Pour une décroissance juste et démocratique,

c’est maintenant qu’il faut agir !

Qu’est-ce que la décroissance ?

Un constat

Une croissance infinie dans un monde fini est injuste socialement et écologiquement. Si tous les

humains vivaient comme des français, il faudrait 4 planètes : c’est impossible.

Un choix de société

Face au « chacun pour soi pour toujours plus », la décroissance propose un « trajet démocratique vers des sociétés écologiquement soutenables et socialement décentes. »

Un trajet

Qui passera par la baisse de l’extraction, de la production, de la consommation, et des déchets : nous remettons en cause l’économie.

Un projet

Retrouver une société à « taille humaine », une proximité dans nos décisions et dans nos modes de

vie, collectivement comme individuellement.

Pourquoi faisons-nous de la politique ?

Pour montrer que la politique se construit dans des limites écologiques, et pas l’inverse.

Nos propositions s’inscrivent dans un cadre favorable aux limites en tant que telles. Parce que nous voulons bien vivre ensemble, dans une société juste et soutenable.

La croissance économique, de droite comme de gauche, a détruit les ressources, le climat, la biodiversité, les sociétés traditionnelles, les cultures, les imaginaires. Elle n’est pas durable et mène à l’effondrement, en négligeant les « valeurs » de partage, de sobriété, d’émancipation, de convivialité…

La croissance, ça commence à bien faire !

La décroissance, c’est le bon sens

Respecter les limites de la nature

• Relocaliser les activités industrielles et agricoles, pour vivre avec des ressources renouvelables de proximité,

• Assurer la souveraineté alimentaire des territoires, mettre en place des ceintures vivrières et réorienter l’agriculture vers des systèmes de polyculture élevage, pour nourrir les villes proches,

• Arrêter les nucléaires civil et militaire, sortir des énergies fossiles, diminuer fortement la consommation globale d’énergie et d’objets,

• Préserver la diversité des écosystèmes et des espèces,

• Renoncer aux politiques natalistes et de croissance démographique.

Nous n’avons qu’une Terre

Combattre le déferlement technologique

• Alerter les populations sur les dangers du déferlement technologique, destructeur du lien social, en commençant par protéger la jeunesse du tout numérique à l’école,

• Stopper les grands projets inutiles et imposés d’infrastructures aériennes, portuaires, routières et de TGV, mais rouvrir les gares, les ports fluviaux, les lignes de trams et de bus – favoriser les déplacements lents,

• Empêcher l’obsolescence programmée par des productions utiles, durables, réparables et réutilisables – instaurer une garantie pièces et main-d’oeuvre de 20 ans – lutter contre la publicité,

• Orienter la recherche vers des techniques simples, transparentes et conviviales.

« On n’arrête pas le progrès », et c’est bien le problème

Partager

• Faire décroître les inégalités : mettre en oeuvre un écart maximum de 1 à 4 entre les revenus du travail, supprimer les revenus du capital et du patrimoine,

• Travailler moins : semaine de 4 jours, droit au temps partiel choisi, organiser la contribution de chacun, selon ses moyens, aux tâches collectives ou pénibles,

• Mettre en débat un revenu inconditionnel. Instaurer une retraite égale pour tous et une allocation jeunesse dès 18 ans.

Moins de richesse, c’est moins de misère

Sortir du libre-échange

• Sortir de tous les traités de libre-échange pour définir un protectionnisme solidaire : limiter les importations, instaurer des droits de douane, relocaliser,

• Taxer les marchandises selon l’utilité sociale et écologique, la manière de produire, de vendre, de recycler pour favoriser les productions soutenables, de qualité, par des coopératives ou de petites entreprises,

• Maîtriser la monnaie : sortir de la monnaie unique, nationaliser les banques, soutenir des monnaies locales et régionales, annuler les dettes illégitimes au Sud comme au Nord,

• Sortir des fables libérales sur la « liberté de circuler » qui justifient l’errance économique au service de l’exploitation salariale. Arrêter la destruction des territoires au nom du développement pour permettre à chacun de vivre là où il a choisi de vivre, y compris dans son pays.

Le nomadisme planétaire n’est pas une solution à la misère des peuples

Repolitiser la société

• Lutter contre l’oligarchie financière et politique qui détruit la nature et les sociétés,

• Redéfinir le statut de l’élu pour empêcher tout cumul de mandat et tout carriérisme,

• Inventer une démocratie basée sur des bassins de vie,

• Créer des assemblées populaires, tirées au sort, avec droit de veto, à côté de chaque assemblée d’élus.

La politique, ce n’est pas une profession

La croissance, c’est le non-sens

Les décroissant.e.s