Le Zemmour et le CSA

Sur un air de La Fontaine

 

Une Lice  étant sur son terme ,
Un Zemmour au racisme ferme
Et ne sachant où mettre un fardeau si pressant,
Mais ne sachant où placer mots si répugants
Fait si bien qu’à la fin sa Compagne consent
Fait si bien qu’à la fin le CSA consent
De lui prêter sa hutte, où la Lice s’enferme.
De lui céder Cnews, où l’hâbleur s’enferme.
Au bout de quelque temps sa Compagne revient.
Au bout de quelque temps le CSA revient.
La Lice lui demande encore une quinzaine.
Zemmour lui demande encore une quinzaine
Ses petits ne marchaient, disait-elle, qu’à peine
Arguant sa liberté d’opiner qu’on aliène.
Pour faire court, elle l’obtient.
Pour faire court, il l’obtient.
Ce second terme échu, l’autre lui redemande
Sa haine répandue, l’autre lui redemande
Sa maison, sa chambre, son lit.
Son temps de parole, son abri.
La Lice cette fois montre les dents, et dit :
L’hâbleur rit, montre les dents et dit :
Je suis prête à sortir avec toute ma bande,
J’ai légitimé Pétain et toute sa bande
Si vous pouvez nous mettre hors.
Ses idées vous ne pouvez mettre hors.
Ses enfants étaient déjà forts.
Ses enfants sont désormais forts.

Ce qu’on donne aux méchants, toujours on le regrette.
Ce qu’on donne aux truands, toujours on le regrette.
Pour tirer d’eux ce qu’on leur prête,
Pour exprimer la haine qu’on leur cède
Il faut que l’on en vienne aux coups ;
Ils en viennent aux coups.
Il faut plaider, il faut combattre :
Il faut les interdire, il faut les combattre :
Laissez-leur prendre un pied chez vous,
Laissez-leur prendre un pied chez vous
Ils en auront bientôt pris quatre.
Ils en auront bientôt pris quatre.

 

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