et recyclage), cela représente 400 000 euros », a abondé auprès de l’AFP l’avocat qui suit le dossier, soulignant qu’en cas de faillite de l’exploitant, « c’est l’Etat et donc le contribuable qui se retrouvera avec ces éoliennes sur les bras ».

L’objectif de ce recours auquel s’ajoute une plainte au tribunal administratif de Paris pour « carence fautive » (comme dans le procès surnommé « l’Affaire du siècle), c’est de pousser le secteur de l’éolien à mettre en place une filière de recyclage comme cela existe pour les producteurs d’emballage », a expliqué à l’AFP l’avocat qui n’attend pas de décisions judiciaires avant début 2022 au plus tôt.

Le visuel nocturne dit NON !!!

   Les éoliennes émettent des lumières 24/24h et surtout la nuit d’un rouge ou d’un blanc  intense toutes les 3 secondes. Plusieurs études, dont celle de Nina PIERPONT, ou Nicole LACHAT, ont décrit un “syndrome éolien”, dû à l’effet stroboscopique de la rotation des pales.

Dans les cas où l’éolienne est visible depuis la maison, les riverains sont généralement contraints de fermer les volets pour ne plus percevoir les clignotements.

   Chaque éolienne porte deux sources de flashs. Ils émettent 80 flashs par minute (2×40) visibles sur 360°, avec une portée d’environ 20 km, ce qui fait une surface de plus de 1200 km² par machine.

La sécurité des citoyens dit NON !!!

Les types d’accident sont de plusieurs ordres :

   Chutes de pales dues : à des vents trop forts et/ou à un frein de rotor défaillant, à une faiblesse mécanique ou de montage.

   Projection d’objet jusqu’à plusieurs centaines de mètres : morceaux de pales, morceaux de glace accumulés sur les pales.

   Effondrement de la structure due : au vent, à un incendie, à un défaut de conception de la fondation ou du mât.

   Incendie dû : à la foudre, à un défaut de freinage du rotor par grand vent, une défaillance du système électrique (notamment le rotor), à une intervention de maintenance.

   Contact des pales avec un élément extérieur : avion, parachutiste, oiseau.

Des accidents se sont déjà produits partout dans le monde, y compris en France :

   Le plus souvent, ce sont les pales qui se détachent, comme en janvier 2021 dernier à Nurlu (Somme) ou en août 2017 à Priez (Aisne)

   Janvier 2018 : c’est un accident inédit en France. Une éolienne de 62 mètres a été arrachée par le vent, à Bouin (Vendée), au passage de la tempête Carmen. La structure, pesant 260 tonnes, s’est effondrée dans un champ, sans faire de victime.

   Une pale d’éolienne s’est arrachée de son rotor à Saint-Georges-Sur-Arnon, ce mardi 12 janvier 2021, et est tombée dans les champs.

Plusieurs études scientifiques ont démontré que la bonne distance entre une installation et les premières habitations devait être au minimum de 10 fois la hauteur de la structure en bout de pale en cas de chute simple et de 12 fois en cas de chute avec rebond. Des dizaines d’accidents ont été recensés dans le monde durant ces vingt dernières années. On peut notamment citer le cas d’un accident en Norvège où des débris ont volé jusqu’à 1300 m du lieu d’implantation de l’éoliennes.

La santé des citoyens dit NON !!!

   Une étude récente de février 2015 de l’Office Prévention, Santé et Sécurité au Travail –OPSST- pointe sans ambiguïté le danger pour la santé des infrasons générés par les vibrations de l’air des machines industrielles tournantes, dont expressément les éoliennes. La montée en puissance des éoliennes géantes aggrave encore les dommages que révèlent déjà les premières plaintes.

   En outre, l’assemblée des médecins allemands, réunis en congrès à Frankfort du 12 au 15 mai 2015 a lancé une alerte concernant l’impact néfaste sur la santé de l’implantation d’éoliennes à proximité des habitations. Par son travail (p.353-355) elle attire l’attention sur les graves carences des critères de danger retenus et tout particulièrement sur les risques liés aux basses fréquences et infrasons. Ce rapport souligne les effets sanitaires néfastes des fréquences éoliennes inférieures à 1 Hz et mentionne leurs effets même en l’absence de toute rotation des pales, sous la seule action des vibrations « solidiennes » générées par le mat. Leurs recommandations appellent enfin à un arrêt du développement d’infrastructures éoliennes à proximité de «zones de peuplement ».

   L’académie de médecine, dans son rapport du 14 mars 2006, préconise cependant une distance minimum de 1500m des habitations. Quantité de riverains témoignent en effet de leur réelle souffrance due aux basses fréquences, gênantes essentiellement la nuit. De nouvelles études sont en cours (par l’académie de médecine), pour mieux prendre en compte ces basses fréquences.

   Des médecins signalent que des sons graves (le battement sourd typique des éoliennes) se propagent assez loin et passent à travers des fenêtres fermées et des cheminées [124]. Des personnes ont leur sommeil compromis par ce bruit jusqu’à plus d’un mile (1 ,6 km).
La plupart des gens qui vivent depuis quelque temps près d’éoliennes signalent qu’ils souffrent de cette proximité. Cela est d’autant plus difficile à supporter quand ils s’aperçoivent que ces éoliennes qui salopent leur environnement naturel n’ont pas d’effet sensible sur le climat mais sont le résultat d’un affairisme de grande envergure.

Les juges disent NON !!!

   Le rapport parlementaire du 31 mars 2010, indique (p.47) que les décisions judiciaires ouvrent la voie aux indemnisations pour perte de valeur des habitations voisines d’un parc éolien.

   La cour d’appel de Rennes fait état d’attestations notariales et d’agents immobiliers estimant entre 28 et 46% de la valeur d’acquisition la dépréciation de l’habitation concernée.

Le tribunal administratif de Nantes a octroyé à un couple d’habitants de Tigné (Maine-et-Loire) une baisse de sa taxe foncière. La raison : la proximité de sa maison avec un parc éolien. Voilà un jugement qui fera maintenant jurisprudence. Pour la première fois en France, un tribunal a octroyé à un couple le déclassement fiscal de sa propriété en raison de la présence proche du parc éolien.

   Cette décision de justice du tribunal administratif de Nantes concerne une habitation de Tigné, sur la commune nouvelle de Lys-Haut-Layon, dans le Maine-et-Loire. Quatre éoliennes y ont été installées en 2017. Depuis, les propriétaires d’une maison réclamaient la baisse de leur taxe foncière.

Nous ne pouvons aujourd’hui ignorer les conclusions des experts scientifiques et des médecins. Pour que le développement de l’éolien ne s’accompagne pas de mise en dangers de nos concitoyens, pour que le développement des parcs éoliens respecte l’acceptabilité des riverains, il convient d’instaurer un éloignement proportionné entre les installations éoliennes et les habitations.

JE NE VEUX PAS QUE POMPILI TRANSFORME MON VILLAGE EN POMPEI !!!

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Éoliennes arrêtées pour nuisances

Lire le document joint :

Éoliennes pour nuisances