Wikileaks et Julian Assange

140 contrevérités et diffamations à propos de Wikileaks et Julian Assange couramment relayées par la presse. 

https://www.legrandsoir.info/140-contreverites-et-diffamations-a-propos-de-wikile

Extraits

COMMUNICATION JURIDIQUE CONFIDENTIELLE NON DESTINÉE À LA PUBLICATION.

Julian Assange a publié les plus grandes fuites de documents de l’histoire de la CIA, du département d’État, du Pentagone, du Parti Démocratique américain et du gouvernement de l’Arabie saoudite, parmi tant d’autres, et a aussi entrepris le sauvetage d’Edward Snowden. Comme on pouvait s’y attendre, de nombreuses contrevérités se sont répandues par la suite sur WikiLeaks et son éditeur.

Les contrevérités ont également été propagées par des tiers : des concurrents des médias, des sites à sensation et « pièges à clics », des sympathisants de partis politiques, et aussi par ceux liés aux gouvernements avec lesquels WikiLeaks ou Julian Assange sont en procès ou contre lesquels ils ont été en procès (Royaume-Uni, États-Unis, Équateur, Suède), qui demandent son arrestation (États-Unis, Royaume-Uni), qui cherchent son expulsion (Équateur), ou qui ont lancé une enquête criminelle officielle (États-Unis, Arabie saoudite, Australie), ou qui ont interdit ou censuré WikiLeaks (Arabie saoudite, Turquie, Chine).

Depuis l’isolement illégal et le bâillonnement de M. Assange le 28 mars 2018, la publication d’affirmations fausses et diffamatoires à son sujet s’est accélérée, peut-être parce que M. Assange, en raison de sa situation personnelle grave, ne peut plus défendre sa réputation.

Ces efforts de diffamation ont atteint de nouveaux sommets avec la récente invention publiée en première page du journal The Guardian, qui affirme à tort que Julian Assange a eu de multiples réunions secrètes avec le directeur de campagne de Trump Paul Manafort, jusqu’à inventer une description du pantalon porté par ce dernier lors de ces réunions imaginaires (« chinos couleur sable »)

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https://theintercept.com/2019/01/02/five-weeks-after-the-guardians-vir…

Il est clair qu’il existe un climat généralisé de fausses allégations au sujet de WikiLeaks et Julian Assange, y compris des inventions délibérées publiées dans des médias par ailleurs réputés « fiables ». Dans plusieurs cas, ces inventions semblent avoir pour intention de créer une couverture politique pour sa censure, son isolement, son expulsion, son arrestation, son extradition et son incarcération.

L’isolement de M. Assange, les procédures en cours et la menace d’extradition augmentent également le fardeau juridique et éthique qui pèse sur les journalistes, éditeurs et autres pour vérifier ce qu’ils avancent.

Par conséquent, les journalistes et les éditeurs ont la responsabilité claire de vérifier soigneusement les faits à partir de sources de première main et de consulter la liste suivante de diffamations pour s’assurer qu’elles ne se propagent pas et qu’ils n’ont pas répandu de contrevérités sur WikiLeaks ou Julian Assange. Le but de cette liste est d’aider ceux qui font preuve d’honnêteté et de rigueur et de mettre en garde ceux qui font preuve de malhonnêteté et d’inexactitude.

Liste des diffamations v1.3

Cette liste d’allégations fausses ou diffamatoires n’est pas exhaustive.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange serait, ou aurait été, accusé d’une infraction par le Royaume-Uni ou la Suède

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https://defend.wikileaks.org/about-julian/

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange serait, ou aurait été, agent ou officier d’un service de renseignement

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 https://defend.wikileaks.org/

Il est faux et diffamatoire de prétendre que WikiLeaks serait, ou aurait été, accusé par le gouvernement américain d’être un « service de renseignement étranger » d’État.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que WikiLeaks ou Julian Assange aurait été contacté par l’enquête Mueller.

Il est faux et diffamatoire de prétendre qu’il existerait des preuves que les accusations portées par les États-Unis contre Julian Assange sont liées à l’enquête Mueller.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange ou Wikileaks serait, ou aurait été, accusé par le gouvernement américain d’être : Russe, une propriété russe, une filiale russe, commandité par la Russie, avec du personnel russe, basé en Russie, « de connivence » avec la Russie, un « bras de la Russie » ou une « façade russe »

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https://defend.wikileaks.org/

Il est faux et diffamatoire de prétendre que le gouvernement américain aurait affirmé que Julian Assange ou WikiLeaks a dirigé, conspiré, comploté ou commis un crime pour obtenir des informations du Comité national démocrate ou de John Podesta [ en réalité, le gouvernement n’a jamais affirmé une telle chose ].

Il est faux et diffamatoire de prétendre que le Comité national démocrate aurait affirmé que Julian Assange avait dirigé, conspiré ou comploté pour pirater le Comité national démocrate ou John Podesta

En réalité, le CND n’affirme rien de tel :

https://www.courthousenews.com/wp-content/uploads/2018/12/WikiLeaksDNC.pdf

Il est faux et diffamatoire de prétendre que WikiLeaks a aurait le seul à publier des documents du Parti démocratique prétendument piratés en 2016 [ en réalité, la plupart des médias américains les ont publiés : Politico, The Hill, The Intercept, Facebook, WordPress et Twitter, et tous les principaux organes de presse, y compris CNN et le New York Times.

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https://www.courthousenews.com/wp-content/uploads/2018/12/WikiLeaksDNC.pdf

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait rencontré ou communiqué avec Paul Manafort

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https://theintercept.com/2019/01/02/five-weeks-after-the-guardians-vir…

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait rencontré ou communiqué avec George Cottrell

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https://twitter.com/wikileaks/status/1068475150314676225

Il est faux et diffamatoire de prétendre que WikiLeaks ou Julian Assange aurait fourni en privé des informations sur leurs publications, imminentes à l’époque, sur les élections américaines de 2016 à tout parti extérieur, y compris Nigel Farage, Roger Stone, Jerome Corsi, Donald Trump Jr, Michael Flynn, Michael Flynn Jr, Cambridge Analytica, ou Rebecca Mercer [ c’est diffamatoire parce que cela implique à tort que Julian Assange aurait agi sans intégrité dans son rôle de rédacteur en chef de WikiLeaks, qu’il s’associerait à des criminels, ou qu’il aurait commis un crime ].

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange ou WikiLeaks aurait été complice de, aurait conspiré avec ou compromis l’intégrité de son journalisme pour, une campagne politique ou un Etat [en réalité, les rapports de communication publiés montrent que WikiLeaks a fait exactement le contraire : rejeter les avances de Cambridge Analytica et de l’équipe de campagne Trump qui voulaient obtenir des informations sur les publications à venir, voir

https://defend.wikileaks.org/

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait été en communication avec Roger J. Stone pendant ou avant l’élection présidentielle américaine de 2016. En réalité, le seul message envoyé par WikiLeaks était une demande que M. Stone cesse de déclarer à tort qu’il avait « communiqué » avec Julian Assange.

Il est faux et diffamatoire de prétendre qu’il existait une « voie de communication détournée » entre Julian Assange et Roger J. Stone pendant ou avant l’élection présidentielle américaine de 2016.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Nigel Farage aurait rencontré Julian Assange pendant ou avant l’élection présidentielle américaine de 2016.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que le but de la rencontre entre Nigel Farage et Julian Assange en 2017, après les élections américaines, avait un caractère inapproprié ou non journalistique quelconque.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que WikiLeaks ou Julian Assange aurait planifié la publication de sa série sur John Podesta pour occulter la vidéo Access Hollywood – « attrapez-les par la chatte » – de Donald Trump

En réalité, il est bien documenté que la publication de la vidéo fut avancée de trois jours pour coïncider avec la publication de WikiLeaks, voir

 https://consortiumnews.com/2018/07/19/inside-wikileaks-working-with-th…

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange serait « anti-américain » ou « anti-Etats-Unis ».

En réalité, il a un amour indéfectible pour les États-Unis, voir

https://www.washingtonpost.com/opinions/julian-assange-wikileaks-has-t…

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange et WikiLeaks n’aurait pas publié d’informations critiques sur la Russie, la Syrie ou Donald Trump [ en réalité, WikiLeaks a publié des centaines de milliers de documents sur la Russie, des millions sur la Syrie et des milliers sur Donald Trump, voir

https://wikileaks.org/spyfiles/russia/,

https://search.wikileaks.org/?query=russia%7Cputin%7Cmoscow#results,

https://wikileaks.org/syria-files/ et

https://search.wikileaks.org/?query=trump#results

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait travaillé pour ou aurait été employé par « Russia Today », « RT » ou le gouvernement russe.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait obtenu « une émission », qu’il aurait été « invité » ou qu’il aurait « animé » une émissions sur RT [ en réalité, en 2012, lui et deux sociétés britanniques, Dartmouth Films et Journeyman Pictures ont conçu, produit et distribué « The World Tomorrow », qui fut distribué par une dizaine de diffuseurs et journaux, parmi lesquels RT ].

Il est faux et diffamatoire de prétendre que WikiLeaks « travaille avec RT » ou « travaille avec les médias d’Etat russes » [en réalité, une seule fois, pour une publication en 2012, RT a fait partie d’un consortium de près de deux douzaines de diffuseurs de la série WikiLeaks sur la surveillance privée, les SpyFiles].

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange ou WikiLeaks aurait pris des dispositions pour qu’Edward Snowden se rende en Russie [en réalité, WikiLeaks a fourni une assistance juridique à M. Snowden pour obtenir l’asile en Équateur, mais le gouvernement américain a annulé son passeport en plein vol et l’a bloqué dans un salon de transit à Moscou pendant 40 jours

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https://edwardsnowden.com/

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait demandé un visa russe en 2010 ou obtenu un visa russe en 2010 ou ultérieurement.

Il est faux et diffamatoire de prétendre qu’il y aurait eu un « plan russe » pour « faire passer clandestinement », ou pour extraire Julian Assange de l’ambassade équatorienne à Londres ou que Fidel Narvaez, ou toute autre personne, aurait été en contact avec l’ambassade russe à Londres à ce sujet

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 https://therealnews.com/stories/ecuadorian-ex-diplomat-report-claiming…

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange aurait été fait diplomate équatorien en Russie [en réalité, ses lettres de créance diplomatiques ont été présentées au gouvernement du Royaume-Uni et il fut nommé diplomate équatorien au Royaume-Uni ; à aucun moment les lettres n’ont été présentées en Russie].

Il est faux et diffamatoire de prétendre que WikiLeaks ou Julian Assange aurait désigné une personne ou entité comme étant la source des publications de WikiLeaks en 2016 sur les élections américaines (c’est diffamatoire parce que la réputation professionnelle de Julian Assange est essentiellement basée sur la protection des sources).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que WikiLeaks n’aurait pas réalisé un parcours sans faute en matière de vérification précise de ses publications.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que le gouvernement américain aurait nié l’authenticité d’une publication de WikiLeaks.

Il est faux et diffamatoire de nier que la présidente du CND Donna Brazile et la sénatrice Elizabeth Warren ont admis que Julian Assange avait, en réalité, raison et que le CND avait effectivement « truqué » l’élection primaire de 2016 en faveur de Hillary Clinton

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 https://twitter.com/wikileaks/status/926250463594516480 et https://twitter.com/wikileaks/status/926094515261378561

Il est faux et diffamatoire de prétendre que John Podesta ou Donna Brazile aurait nié l’authenticité des courriels à leur sujet publiés par WikiLeaks [ en réalité, Brazile a avoué que WikiLeaks avait raison et qu’elle avait effectivement partagé les questions du débat avec l’équipe de campagne de Hillary Clinton

https://twitter.com/wikileaks/status/843216277225308161].

Il est faux et diffamatoire de prétendre que le gouvernement français aurait découvert que les « MacronLeaks » avaient été piratés par la Russie

En réalité, le chef de l’agence française de cybersécurité, l’ANSSI, a déclaré qu’ils n’avaient pas de preuves reliant le piratage à la Russie, voir

https://wikileaks.org/macron-emails/

Il est faux et diffamatoire de prétendre que WikiLeaks aurait « ciblé » l’élection présidentielle française de 2017 et publié les « MacronLeaks » pendant cette élection (en réalité, WikiLeaks a publié les MacronLeaks après les élections).

Il est faux et diffamatoire de prétendre que les MacronLeaks publiés par WikiLeaks ne seraient pas authentiques ou que le Président Macron aurait tenté de le faire, après leur publication.

Il est faux et diffamatoire de prétendre que Julian Assange ou WikiLeaks aurait déclaré que la Russie n’était pas derrière la tentative de meurtre de l’ancien espion russe Sergei Skripal [en réalité, Julian Assange a déclaré qu’il était « raisonnable » de considérer la Russie comme « le principal suspect »].