Jamais deux sans trois à Quiéry !

C’est vrai pour le maire ; ce n’est pas vrai pour ses adjointes ou adjoints.

Déjà trois mandats pour le maire actuel. Le quatrième n’est pas sûr.
En tout cas aucune adjointe ou aucun adjoint n’a été nommé.e trois fois. Cela prouve certainement que la place est éjectable.

Deux anciens adjoints ont tenus deux mandats. Lors du dernier mandat, l’un d’entre eux n’a plus voulu faire partie de l’équipe ; il semblerait que la confiance n’existait plus. Un autre était partant, mais, comme le maire avait promis à trop de personnes de devenir adjoint.e, cette personne qui recueillait le plus de voix avait été évincée. Ce qui fait qu’il a donné sa démission, huit jours après le deuxième tour des élections de  2014. Il fallait montrer que le conseil se féminisait. On a donc fait le choix de 3 adjointes et d’un adjoint.

Une mention spéciale pour cet adjoint –protégé du maire-  de l’équipe 2014. Il avait déjà été adjoint de2001 à 2008. Manque de chance pour lui : il n’a pas été réélu en 2008. Ce qui fait que cet homme de confiance du maire n’a pas pu arriver à trois mandats en tant qu’adjoint.
Une autre mention pour une personne qui a fait un travail très important entre 2008 et 2014 ; il n’a pas été remercié pour son activité en 2014 et n’est donc pas devenu adjoint. Ce qui fait qu’on le retrouve parmi les personnes qui n’assistaient plus aux réunions de conseil. Et il ne va sûrement pas se représenter en mars 2020 !

Il faut rappeler que les réunions de conseil ne prennent pas beaucoup de temps. D’abord, il n’y en a que quatre –voire trois, ce qui est illégal- durant l’année. Ensuite, le conseil n’est jamais au complet. Ce serait plutôt 10 présents au maximum alors que l’on a voté pour 15 conseillers ! Ensuite, cerise sur le gâteau, la durée de la réunion n’excède pas beaucoup 30 minutes  -même  quand il y a par exemple dix points à l’ordre du jour ! Enfin, il n’y a pas besoin de débattre puisque c’est l’avis du maire qui compte ; et tout est voté à l’unanimité –sur ce point, il en sera question encore dans cet article.

A noter qu’il semblerait que deux adjointes ne se représentent plus pour la prochaine élection. Cela ne doit pas être spécialement réjouissant et passionnant d’être l’adjoint.e d’un maire qui ne veut rien lâcher de ses prérogatives !

Avant de conclure, il est intéressant de revenir sur les vœux du maire, le 12 janvier.

Bien entendu, dans La Voix du Nord, le titre d’abord est orienté vers Valentine et son « sauveur ». Il faut tout de même rappeler qu’en 2001, le « sauveur » n’a fait que son devoir d’humain de ne pas ignorer un enfant abandonné sur un chemin communal. Il a d’ailleurs eu droit  en sons temps à une médaille pour cet acte tellement normal. Donc, 18 ans après, Valentine, adoptée, a tenu, avec sa « sœur », à retrouver le « sauveur ». Ce que ne dit pas l’article est que ce ne fut pas facile. En effet, les deux filles sont allées au seul café du village pour essayer de trouver le « bienfaiteur ». Comme par hasard, il y avait au moins un élu –si ce n’est deux- qui ont dit qu’ils ne savaient pas  de qui il s’agissait ! Il a fallu qu’une personne proche du café leur indique la maison de ce « sauveur » pour qu’elles arrivent à le retrouver : le « sauveur » se trouvait dans la même rue ! Bien entendu, on monte en épingle une affaire qui aurait pu rester dans le domaine privé ; qui montre surtout la ténacité de Valentine. En tout cas, cela ne méritait pas les honneurs d’une cérémonie qui a d’autres objectifs. Mais il est évident qu’il faut faire feu de tout bois pour redorer un blason d’une équipe municipale qui n’a pas fait grand-chose durant 6 ans.

L’article de La Voix du Nord évoque rapidement les faits « les plus marquants ».

« La rénovation énergétique et phonique de la salle Jacques Brel ». Ce qui n’est pas mis dans l’article est que cela ne concernait pas que la salle J. Brel. La salle F. Ansart était concernée par les travaux. Ce que ne dit pas l’article est que le maire n’a jamais joué la transparence dans ce dossier … et qu’il n’a répondu à aucune des questions déjà posées  dans le dernier article sur ce site. La meilleure est venue dans le discours  puisqu’il a été dit qu’il fallait oublier le passé. Autrement dit, on oublie les erreurs –de la commune et d’autres-, on n’en tient pas compte pour faire mieux la prochaine fois. Comme cela on peut voir un résultat remarquable … en mettant uniquement sur le compte de l’équipe municipal les points positifs ! Il ne faut non plus oublier que ce projet de rénovation aurait dû se faire un an auparavant. Comme RTE a eu des problèmes pour ce projet inutile et imposé de renforcement de ligne THT –il en a d’ailleurs encore en ce moment-, il n’a pas pu faire bénéficier rapidement les communes qui lui faisaient des courbettes.

Un autre exemple dans ce domaine : une micro-crèche a été inaugurée ce dimanche 2 février à Neuvireuil. « Pour financer sa construction (350 000 €), la municipalité a bénéficié de 80 % de subventions, notamment de la CAF et de RTE, en compensation de la ligne très haute tension Avelin-Gavrelle. » quel argument que celui développé dans La Voix du Nord !

C’est donc subventionné par RTE … comme pour les travaux à Quiéry. On va tous se faire acheter par RTE  qui va pouvoir imposer sa politique. Le maire actuel de Quiéry le sait et va dans ce sens : il aura moins de travail !

Par ailleurs, la salle J. Brel était spécifiquement destinée à des activités sportives. En divisant en deux la nouvelle salle, JL Leroux en fait une salle à but lucratif : le fric, le fric, toujours le fric ! Le sport n’a plus la priorité.

  • La preuve : le revêtement de sol n’est pas véritablement fonctionnel. De plus le rebond n’est pas très agréable pour les pongistes. Cela peut signifier que l’on a été dans l’urgence pour trouver une autre entreprise. Cela laisse sûrement penser que le revêtement de sol n’est pas homologué pour des salles sportives !
  • La preuve : il y a déjà une des deux salles qui est réservée pour une location, le jour d’une compétition de tennis de table. Cela signifie que le sport va être dérangé par le bruit dans la salle attenante. Cela signifie aussi que toutes les équipes quiérysiennes concernées ne pourront pas jouer ce jour-là : il faudra trouver un club qui acceptera au moins une équipé quiérysienne qui devait jouer à domicile ! Merci monsieur le maire.

A part cela, le maire a toujours dit qu’il faisait tout pour permettre aux pongistes de s’éclater grâce à la nouvelle salle ! Il a d’autres idées en tête.

L’article de La voix du nord se termine en apothéose :

« Jean-Luc Leroux a également confirmé dimanche son intention de briguer un nouveau mandat. Pour l’heure, aucun éventuel concurrent ne s’est publiquement déclaré ».

La première phrase est de trop car tout le monde sait (la Voix du Nord aussi puisqu’il y a déjà eu un article sur ce thème, le 14 novembre) qu’il allait se présenter. Par ailleurs la deuxième phrase est d’un comique. C’est ainsi que JL Leroux ne veut pas mentionner qu’il aura face à lui au moins trois anciens de ses adjoints ! Il ment par omission !

Dans un prochain article, il sera encore question –mais pas seulement- de l’article paru dans La Voix du Nord en date du 15 janvier.

Ce qu’il faut surtout retenir :

  • Globalement, le maire ne délègue pratiquement rien.
  • Par ailleurs, il fait toujours des promesses électorales qu’il ne tient pas souvent … voire pas du tout.
  • Par ailleurs, il ment très souvent, volontairement ou non, pas seulement par omission …

L’exemple que le maire actuel aurait dû suivre : celui de son collègue de Fresnes. Il a décidé de céder sa place après 20 ans de service… pour s’occuper de lui et de sa famille. Le maire de Quiéry a choisi de se représenter alors qu’il avait dit en 2014 qu’il voulait terminer avec ce mandat. Il aurait dit qu’il se représentait parce qu’il n’y a personne qui a la capacité d’être maire dans la commune … sauf lui. L’avenir nous dira qu’il se trompe !

La suite de la saga quiérysienne dans un avenir très proche.